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Révolution économique, progrès social et progrès économique

Par   •  6 Janvier 2018  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  419 Vues

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Mais la montée des mouvements populaires va obliger la Grande-Bretagne, la France ou encore l’Allemagne à mettre en place des réformes sociales. Cela marque le début du progrès social.

II/ Ce progrès économique s’accompagne également d’évolutions sociales et sociétales positives au fur et à mesure que l’on avance dans le temps et il va rencontrer ses premières limites

- L’origine des réformes sociales

La montée des mouvements populaires marque le début d’une opposition au système économique inégalitaire.

Tout d’abord, le syndicalisme fut interdit et sévèrement réprimé en Grande-Bretagne jusqu'en 1824. Puis les années 1838 à 1848 furent marquées par la prééminence de l'action politique dans les syndicats appelés « trade unions » ou « labour unions ».

En 1850 se formèrent des syndicats plus stables, mieux pourvus en termes de ressources, mais souvent moins radicaux.

C’est alors qu’en Europe apparaissent différents mouvements populaires.

Il y a les socialistes réformistes modérés qui souhaitent faire des réformes avec de nouvelles lois (Saint Simon, Eugène Varlin, Jean Jaurès), puis les révolutionnaires qui prônent une prise de pouvoir par la violence (Blanqui, Marx, Engels, Trotsky).

Viennent ensuite les anarchistes révolutionnaires qui sont pour une prise de pouvoir par la violence avec une destruction de l’Etat bourgeois et une organisation de la société par des collectifs (Proudhon et Bakounine).

Les utopistes et les phalanstères sont non partisans d’une prise de pouvoir par la violence mais partisan d’organisation ouvrière de solidarité dans le système capitaliste (coopérative, mutuelle) (Fourier).

Les premiers partis socialistes vont alors être créés par des socialistes réformistes modérés (Saint-Simon, Jean Jaurès).

- Les réformes sociales, conséquences d’un capitalisme sauvage et d’une pression des mouvements populaires

Les trois pays concernés par les réformes sociales sont la Grande Bretagne, la France et l’Allemagne. Les réformes sociales dans ces pays ont des origines différentes. En Grande Bretagne, ce sont les Conservateurs qui vont les effectuées. En France, c’est l’empire, sous la pression ouvrière, qui les mettra en place. Tandis qu’en Allemagne, c’est Otto von Bismark (1er chancelier impérial allemand) qui s’en occupera.

Une première série de lois concernant le travail des enfants et l’éducation scolaire est effectuée. Par exemple, en Grande Bretagne, le travail des enfants est interdit aux moins de 9 ans en 1833, au moins de 8 ans en France en 1841 et au moins de 9 ans en 1839 en Allemagne. Une obligation d’éducation scolaire est également mise en place.

Puis intervient une deuxième série de lois à propos du droit syndical, du droit de grève, de la durée du travail et des congés payés mais elle ne concerne pas l’Allemagne.

Ces réformes sociales ont alors abouti à une couverture des salariés plus ou moins importante en cas d’accident du travail selon les pays tout comme le droit à la retraite. Par exemple, 70% des salariés en Grande Bretagne sont couverts mais 0% ont le droit à la retraite, en France 20% sont couverts et 13% ont droit à la retraite tandis qu’en Allemagne 53% sont couverts et 81% ont droit à la retraite.

Nous pouvons donc en conclure que ces réformes sociales sont inégales selon les pays mais qu’elles représentent tout de même un progrès social des plus importants.

- Conséquence de la révolution industrielle et de son système économique, la première guerre mondiale

La théorie du libre échange va favoriser les échanges de marchandises et de capitaux. Ainsi, le commerce international est multiplié par 6 entre 1860 et 1914 et se fait à 58% entre les européens. Les pays européens exportent beaucoup, ils reçoivent donc de l’or qu’ils épargnent et qu’ils peuvent prêter par la suite.

L’impérialisme, construire un empire à partir d’acquisitions coloniales et développer la marine et l’armée comme instrument de cette politique, a donc permis de bénéficier de matières premières peu chères.

L’industrialisation des économies occidentales se heurte alors à une insuffisance de la demande. La guerre semble donc une opportunité qui permet à la fois de détruire les infrastructures et d’autres parts d’utiliser le surplus de matières premières et de produits manufacturés.

Les limites économiques de la révolution industrielle sont donc atteintes et vont déboucher sur une guerre mondiale des plus meurtrières et destructrices qui tuera 9 million de soldats et 50 million d’humains à travers le monde. Les conséquences sociales sont donc des plus terribles.

La Première Guerre mondiale, si elle marque une rupture à la fois meurtrière d’un point de vue social et destructrice dans le développement économique des grands pays industrialisés, n’en remet pas pour autant en cause les fondements du capitalisme libéral. Nous pouvons alors nous demander comment l’économie mondiale et la société en elle-même vont réagir dans le futur.

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