Les États-Unis et le monde, Discours George W. Brush 2002

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Enfin, nous pouvons noter que cette situation tourne à l’avantage des États Unis qui peuvent réaffirmer leur leadership dont sa crédibilité est de plus en plus remise en cause. En effet, la contestation du leadership américain arrive avec la guerre du Vietnam qui a lieu de 1962 à 1973, notamment à cause des conséquences internes, la dépense militaire explose.

Tout ceci modifie l’opinion publique, beaucoup de jeunes refuse la guerre, 600.000 jeune partent afin d’éviter d’y participer. La défaite de cette guerre entraîne la perte de l’image d’un pays invincible.

De plus, De Gaulle conteste le leadership des Américains, il va retirer l’armée française du commandement l’Otan pourmontrer son désaccord face au refus des américains de l’obtention de l’arme nucléaire. En effet, les États Unis veulent éviter la prolifération nucléaire et conserver le monopole nucléaire. De plus ils ont des des intérêts économiques à défendre, le Moyen Orient et en particulier l’Irak se trouve être une zone de pétrole c’est-à-dire une zone détenant des enjeux économiques importants. Ainsi, en contrôlant le Moyen Orient, les États Unis mettraient la main sur un contrôle certain de l’économie.

Ainsi, ces événement du 11 septembre seront suivi d’une période d’un profond engagement contre le terrorisme de la part des Etats Unis. On passe d’une vision multilatéralisme à une vision unilatéralisme du monde. Ces attentats confirment leur conception manichéenne du monde, dans laquelle ils s’attribuent le rôle de faire triompher la liberté et faire régner la paix dans le monde. Aujourd’hui la vision d’Obama est beaucoup plus modérée, il désengage les États Unis tout en misant sur le multilatéralisme. Il tente de redorer l’image des États Unis dans le monde et de renforcer les liens avec les alliés européens. En juin 2009, il se rend au Caire, ceci montre qu’il multiplie les déplacements, il change de politique. Ainsi, les interventions militaires se font dans le cadre d’alliances comme en Lybie en 2011.