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La finance solidaire

Par   •  25 Novembre 2018  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  483 Vues

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économie, un marché est un lieu où se rencontre l’offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs). L’ajustement entre offre et demande permet de déterminer un prix d’équilibre (il s’agit du prix pour lequel l’offre est égale à la demande).

Les ajustements sont permanents. Une augmentation des prix incite de nouveaux vendeurs à intégrer le marché mais décourage des acheteurs. Inversement, une baisse des prix attire les acheteurs mais fait diminuer l’offre. Les vendeurs préfèrent conserver le bien plutôt que de le vendre moins cher.

Mais pour que le marché fonctionne correctement et que l’ajustement se fasse en fonction du seul prix, encore faut-il que l’objectif des intervenants soit la possession des biens en eux-mêmes et pas la rentabilité lié à l’espoir de revente à court terme.

La spéculation consiste en effet à prévoir l’évolution du marché et à acheter en vu de revendre avec une plus-value si possible à court terme. On constate ce phénomène sur de nombreux marchés : marché des matières premières, des biens alimentaires, de l’or, des devises, voir de l’immobilier. Du fait de cette spéculation, le prix d’un bien peut-être déconnecté de sa valeur réelle et de la demande du bien. Ainsi par exemple le marché de l’immobilier à Londres se détache de la demande de logement, forme une bulle spéculative et laisse craindre un éclatement de cette bulle.

La spéculation est entre autre possible, par l’existence de fonds souverains, de grandes fortunes qui investissent leurs avoirs dans des projets ou biens puis revendent à court terme en visant toujours plus de bénéfices.

Chaque évènement politique, économique… laisse entrevoir pour les spéculateurs un espoir de plus-value. C’est ainsi que le Brexit a donné lieu à de nombreuses transactions.

Le Brexit impacte le marché des devises, de l’or, de l’immobilier… Sur ce dernier marché, les premiers effets se font sentir mais de nombreuses incertitudes demeurent. Les conséquences ne seront pas identiques partout.

Sur le marché britannique, les fonds d’investissements immobiliers sont inquiets. Depuis le vote du Brexit, la demande de retrait de fonds est en augmentation au point que certains fonds d’investissements ont interdit les retraits.

Le Brexit risque de fragiliser les banques qui vont devoir se relocaliser en zone euro. Du fait d’une moindre rentabilité et de coûts supplémentaires, on peut penser qu’elles seront plus réticentes à accorder des crédits. Une moindre demande sur le marché anglais et particulièrement sur le marché londonien peut laisser craindre un éclatement de la bulle immobilière. L’immobilier londonien s’est en effet accru de 54% depuis 2009.

Toutefois, certain à l’instar de Catherine Mathieu préfère voir le côté positif de la situation. Une baisse des prix permettrait aux ménages anglais d’investir chez eux.

Certains pays dont la France profitent des investissements anglais dans l’immobilier. Les Britanniques sont ainsi les premiers investisseurs étrangers en France. Une baisse de la devise anglaise suite au Brexit devrait entraîner une baisse de pouvoir d’achat des ménages britanniques et donc ralentir les investissements à l’étranger. Ce phénomène ne devrait cependant être observé que dans l’immobilier de luxe et certaines régions prisées par les Anglais (les Alpes par exemple). L’investissement moyen des ménages anglais en France est de 700 000 euros, somme relativement conséquente.

Par ailleurs, cette baisse pourrait être compensée par d’autres facteurs. La baisse des taux se poursuit, augmente le pouvoir d’achat des acquéreurs et l’immobilier est considéré par certains comme une valeur refuge en période d’incertitude au même titre que l’or.

On le voit donc, un évènement tel que le Brexit peut avoir de lourdes conséquences sur l’économie dans son ensemble et certains marchés en particulier d’autant que le fonctionnement des marchés est perturbé par les anticipations des agents économiques qui peuvent s’avérer fausses.

7- Cas pratique

Faits : M. Chaume vit en concubinage avec Mme Paganardi. Ils possèdent une résidence achetée il y a 5 ans pour laquelle il a fait un apport de 15% et madame de 10%. Il envisage de quitter Mme pagarnadi et s’interroge sur le sort de cette résidence.

Problème juridique : Quel est le sort d’une résidence achetée par des concubins en cas de séparation ?

Règle de droit : Il convient de se référer à l’acte d’achat. En principe les concubins ont fait mentionner l’apport qui est le leur et qu’ils pourront récupérer sur la vente de la résidence en cas de séparation.

Dans le cadre du concubinage, en cas de demande de prêt, la solidarité ne jouera que si la demande de prêt est faite par les deux concubins. On parle de co-emprunteur. C’est de cette convention de prêt que sera déterminé le partage lors de la vente d’une résidence.

Application au cas : En l’espèce, Monsieur Chaume pourra récupérer son apport lors de la vente du bien en cas de séparation. Pour la dette liée au crédit, il devra se référer à la convention de prêt.

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