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Compte rendu La culture « nationale » n’est pas tout le social Réponse à Philippe d’Iribarne par Erhard FRIEDBERG

Par   •  29 Janvier 2018  •  825 Mots (4 Pages)  •  644 Vues

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dans une culture nationale, mais irréductibles à elle et productrices elles-mêmes de culture». Selon lui, le comportement des individus dans l’organisation est déterminé par des dimensions qu’ils ne maîtrisent pas : leur passé, leur socialisation, aux différentes cultures professionnelles, organisationnelles, nationales au cours de leur vie.

L’idée générale dans le débat du Friedberg, c’est de comprendre que le comportement des acteurs est formé dans un espace de jeu et de choix, influencé par un univers, très souvent sans logique. C’est-à-dire, le contraire des idées d’Iribarne, notamment que la culture nationale « ne forme pas un tout homogène et unifié ». Elle représente « qu’une partie de la réalité », l’autre est formé par la matérialité des situations, des ressources, des obligations, et par l’interdépendance stratégique. L’auteur veut faire entendre à Iribarne, que les conduites humaines sont plus riches et la réalité est plus complexe, pour raisonner seulement à partir de la primauté de la culture nationale.

Pour former son raisonnement, Friedberg a utilisé une analyse stratégique, qui s’articule autour de la compréhension des relations entre acteurs interdépendants. La conceptualisation de l’action collective se fait à travers l’analyse des systèmes d’action concret. Sur le plan méthodologique, Friedberg rejette la rupture épistémologique qui prétend situer le chercheur théoriquement et méthodologiquement en dehors des sujets d’observation et de moyens, pour la prise en compte de la psychologie, ou plutôt, la subjectivité des individus placés dans le contexte de l’action. L’auteur est lié aussi a sa théorie de l’acteur stratégique, élaborée avec Michael Crozier qui suppose qu’il n’est pas possible de considérer que le jeu des acteurs n’est déterminé que par la cohérence du système ou par les contraintes environnementales. On doit chercher en priorité à comprendre comment se construisent les actions collectives à partir de comportements et d’intérêts individuels parfois contradictoires entre eux. Donc, au lieu de relier la structure d’organisation à un ensemble de facteurs externes, cette théorie l’appréhende comme un construit humain, rejoignant en cela une démarche qui situe les déterminants causales comme allant principalement de l’individu vers la structure (l’individualisme méthodologique) et non de la structure vers l’individu (structuralisme).

Pour l’exposé « Identités, cultures et organisations » cette critique de Friedberg, était comme un guidage vers le sujet qu’on doit traité. Donc, de ne pas concentré trop ou seulement, sur la culture nationale qui peut influencé le comportement des acteurs, mais aussi de nous orienté vers des raisonnements plus subtiles.

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