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Histoire de l’Europe au XIX siècle: L’affaire Dreyfus.

Par   •  2 Juin 2018  •  3 809 Mots (16 Pages)  •  835 Vues

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Dans quelle mesure l’affaire Dreyfus peut être vu comme étant une représentation des luttes des pouvoirs dans la troisième République et un outil pour l’ascension du pouvoir des médias ?

I) L’affaire Dreyfus : crise sociale de la 3ème République

a) Confrontation entre les dreyfusards et les antidreyfusards

b) Le rol de l’eglise dans l’affaire Dreyfus

II) Le rol de la presse dans l’affaire Dreyfuss

a) la presse comme moyen de propagation de la pensée antisemite

b) bouleversement de l’opinion publique : cas ZOLA

I) L’affaire Dreyfus : crise sociale de la 3ème République

a) Confrontation entre les dreyfusards et les antidreyfusards

A son paroxysme le clivage sociale causé par des polemiques nationalistes et antisemites avait generé une division du champ de l’opinion publique qui separait la population entre dreyfusards et antidreyfusards.

Entre les antidreyfusards se trouvaient d’hommes de toutes courants politiques, des gens ouvertement antisemites comme comme Henri de rochefort, ancien communard qui represente de certain façon l’extreme gauche et qui sera un des plus grandes collaborateurs de l’antidreyfusisme.

Le public antidreyfusard se trompait aussi à l’heure de confondre la condamnation aux juifs avec la condamnation du capitalisme ou de la finance juive laquelle ne jouissait pas d’une bonne réputation.

L’antisemitisme se presente comme une opportunité pour les monarchistes et l’eglise catholique de regagner le soutien du peuple français une espèce de restauration .

Les dreyfusards de son côté comptaient aussi avec des socialistes comme Jaures, Millerand, Guesde et Mme. Luxembourg.

Rosa Luxemburg en 1899 décide de s’impliquer dans l’affaire Dreyfus et commente : « Le principe socialiste de la lutte des classes exige l’action du prolétariat partout où ses intérêts en tant que classe sont en cause. Cela est le cas pour tous les conflits qui divisent la bourgeoisie. » Elle ajoute : « Face au militarisme, chauvinisme-nationalisme, antisémitisme et cléricalisme… Ces ennemis directs du prolétariat socialiste … La participation même des socialistes au mouvement provoqué par l’affaire Dreyfus ne peut donc faire aucun doute au point de vue de la lutte des classes. Il ne peut donc s’agir que du comment de cette participation. »

Entre ceux qui soutenait la lutte des classes qui se présentait autour de l’affaire Dreyfus et pourtant qui refusaient de forger une alliance avec la bourgeoisie était Guesde, lequel s’exprime aussi sur l’affaire : « C’est la vérité, camarades ; au bout de l’affaire Dreyfus, il n’y a pas eu de suppression des conseils de guerre, il n’y a pas eu la moindre modification à la justice militaire, il n’y a rien eu de ce qu’on vous promettait ; il y a eu un homme qui a été arraché à son rocher de l’île du Diable ; campagne personnelle, elle n’a eu qu’un résultat personnel. »

L’affaire Dreyfus entant que représentation d’une crise social profonde que vivait la France a permit la monte en puissance du partie socialiste et c’est ainsi que Jaures arrive à s’exprimer : « Que la République bourgeoise, à l’heure où elle se débat contre la conspiration militaire qui l’enveloppe, proclame elle-même qu’elle a besoin de l’énergie socialiste, c’est un grand fait ; quelle que soit l’issue immédiate, ce sera une grande date historique, et un parti audacieux, conquérant, ne doit pas, à mon sens, négliger ces offres du destin, ces ouvertures de l’histoire. » Et ainsi il continue : « Et alors, nous avons vu, camarades, la classe ouvrière, qui a sa République à faire, comme elle a sa Révolution à faire, appelée à monter la garde autour de la République de ses maîtres, condamnée à défendre ce qu’on a appelé la civilisation capitaliste. Je croyais, moi, que quand il y avait une civilisation supérieure sous l’horizon, que lorsque cette civilisation dépendait d’un prolétariat responsable de son affranchissement et de l’affranchissement général c’était sur cette civilisation supérieure qu’on devait avoir les yeux obstinément tournés ; je croyais qu’il fallait être prêt à piétiner le prétendu ordre d’aujourd’hui pour faire ainsi place à l’autre. »

Du a la confrontantion, differentes courants se developpent, Theodore Herlz journaliste à Paris pendant l’affaire pour example, il tire la conclusion que « face à l’antisémitisme, les Juifs doivent se construire une nation. » et justement on se retrouve à l’epoque du primer congres sioniste (1829) et les emotions du public ne font que s’agiter avec des documents comme « les protocoles des sages se Sion » et revues antisemites de la presse .

La crise sociale s’assentue au pair de l’agitation antisemite et malheuresement le mouvement dreyfusard demontre sa faiblesse au niveau mediatique, seulement entre 11 et 17 percent de la population est touché par des jounaux qui appelent à la revision du proces implicat Alfred Dreyfus. Il faut souligner que les mlitaires sont un pilier de la IIIème republique et demontrer que ceux la on commit une injustuce est un attentat contre la republique elle-même.

L’entre d’une nouvelle classe politique qui se disait issue du peuple dans un gouvernement bpurgeois n’a pas permi une conquete social dans le monde politique mais au contraire la masse dominante, l’etat bourgeois, sont ceux qui arrivaient à conquerir une partie du monde populaire, du partie socialiste.

b) comportement de la classe dirigeante face à la crise

C’est à cette époque que l’argent des monarchistes afflue dans les caisses de l’organisation et que peut paraître un nouveau journal, L’Antijuif, concurrent de La Libre Parole, dont le tirage maximum sera de 120 000 exemplaires (contre environ le double pour le quotidien de Drumont à son maximum

En septembre 1890, La Croix se proclame « le journal le plus antijuif de France » et un de ses rédacteurs peut affirmer : « L’affaire de la juiverie passionne de nouveau tous les Chrétiens… Un grand nombre de semi-incrédules commencent à trouver qu’en France, il n’y a de vrais Français que les catholiques. »

Preciser pourquoi o compte l’eglise comme classe

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