Signe de progrès

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Cette obsolescence pousse ainsi le consommateur à acheter un nouveau produit. Jean Baudrillard dans La société de consommation affirme que l’Homme vit au temps des objets c’est-à-dire qu’il voit les objets naître et mourir. *

Cette surproductivité d’objets soulève également une problématique environnementale. Les déchets s’accumulent et les ressources naturelles s’amenuisent.

Ces nouveaux objets qui nous envahissent entrainent également des problèmes sociaux. Le travail est un facteur d’identité et d’intégration sociale.

Dans de nombreux secteurs d’activités, on constate que le travail humain commence progressivement à être remplacé par des robots, autrefois complémentaires de l’homme, mais qui s’avèrent aujourd’hui capables de fonctionner en autonomie. On peut prendre comme exemple, les drones utilisés par l’armée américaine qui sont capables de prendre seuls une partie des décisions qui concernent leur vol.

Cette robotisation qui remplace l’homme dans certaines tâches de travail, afin de permettre une production plus vite et moins coûteuse, supprime des postes et donc provoque une hausse du chômage.

De plus, de nouvelles dépendances à ces objets apparaissent dans notre société. Le téléphone affecte les rapports sociaux. En effet, l’homme est ainsi poussé à utiliser son téléphone portable à n’importe quelle occasion. Maintenant, sortir son téléphone en cas d’ennui, pour se distraire est devenu une habitude. Cette addiction conduit à un repli sur soi, une perte de convivialité et une rupture sur l’extérieur. Le but initial du téléphone s’est donc modifié et nous pouvons dire aujourd’hui qu’il est devenu un instrument de dé-communication.

En conclusion, l’objet est signe de progrès pour différents domaines mais présente des inconvénients pour l’Homme. Tous ces progrès, toutes ses avancées technologiques, cette surproduction rapide pour répondre aux besoins plus ou moins nécessaires de l’homme, nous pousse à nous demander si celui-ci ne commence-t-il pas à être dépassé par tout ça ?