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Sociologie, Marx, le manifeste

Par   •  3 Décembre 2018  •  2 199 Mots (9 Pages)  •  577 Vues

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il doit y avoir un retour de cet investissement (rentabilité). C’est cette recherche du profit qui est à l’origine de l’exploitation des prolétaires.

A) Le prolétariat est une classe exploitée

C’est une création de la bourgeoisie à travers les rapports de production capitaliste. Sans la domination de la bourgeoisie, la classe prolétaire n’existe pas. La classe ouvrière est dans une situation de dépendance. Ne disposant pas des moyens de production, les prolétaires n’ont pas la possibilité d’échapper à la loi du capitalisme. Ils sont dépendant des patrons qui les salarie, sans quoi ils ne peuvent survivre (exploitation de l’ordre de la dépendance) « La classe des ouvrier modernes qui ne vivent que tant qu’ils trouvent du travail et qui trouve du travail que tant que leur travail augmente le capital ».

La théorie économique du capitalisme est vu comme une théorie d’exploitation.

La notion de plus-value est importante dans la théorie d’exploitation. Le salaire de l’ouvrier ne correspond pas à la quantité de travail qu’il produit : c’est un salaire de subsistance (pour se loger, se nourrir et revenir travailler = reproduire le schéma d’exploitation). En général ils travaillent 10heures mais n’est payer que 8h. c’est deux heures non payer sont considéré comme du sur travail et c’est ce sur travail qui fait la plus-value. L’ouvrier est payé à la journée : il est donc obligé de venir tous les jours. L’ouvrier est instrumentalisé dans ce processus de production de deux manière : il devient d’abord une marchandise, il subit la concurrence et la fluctuation du marché et il devient un accessoire, c’est « un geste » qui doit être exécuté dans le système de production.

L’exploitation que dénonce le communisme c’est que le travail de l’ouvrier salarié produit beaucoup plus de valeur qu’ils n’en reçoivent sous forme de salaire. Les prolétaires sont en fait prisonniers de ce système et plus le système se développe, plus ils sont prisonniers tandis que le salaire baisse encore. C’est donc face à ce système d’exploitation que Marx parle de paupérisation du prolétariat, c’est-à-dire qu’il s’appauvris et rencontre de plus en plus de difficulté à subsister.

B) Le prolétariat est une classe aliénée

Comme il n’est pas propriétaire des moyens de production, il renonce à toute propriété sur le travail qu’il produit. Le résultat de son travail appartient à l’exploitant capitaliste. Le prolétaire est aliéné car il est dépossédé de son propre travail : il crée une valeur étrangère a lui-même puisqu’elle lui échappe.

Le travail n’est, pour les ouvriers, qu’un moyen de subsistance. Pur Marx la valeur du travail a un rôle fondamental dans la constitution de l’humanité. Or chez les ouvriers ce travail n’est en rien l’expression de l’homme lui-même.

Cette dépossession est renforcée par le développement des machines qui va finalement dépouiller l’ouvrier de son caractère individuel. Il effectue un travail standardisé sans aucune valorisation de l’homme aux produits. Il est dépossédé de l’actes même à son travail : les fins, es moyens, les méthodes, lui sont imposées. Les prolétaires ne forment qu’une masse d’homme dépossédé de qualité particulière, interchangeable comme les pièces d’une machine. Le travail est ennuyeux, automatique, monotone. L’ouvrier est devenu « l’appendice » de la machine. Les ouvriers sont dépersonnalisés et deviennent étranger a eu même (dépossédé de ses forces au profit d’un autre).

En plus de ça il perd la maitrise de sa vie en dehors de l’usine car il se paupérise « l’ouvrier moderne, loin de s’élever avec le progrès de l’industrie, descend toujours plus bas même du niveau de condition de sa propre classe », « la grande industrie détruit tout lien de famille pour le prolétaire et transforme les enfants en simple objet de commerce en simple instrument de travail. ».

En bref le prolétaire est exploité par le bourgeois capitaliste et totalement aliéné par le capitalisme comme mode de production.

Il faut faire en sorte que le prolétariat ne se paupérise pas trop sinon le système n’est plus auto viable et s’autodétruit. On est à un point critique ou la paupérisation du prolétariat pousse à la révolution.

Les rapports de classes entre prolétariat et bourgeoisie capitaliste sont fondé sur l’exploitation et l’aliénation des uns par les autres. Ces rapports définissent les conditions objectives d’une lutte dans laquelle le prolétariat se mobilise contre la paupérisation = c’est de la que vient la lutte des classes et le mouvement ouvrier qui a pour but de transformer radicalement ce système capitaliste en système communiste dont le but ultime est la suppression du salariat, des rapports de production de la société capitalise capitaliste et donc disparition des classes sociales. Selon Marx le capitalisme doit arriver à son terme et être renversé par le prolétariat.

Le matérialisme historique

Le matérialisme historique permet de comprendre la vision de l’histoire qu’a Marx. C’est une manière de concevoir et d’analyser l’histoire. Marx interprète l’histoire dans une perspective matérialiste. Ce sont les conditions matérielles qui permettent l’avancée de l’histoire : mode de production, infrastructure, superstructure, force productive, rapport de production, etc.

Marx s’oppose aux idéalistes, parce qu’il ne part pas des idées des hommes mais du concret : du matériel « Les forces motrices de l’histoire sont à chercher dans l’organisation matérielle des sociétés, c’est-à-dire dans la façon dont elles produisent leurs richesses et non dans les intentons des hommes. »

L’organisation est définie par Marx et Engels comme mode de production. Et le passage d’une société a une autre s’explique d’un remplacement d’un mode de production a un autre. L’histoire n’est qu’une succession de mode de production.

Marc interprète l’histoire de manière économique : pour comprendre une société il faut d’abord regarder les bases matérielles. C’est la base matérielle qui explique tous les autres aspects de la société.

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