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Les importations marocaines de chine

Par   •  6 Mai 2018  •  4 747 Mots (19 Pages)  •  635 Vues

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Après s’être faiblement contracté en 2015, le déficit public se réduirait significativement en 2016. Le faible niveau du prix des hydrocarbures favoriserait la poursuite de la réforme des subventions qui a permis une économie de 31 milliard de dirhams en 2015 soit 3 % du PIB. Une partie de ces dépenses serait réallouée à des dépenses d’investissements productifs ainsi qu’à la poursuite de programmes sociaux reconduisant ainsi le soutien des autorités à l’activité. La reprise de l’activité non agricole ainsi que l’élargissement de l’assiette fiscale prévu dans le cadre de la loi de finance 2016 devraient aider à consolider les recettes budgétaires. La consolidation budgétaire entamée depuis 2014 et la baisse des déficits publics qui en découlent continuerait ainsi à influer positivement sur la trajectoire de la dette dont le niveau s’est stabilisé depuis 2014..

En 2016, le Maroc continuerait de bénéficier positivement de la faiblesse des cours des hydrocarbures lui permettant ainsi de conserver une balance énergétique réduite. Dans le prolongement de ce qui a été observé en 2015, les importations en valeur diminueraient mais à un rythme plus lent. La reprise européenne conforterait la progression des exportations des secteurs automobile et aéronautique mais cela ne compenserait pas la moindre progression des exportations de phosphate. Ces dernières continueraient en effet à pâtir de la faiblesse de la demande indienne et brésilienne qui pèse sur les prix mondiaux du phosphate roche. La balance des services serait excédentaire grâce aux performances attendues du secteur des télécommunications bien qu’elle resterait contrainte par les perspectives en baisse du secteur du tourisme. Les IDE devraient maintenir leur niveau de progression en 2016.

Situation financière

Le Maroc a fait preuve de résilience malgré la crise économique et financière mondiale et les révoltes arabes. Cependant, la situation des finances publiques reste tendue, notamment du point de vue du solde budgétaire et du niveau de l’endettement. Le déficit budgétaire s'est beaucoup détérioré ces dernières années, s'établissant à 5,4 % du PIB en 2013. Ainsi, le gouvernement a engagé une réforme de la caisse de compensation afin d'alléger les charges sur le budget de l'Etat. Depuis 2014, l’essence, le fuel et le diésel ne sont plus subventionnés. L’effort budgétaire de l’Etat marocain continue à se maintenir afin de rétablir progressivement les équilibres macroéconomiques.

En 2010, le Maroc a obtenu l'Investment grade de Standard & Poors. En avril 2014, l'agence a maintenu la note souveraine du pays à BBB- avec perspectives stables. Fitch Ratings maintient également la note du Maroc avec des perspectives stables.

En août 2012, le Conseil d’administration du FMI a approuvé une ligne de précaution et de liquidité de 6,2 Mds USD en faveur du Maroc pour l’aider à se prémunir contre les fluctuations des cours du pétrole et les éventuelles retombées de la baisse de conjoncture en Europe. Une seconde ligne de crédit de précaution et de liquidité d’une valeur de 5 Mds USD a été accordée en juillet 2014 par le FMI, pour deux ans. Cette nouvelle ligne de précaution permettra au pays de se prémunir contre les chocs macroéconomiques externes

Politiques fiscales et économiques

Depuis plus d’une décennie, les autorités marocaines se sont lancées dans la modernisation du pays.

Les pouvoirs publics, en partenariat avec le secteur privé, ont mené plusieurs réformes qui ont concerné les volets législatif, réglementaire et institutionnel, permettant la facilitation de la pratique des affaires au Maroc (mesures liées aux privatisations et aux libéralisations systématiques, à la propriété intellectuelle, au droit des établissements, aux marchés publics, ou encore aux mouvements de biens et de capitaux). Les réformes ainsi entreprises commencent à porter leurs fruits et ont permis l’amélioration du classement du Maroc dans le rapport Doing Business 2014 de 10 places, pour se positionner au 87ème rang mondial sur 189 pays.

Accords politiques, juridiques et multilatéraux

A travers les différents accords de libre-échange et les démantèlements douaniers (UE, USA, Turquie, Ligue Arabe), le Maroc est en mesure de cibler un marché potentiel de plus d’un milliard de consommateurs dans plus de 55 pays.

Le Maroc bénéficie depuis le 13 octobre 2008 du «statut avancé» auprès de l’Union Européenne. Ce partenariat a permis d’intégrer progressivement l’économie marocaine au sein du marché intérieur de l’Union Européenne, en démantelant les barrières douanières et en oeuvrant à une convergence des réglementations et des normes commerciales.

Au 1ermars 2012, date marquant la fin du démantèlement douanier progressif, la zone de libre-échange pour les produits industriels est devenue effective.

Cette zone de libre-échange continuera à être renforcée dans le futur par d’autres accords à caractère commercial, tels que l'accord agricole adopté par le Parlement européen, l'accord sur la libéralisation des services et l’accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) d’ores et déjà en cours de négociation.

Par ailleurs, le Maroc est membre des principales organisations internationales, telles l’OMC (1995), l’ONU (1956), le FMI et la Banque Mondiale. Il a ratifié le protocole de Kyoto, visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique.

Enfin, d’un point de vue juridique, le Maroc a signé deux conventions internationales (Genève et New York) relatives à l’arbitrage international. Le pays reconnaît donc les sentences arbitrales rendues à l’étranger. Par ailleurs, la convention fiscale franco-marocaine de 1970 instaure le principe de non double imposition, et établit des règles d’assistance administrative et juridique réciproques en matière d’impôt sur le revenu.

commerce extérieur

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La balance commerciale marocaine est structurellement déficitaire.

En 2015, les échanges commerciaux du Maroc avec le reste du monde se sont traduits par une légère hausse du taux de couverture qui gagne 9,2 points pour atteindre 81,3% au lieu de 72,1 %.

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