Arlette Adam cas
Par Christopher • 26 Octobre 2017 • 2 581 Mots (11 Pages) • 867 Vues
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On peut affirmer que la bonne exécution des tâches est impossible sans la communication informelle. Quand une entreprise doit faire face à des problèmes et des imprévus, elle a besoin de recourir à la communication informelle, plus précisément à l’ajustement mutuel.
L’échange verbal, informel est très efficace car il comporte bien plus que les mots, il fait intervenir le langage du corps, le ton de la voix, bref, met à contribution les cinq sens de l’être humain simultanément. La vitesse et la dynamique d’une discussion provient de la synchronisation immédiate des idées entre les deux parties alors qu’un échange écrit est asynchrone: Il n’est pas rare de voir certains types de problèmes (opérationnels ou conflictuels) être solutionnés durablement entre 2 personnes dans un court échange verbal en attendant l’ascenseur, ou à la cafeteria.
A cause de l’hyper documentation, l’accès rapide à une information pertinente, au bon moment n’est possible qu’en demandant directement à la personne qualifiée.
Également, le dialogue informel est le liant qui permet à tous les employés de récupérer des informations manquées lors d’une communication formelle par exemple un « Staff meeting » ou une «Strategy cascade » venant de la direction. Ce qui génère des gains d’efficacité substantiels.
La communication informelle évite la résistance, les désaccords silencieux, l’insatisfaction et peut également apporter une meilleure information sur l’état des troupes, ainsi que la flexibilité recherchée par les dirigeants.
Un acteur supplémentaire important : La nature sociale de l’être humain, les employés ont besoin de communiquer entre eux, pas seulement pour faire face à des situations compliquées d’ordre professionnelles, mais par simple “amitié“. Ceci leur permet de décompresser, donc de mieux travailler à condition toutefois de bien gérer le phénomène de rumeurs….
Somme toute, tous les organisations sont formées d’êtres humains et pour cette raison, il est très difficile, voire impossible, c’est juste pas possible de fonctionner à la manière en tout comme d’un ensemble mécanique réglé par la standardisation en tout ce qu’elles font.
Dans tous les cas il est important pour toutes les entreprises d’encourager la communication informelle à tous les étages de son organisation, puisque elle est nécessaire et essentiale au succès de l’entreprise.
QUESTION 8 :
L’information qui circule dans l’organisation n’est pas de la même nature selon que l’organisation est considérée comme un système de constellations de travaux ou comme un système de flux régulés.
« L’organisation peut être considérée comme un ensemble de constellations de travaux, qui sont autant de coteries quasi-indépendantes d’individus travaillant sur des questions qui sont de leur ressort au niveau de la hiérarchie où ils se trouvent » [Structure et dynamique des organisations page 71]
À chaque niveau on a des informations différentes, la communication advient par relations horizontales et non verticales. Chaque constellation a sa propre toile d’informations selon le principe de la communication informelle, elle est responsable d’une certaine zone décisionnelle dans l’organisation.
Dans le cadre de flux régulés, l’information contient ce qui est relatif au travail opérationnel (matières premières) et aux informations formelles de contrôle et fonctionnelles. Dans l’exemple d’un supermarché, le flux de la consommation régule les taches l’approvisionnement contraintes notamment par la capacité des stocks et la date limite de vente.
La différence entre ces deux types d’information est que dans les flux régulés, tous les niveaux traitent le même type d’informations. Au contraire dans un système de constellations de travaux chaque constellation a sa propre réseau d’informations selon un système de communication horizontal qui va du formelle à l’informel.
Question 9 :
L’introduction d’un nouveau mets au menu d’un restaurant découle-t-elle d’une décision stratégique ? Expliquez-en quelques lignes. Au besoin, utilisez un exemple.
On définit une décision stratégique quand on parle d’une décision d’exception mais qui a un fort impact sur l’organisation. Il est important de savoir qu’aucune décision ne peut être considéré stratégique en soi, il faut toujours considérer le contexte dans lequel elle est prise.
On a trois possibles typologies de décision selon le contexte : stratégique, d’exception et opératoire.
Dans le cas en question, on peut définir l’introduction d’un nouveau mets au menu comme une décision d’exception, cette typologie de décision est prise de façon non routinière mais elle n’a pas conséquences d’ensemble trop importants, au contraire d’une décision stratégique.
Qu’est-ce qu’un menu (ou une carte) ?
Pour moi, la carte est la base du succès du restaurateur. D’elle dépend la politique commerciale, la marge, la gestion de la concurrence. Elle impose des choix matériels et humains.
A clientèle fixe, une offre variable est nécessaire. A clientèle variable, une offre fixe est possible.
Quelles sont les différents types de stratégie ?
Il y a plusieurs types de stratégie pour un restaurant :
- Définir l’étendue de la clientèle et de ses besoins : À investir un marché de niche et acquérir une bonne réputation de spécialiste.
- Se différencier des autres, ce qui peut donner la possibilité d’augmenter les prix.
- Avoir une structure de cout agressive qui génère des profits pour favoriser l’amélioration continue et la rétribution juste des actionnaires et le contrôle de la concurrence.
Selon Auguste Escoffier, « la composition d’un menu est l’un des aspects les plus difficiles du métier de restaurateur ; il faut en effet trouver le juste équilibre entre les produits disponibles, les spécialités qui font le renom de l’établissement, le renouvellement indispensable et le bon plaisir du client (repas copieux ou léger, traditionnel ou original). »
« Une seule règle reste absolument fondamentale : aucun plat ne doit voir le jour sans que le chef n’en soit absolument
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