Histoire des institutions politiques et sociales de l'Antiquité

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- L'assemblée populaire :

Elle ne bénéficie pas du changement de régime, elle est convoqué par l'archonte éponyme et son rôle reste mineur, acclame les décisions des magistrats.

Sous-section II : De l'oïkos au genos

La noblesse a pris le pouvoir et doit s'appuyer sur une structure économique plus vaste. Vont se constituer des alliances entre familles aristocratique (par le mariage) constitue le genos.

Genos : vaste clan familial régit par les grandes familles aristocratiques. Cette aristocratie devient puissante et s'auto-intitule les eupatrides (de sang noble).

Au sein de chaque genos les familles eupatrides dominent le culte, chaque genos possède son propre culte. Les familles dominent la justice, ils règlent les litiges et par conséquent la noblesse, la richesse foncière, le pouvoir, le culte sont entre les mêmes mains, celle des eupatrides. Qui pourra contester aux eupatrides une puissance si fermement établie, comment l'aristocratie va elle perdre le monopole du pouvoir ?

CHAPITRE II : La démocratie en marche

Section 1 : Le monde grecque en crise au VIIe s avant JC

Sous-section 1 : transformation économique et sociale

§1. Une nouvelle source de richesse, le commerce :

Jusqu’au VIIe s avant JC l’économie est très sommaire, elle est fondé sur le troc, économie d'échange, or la monnaie apparaît au cours du VIIe s et permet le développement du contrat de vente. Nouvelle ère de l’économie marchande, développement du commerce et de l'économie marchande, développement de ville et de port de commerce et c'est dans ces villes que prospère les artisans et les commerçant cad qu'apparaisse ainsi des places du peuple non noble qui échappent à l'emprise du genos (du plan aristocratique) et prennent leur indépendance économique et s'enrichissent ils vont être du point de vue économique en rivalité avec la noblesse.

La richesse mobilière commence à concurrencer la richesse foncière (des grands domaines entre les mains de l'aristocratie). Les aristocrates se lancent dans le commerce et vendent les produits de leur terres, ils connaissent une nouvelle source d'enrichissement et côtoient une autre population capable de faire fortune, or cette population n'a aucun pouvoir politique, l'aristocratie a le monopole du pouvoir.

§2. Une nouvelle forme de combat, la phalange et ces hoplites :

Au début du VIIe s apparaît une nouvelle tactique militaire celle de la phalange, il n'y a plus de combat singulier, les nobles et les non nobles sont réunis et les nobles et non nobles combattent tous ensemble. Cette réforme militaire va avoir des répercussions sociales et politiques. Au sein de ce corps apparaît la conscience de l'unité civique (nationale). Pour combattre il faut avoir un équipement militaire plus ou moins développé, il faut être suffisamment riche pour s'équiper. Apparaît la nécessité de répartir les obligations militaires en fonction de la fortune des citoyens. C'est ainsi que se constitue 3 classes censitaires :

- Classe des pentacosiomedimnes : tous ceux qui ont un revenu annuel au minimum de 500 médimnes.

- Classe de cavaliers : revenu annuel entre 300 et 500 médimnes.

- Classe des zeugites : revenu annuel entre 200 et 300 médimnes.

Ils vont avoir l'obligation de combattre dans les phalanges en tant qu'hoplite. Tous ceux qui n'ont pas un revenu de 200 médimnes ne sont pas tenus de combattre dans l'armée. Ceux qui combattent et qui ne sont pas nobles vont réclamer des droits politiques.

§3. La ruine de la paysannerie :

On observe au VIIème siècle une nette poussé démographique, qui touche la paysannerie. Les zeugites qui sont des paysans vont devoir consacrer une partie de leur revenu à l'achat de l'équipement militaire et une partie de leur temps à leur occupation militaire et occasionne une perte de revenu qui touche la paysannerie. L'essor du commerce facilite la concurrence en particulier des denrées agricoles, le prix du blé chute et le revenu des paysans diminue, dans le même temps en raison du développement de l’artisanat le prix des produits manufacturés augmente ce qui pèse sur le revenu des paysans. La paysannerie du monde grec est fortement endetté au VIIème siècle.

Pour pouvoir subsister les paysans vont devoir emprunter de l'argent à l'aristocratie qui pratique un taux d'usure plutôt élevé, ce qui rend difficile le remboursement de la dette. Les paysans insolvables vont devoir trouver d'autres solutions :

- hypothéquer leurs terres.

- Travailler en parti pour leur créancier. Hectemores = 1 jour sur 6

- vendre ces enfants en esclavages

Sous-section 2 : les remèdes à la crise

§1. L’aristocratie face au danger populaire, le remède de la colonisation :

Des historiens ont observé au cours du VIIe siècle avant JC ont jailli sur les contours méditerranéens et le long des côtes asiatiques des citées grecque. Les historiens constatent que le but de ces citées n'est pas économique, l'explication de la naissance de ces citées est politique, réaction de l'aristocratie face à la crise qui entendent conserver le monopole du pouvoir. Face au mécontentement de la paysannerie le gouvernement aristocratique des citées a décidé d'exiler de manière définitive une partie de la population pour réduire le nombre d'habitants. Il s'agit d'une expatriation définitive.

§2. Élimination du régime aristocratique avec la tyrannie :

Cela peut se faire par la violence, un tyran s'empare du pouvoir et chasse de la citée les clans aristocratiques (les genes). Ce tyran n'a pas l'intention de partager le pouvoir avec le peuple, il est le seul maître de la citée et pour que la tyrannie puisse durer il s'appuie sur l'adhésion populaire, distribue les terres des aristocrates au peuple, finance le commerce et l'artisanat. Le tyran permet au peuple de s'enrichir.