La complainte du progres

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Le message que l'auteur a voulu transmettre :

Dans cette chanson Yanick Noah a décidé de prendre l'histoire des Etats-Unis comme inspiration. Bien évidemment ce sont les années 1950-1960 qui sont au cœur de la chanson:Martin Luther King, le racisme et Angela Davis. « Angela » est un hommage à Angela Davis, qui s'est battue pour l'égalité Blancs-Noirs dans les années 1960-1970.

Dans cette chanson, Yanick Noah évoque plusieurs dates :

- 1968 : « les gants noir se lèvent un soir à Mexico » car le 16 octobre 1968 aux Jeux Olympique de Mexico, Tommie Smith (Américain), John Carlos (Américain) et Peter Norman (Australien), les trois premiers du 200 mètres, levèrent chacun un gant noir sur le podium. A cette époque, la lutte contre le racisme était en plein essor. D'autant plus, Peter Norman était blanc.

- « Le rêve martyrisé de Martin Luther King »:M.Luther King est assassiné le 4 avril 1968, ce qui provoqua des émeutes.

- « Bobby qu'on assassine » : il fait allusion à l'assassinat de Robert Kennedy, candidat aux élections présidentielles, qui lui aussi se battait pour l'égalité des noirs et des blancs.

- « Novembre 2008 un soir à Chicago » : le discours de Barack Obama le 4 novembre 2008.

La musicalité :

L'orchestre est simple et la musique davantage. Un orchestre de variété habituel (claviers, guitares et percussions) accompagne Noah dans une structure alternant couplet et refrain (=forme rondeau).

Relations avec d'autres œuvres :

- The rolling stones a publié en 1972 une chanson de soutien à Angela Davis, « Sweet Black Angel ».

- John Lennon et Yoko Ono ont soutenu Angela Davis dans une chanson intitulée « Angela ».

- Pierre Peret dans la chanson « Lily » en 1977 : »Mais dans un meeting à Memphis Lily elle a vu Angela Davis qui lui dit viens ma petite sœur, en s'unissant on a moins peur des loups qui guettent le trappeur ».

Né en 17 à Leidenstadt- Jean Jacques Goldman

Biographie de l'auteur :

Jean-Jacques Goldman est un auteur-compositeur-interprète.Il a d'abord joué dans le groupe des Red Mountain Gospellers, puis avec The Phalanster et enfin avec TaÏ Phong. Mais il s'est avéré plus connus dans sa carrière solo. C'est un chanteur engagé dans les associations caritatives comme les resto du Coeur ou les Enfoirés. C'est en 2012 qu'une collectivité d'artiste reprend ses chansons dans l'album Génération Goldman en son hommage.

Contexte historique :

Écrite en 1990, la chanson fait partie de l'album « Fredericks Goldman Jones » du trio Carole Fredericks, Jean-jacques Goldaman et Michael Jones. Il s'agit de la seconde plus grosse vente de Jean-Jacques Goldman.

Message que l'auteur a voulu transmettre :

La chanson « Né en 17 à Leidenstadt » fait référence à sa mère née en Allemagne.

Il imagine être né 34 ans plus tôt en Allemagne, il s'imagine en tant qu'Allemand né en 1917 dans les ruines de la première guerre mondiale. Il s'imagine adolescent avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir. La chanson parle du problème de l'individu amené à choisir un « camp » dans un pays en guerre. De la même manière, Micheal Jones s'imagine en ami de l'IRA et Carole Fredericks en blanche à Johannesburg.

- Leidenstadt est une ville qui n'existe pas. Son nom est composé de deux mots allemands : Leinden (souffrance) et Stadt (ville). Elle symbolise donc une ville pleines de souffrances de la guerre.

- Les docksland de Belfast font référence à la lutte entre catholiques et protestants en Irlande du Nord dont Belfast est la capitale.

- Johannesburg est la capitale de l'Afrique du Sud, évoquant ainsi l'Apartheid (politique séparant des populations selon des critères raciaux dans des zones géographiques déterminées).

La musicalité :

La chanson est créée à partir d'un seul thème qui change à chaque fois que l'on aborde un autre pays.

La relation avec d'autres œuvres d'arts :

- Un monument aux mort.

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- « Guernica » de Picasso.

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