L'évolution des normes: Les châtiments corporels sur enfants

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sur les châtiments corporels (La France condamnée pour ne pas avoir interdit gifles et fessés).

Du paterfamilias, qui avait le droit de vie ou de mort sur sa descendance, à l’enfant roi de nos jours, différents facteurs ont opérés sur ce changement total de la société.

L’évolution du droit, et la considération de l’enfant comme un sujet de droit ont permis d’impulser cette évolution. Un nouveau cadre juridique reconnaissant et accordant des droits aux enfants légitimes comme naturels font passer l’enfant de simple objet de droit à sujet de droit.

L’État en considérant l’enfant comme « un sujet de protection » joue un rôle actif dans ce changement profond de mentalité. Cette reconnaissance, du droit de regard de l’enfant sont sacraliser dans la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant du 20 novembre 1989.

Les évolutions sociales et familiales fondamentales qui ont eu lieues, tenant-elles aussi une place importante dans cette évolution.

La douleur n’a plus dans les société moderne une connotation positive d’expiation, l’utilisation de châtiments corporels n’est donc plus légitime. Un changement démographique avec un rajeunissement de la population dans les années 60 ont concédé à l’enfant et à la jeunesse une place plus importante .

Le changement des moeurs, avec notamment l’émancipation de la femme, la maitrise de la fécondité par l’utilisation de contraception réduise la taille des familles, et donc change la place de l’enfant souvent unique dans ces nouveaux models familiaux.

À cela rajoutons l’apparition de la notion d’égalité entre époux et l’apparition du terme « autorité parentale ».

Sans oublier la pénétration dans notre société moderne de nouvelles valeurs fondamentales telles que l’égalité et le respect à l’origine de nouvelles normes dont celle du refus de la maltraitance des individus d’autant plus d’enfants.

Les châtiments corporels à l’égard des enfants ont été pendant très longtemps, socialement et culturellement admis au sein de la société.

Une prise de conscience impulsée par l’État et son regard dans un domaine privé: celui de l’éducation des enfants dans la sphère familiale, ont permis un changement des normes.

L’évolution de la société, le changement de mentalité et du schéma traditionnelle de la famille ont donnés lieus à une prise de conscience: l’enfant est un être humain à part entière.

À l’heure d’aujourd’hui où la fessé est interdite dans de nombreux pays d’Europe, doit-elle l’être aussi en France alors que l’on subit un déclin de l’autorité sous toutes ses formes ?