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Le bonheur est-il une illusion?

Par   •  31 Mai 2018  •  2 101 Mots (9 Pages)  •  1 076 Vues

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bonheur définit comme état de satisfaction complet et durable ou Souverain Bien est irréel et l’Homme ne peut pas l’atteindre. Mais si nous reprenons la définition même du bonheur, celui-ci veut dire « bon heur », ‘heur’ venant du latin ‘augere’, signifiant « augure », « présage ». Plus tard le mot « bon heur » signifiera « bonne fortune » et « chance ». Cela veut-il dire que le bonheur est aléatoire, qu’on ne l’obtient pas forcément et qu’on peut le perdre de la même manière par pur hazard ? L’Homme peut-il par un moyen quelconque influencer son propre bonheur ?

L’Homme ne doit pas espérer atteindre le bonheur, auquel cas se serait une « illusion », une erreur d’opinion de penser le pouvoir. L’Homme peut cependant tenter d’améliorer sa condition en suivant un idéal bien réel. Les stoïciens et les épicuriens qui faisaient du bonheur leur but dans la vie, l’imaginait comme un idéal bien réel qui nous donne une direction à suivre pour améliorer ses conditions de vie. La philosophie stoïcienne peut se résumer à cette citation de Sénèque :

« Un bonheur que rien n’a entamé succombe à la moindre atteinte ; mais quand on doit se battre contre les difficultés incessantes, on s’aguerrit dans l’épreuve, on résiste à n’importe quels maux, et même si l’on trébuche, on lutte encore à genoux. ». Pour lui, nous pouvons améliorer notre condition de vie en acquérant un état d’esprit qui nous permettrait de surmonter les moments difficils. Cet état peut s’obtenir lorsque l’on a trouvé sa place et qu’on l’occupe du mieux qu’on peut. En agissant ainsi, nous parvenons à nous rapprocher d’un idéal où nous sommes capables de tout surmonter et où l’on se sent bien.

Les Epicuriens, quant à eux, ont une autre vision de la manière à suivre pour devenir plus heureux. Pour eux, le bonheur est en effet un idéal à suivre qui consiste à savoir profiter des plaisirs de la vie. C’est la thèse des plaisirs d’Epicure. Il faut être capable de renoncer à une satisfaction présente parce que les conséquences seraient trop lourdes et on peut accepter des désagréments présents pour un plaisir plus grand plus tard. Par exemple un élève qui prépare le baccalauréat peut se dire « je vais souffrir pendant des jours donc c’est mal. Je devrais éviter. Mais si je songe à l’immense plaisir que je vais retirer de l’obtention du baccalauréat je me dis que la quantité de bien dépasse celle de mal ». Epicure à dit « Il n’est pas question de chercher le mal pour le mal, mais de chercher un moindre mal en vue d’un plus grand bien. ». L’epicurisme est donc une autre manière de chercher à faire du bonheur quelque chose de réel en évitant le mal

De même, certains philosophes ont défendu l’idée que l’on puisse chercher à être heureux en faisant le bien comme Voltaire qui dit « le bonheur est la seule chose qui double lorsqu’on le partage » et Emerson « : Le bonheur est un parfum que l’on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi-même ». Ces philosophes pensaient qu’il était possible de créer du bonheur en faisant le bien, à la fois sur nous et sur autrui. On retrouve cette idée dans la philosophie Tolèque, avec les quatres accords toltèques. On se sentirait plus heureux en répandant le bien autour de nous. C’est donc un autre moyen de chercher à rendre le bonheur réel.

Le bonheur est donc une notion complexe à laquelle il est possible de donner de nombreuses définitions. Le bonheur peut être considéré comme une illusion étant donné qu’il est impossible de l’atteindre. Cependant, il s’agit aussi d’un idéal qui nous donne une direction à suivre bien réelle, qui peut être basé sur les certitudes et valeurs de chacun. En ce sens, le bonheur est aussi individuel, et il est impossible de donner une manière universelle de chercher à l’atteindre. Chacun peut donc se donner sa propre définition du bonheur et suivre son idéal de vie comme il l’entend. Pour les stoïciens et les épicuriens, il s’agissait de chercher un état d’esprit qui leur permettait de surmonter les moments les plus durs et de savoir profiter de la vie. Pour d’autres comme Voltaire et Emerson, on pouvait chercher à faire le bien autour de nous pour acquérir un état de satisfaction de ce que nous sommes. Pour d’autres encore, il s’agirait peut-être de chercher un lien avec notre monde en découvrant de nouveaux horizons, comme joachim du Bellay et son célèbre poème « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », le tout étant de trouver ce qui nous rend réellement « plus heureux »

Autres moyens de trouver un idéal à suivre qui nous rend plus heureux. Cela peut en effet être lier aux valeurs de chacuns. Faire le bien -> accords toltèques

En ce sens-là, le bonheur est un idéal bien réel qui nous donne une direction qu’il est possible de suivre par plusieurs moyens différents. Le bonheur comme idéal n’est donc pas une illusion car il nous permet d’améliorer nos conditions de vies et de devenir « plus heureux ». Cet idéal peut cependant être interpréter de manières différentes. Les stoïciens voyaient le bonheur comme un état qui nous permet de tout surmonté, les épicuriens comme le fait de savoir profiter des plaisirs de la vie et d’autres encore défendirent que l’on pût chercher le bonheur en faisant le bien. Il est donc possible de faire du bonheur quelque chose de bien réel.

Le bonheur comme idéal, une direction, donc pas une illusion même si l’on ne peut pas l’atteindre.

Que faire ? -> etat ou on peut tout surmonter

 Moment de plaisirs ponctuels, ou l’on se satisfait de ce que l’on se satisfaire de ce que l’on a

 Se créer sa propre définition du bonheurEt si en cherchant le bonheur, cela nous apportait un peu de bonheur ? Aider les autres

 Bonheur bien quelque chose d’individuel qui dépend de chacun

 Bonheur, vivre simplement ?

 Bonheur, se satisfaire de ce que l’on a

 Bonheur = tranquilité, se sentir bien

 Il faut trouver sa place, atteindre l’ataraxie. Bonheur est donc être capable de tout surmonter.

Conclu : De plus, le bonheur est quelque chose d’individuel et comme le dit Kant, il est impossible de donner une définition universelle

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