Contrôle social et déviance.
Par Stella0400 • 24 Août 2018 • 1 434 Mots (6 Pages) • 465 Vues
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La délinquance est la transgression d’une norme de nature juridique, elle correspond aux délits et aux crimes. Un délinquant est un déviant mais un déviant n’est pas toujours un délinquant. (Ex : roulé ivre = déviant et délinquant ; se mettre les doigts dans le nez = déviant).
- Les processus qui mènent à la déviance.
- Déviance et anomie.
Anomie = Situation ou le contrôle sociale s’affaiblie, ou les normes deviennent floues. Les individus sont en perte de repère.
(EX : le 19eme siècle selon E. DURKHEIM.)
Avant le 19éme siècle = société traditionnelles.
- Petites communautés,
- Individus peu mobiles,
- Individus similaires,
- Division du travail peu marquée.
Les individus et les comportements sont encadrés par des normes implicites qui sont maintenue par un contrôle social informel.
A partir du XIX eme siècle, développement des sociétés modernes :
- La population augmente et deviennent plus mobiles.
- Les individus se détachent des communautés.
- Augmentation de l’individualisme (augmentation de la conscience individuelle),
- Augmentation de la division du travail.
Le contrôle social informel est inadapté pour à cette nouvelle société, du coup les individus sont en situation anomique.
C’est ce qui explique pour DURKHEIN la progression des suicides aux XIX siècle.
Affaiblissement du contrôle social → anomie → déviant.
(EX : L’anomie urbaine F.DUBET ; la perte de repère des habitants des quartiers, des banlieues).
Les causes :
- Affaiblissement du contrôle social.
- Crise sociale (échec scolaire, violence, chômage, pauvreté, logement insalubre)
Conséquence : augmentation de la violence, de la délinquance.
La déviance est le résultat d’un dysfonctionnement du système social.
- Déviance ; délinquance et étiquetage.
M.S BECKER.
La déviance est le résultat des initiatives d’autrui.
- Car elle est le résultat de la création de norme pour pouvoir désigner des déviants. (EX : des individus créent des lois pour interdire la consommation de drogue).
- Car il faut repérer et prouver la déviance. (EX : un individu qui fume de la drogue qui n’est pas vue par la police n’est pas déviant selon BECKER, il est secrètement déviant).
La déviance nait des interactions sociales.
BECKER conçoit la déviance comme une carrière, dans laquelle on progresse en fonction de sa pratique et des interactions sociales avec les autres déviants, ce qui juge les comportements et le reste de la société.
Au début l’individu adopte un comportement déviant. Pas de repérage par les instances de contrôle social et être ouvertement désignés comme un déviant = étiquetage.
Conséquence de l’étiquetage :
- L’individu est réduit à son acte, il est considérer comme déviant donc diminution des relations sociales.
- Du mal à retrouver un job/ logement.
- Processus d’exclusion.
- A force d’être défini comme déviant on se définie comme.
- Conséquences du fait qu’il ne trouve pas d’emploi, il risque d’être contraint d’avoir recours à la déviance (vols…). Cela va renforcer l’étiquetage de son image (stigmatisation).
- Il va se replier vers ses pairs, des déviants également, il va se socialiser à eux, il va se définir comme un déviants.
Document 3.
L’étiquette crée la déviance. La délinquance dans les quartiers peut s’expliquer par la stigmatisation, les stéréotypes négatifs rattachés aux quartiers, étiquette ses habitants comme déviant. Cela contribue à dégrader leurs relations sociales à être plus fréquemment contrôlé par la police…
En conséquences, ils finissent par intérioriser le rôle du délinquant et à le jouer pleinement.
Chez BECKER, le contrôle social ne ressoude pas la déviance, au contraire il la crée et l’amplifie. Le contrôle social fait apparaître la déviance. Parfois la déviance n’est pas toujours un mauvais comportement. La déviance fait évolué les normes du coup, fait évolué le contrôle social (ex : avortement, couple homosexualité).
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