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HOMO VENENUM EST

Par   •  21 Mai 2020  •  Dissertation  •  6 266 Mots (26 Pages)  •  807 Vues

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         HOMO VENENUM EST(*)

(*) Il est évident que cette expression n’est pas correcte, …mais peut-être est-elle parlante : l’homme étant empoisonné il est aussi un poison…  

L’article d’une enseignante, paru dans la rubrique ‘’Débats’’ d’un journal connu a motivé le propos qui suit. Il évoquait l’angoisse existentielle grandissante qu’elle constatait auprès des jeunes qui lui étaient confiés, écrivant, en référence à la récente épidémie due au coronavirus « Qui nous proposera un vaccin contre ce fléau ». J’ai pensé avoir les éléments nécessaires pour répondre à cet appel. Je les ai, comme j’ai pu, exposés ci-dessous.

AVANT-PROPOS

Il y a maintenant plus de 40 ans une telle angoisse a failli m’engloutir dans ses marécages glauques. Il m’a fallu trois ans pour sortir, à grand peine, la tête des boues suicidaires et prendre une grande respiration. Plusieurs mois se sont encore écoulés, avant que je n’aperçoive une lueur au travers de mes paupières collées par l’égarement. Des savoirs occultes et salvateurs, souvent plus saugrenus les uns que les autres m’ont souvent fait tressaillir d’espoir.

Tout ce temps je l’ai mis à chercher désespérément une éclaircie. Ce qui m’a sans doute sauvé c’est que, au lieu de me contenter de l’éblouissement d’une découverte aux données discrétionnaires, j’ai toujours remis en question les nouvelles révélations, n’acceptant rien surtout quand je sentais ma vigilance fléchir au point de m’arrêter. Ce scepticisme naturel a fait que j’ai voulu confronter la parole des Sages, à laquelle, sous ses nombreuses formes, je me suis assez vite arrêté, aux découvertes des Sciences et notamment des neurosciences. J’ai été émerveillé de trouver dans ces dernières, consultées il est vrai sous des formes de vulgarisation, la confirmation de ce que j’avais découvert dans les enseignements et messages des ‘’Libérés Vivants’’ …libérés ? Mais de quoi donc !?  Bien qu’encore en recherche d’éléments pouvant apporter, malgré tout, matière à remise en question des évidences qui s’imposent à moi, je suis maintenant largement convaincu. Je le suis d’autant que ce n’est pas une doctrine faisant appel aux mystères, aux miracles et à la foi qui emporte cette adhésion, mais la sollicitation de la part d’intelligence la plus sereinement implacable, celle du néocortex froidement analytique qui s’impose…confirmée par une profonde émotion qui tient plutôt d’un sentiment de joie ! Je ne suis donc pas l’adepte d’une secte et mon propos n’est pas de l’ordre du dogme. Je ne me découvre pas investi d’une mission et je ne commercialise rien. Mais je ressens aujourd’hui comme une nécessité impérieuse à partager ce CQFD qui m’empli de son évidence. Ayant examiné cette motivation et ne l’ayant pas ressentie suspecte, voici…

Les considérations qui suivent ne sont basées sur aucune connaissance reconnue dans les domaines des sciences, qu’elles soient exactes ou aléatoires. Elles sont le résultat d’une réflexion qui a accompagné une vie largement marquée par des préoccupations qu’on assimile généralement à "la survie existentielle" - certains diront d’ordre métaphysique - et dès lors par une approche "another way round" de sujets essentiels pour nombre d’entre nous. Un choix délibéré a été fait de ne retenir que les hypothèses qui après un examen, le plus objectif possible tenant compte d’une subjectivité inévitable, m’ont convaincues par rapport à la recherche qui s’imposait à moi. Il n’est pas ou rarement fait référence aux innombrables approches philosophiques, aux hypothèses, théories qui parsèment l’histoire de la pensée et qui sembleraient pouvoir à première vue être adaptées à mes interrogations. Cela ne veut pas dire que je les ai ignorées. Simplement je n’éprouve nul besoin d’en décortiquer et citer les indices que j’aurais pu y trouver pour en extraire ou rejeter des éléments auxquels pourraient s’appuyer mes convictions telles qu’exposées. Celles–ci me sont presque toujours venues au cours de rencontres et de lectures, orientées certes, et qui n’ont sans doute du heureux hasard que le fait que je n’ai pas d’explication évidente à en donner. Mon objectif n’est pas non plus de réaliser un volume d’importance éditable ni de rechercher les effets d’un style particulier.

Tenant compte de ces mises-en-garde, que le Lecteur ne prenne donc rien de ce qui suit pour monnaie sonnante, mais qu’il veuille bien par contre considérer que le propos n’est pas pour autant, ni nécessairement…trébuchant. En toute occurrence qu’Il laisse monter en lui «l’écho signifiant» des sujets abordés. Tant il est vrai que c’est le récepteur qui fait le message, quel que soit la forme dans laquelle celui-ci a été émis.

Une dernière chose. L’aboutissement de cette réflexion est clairement appuyé sur les dits des nombreux Éveillés Vivants qui ont cherché à dessiller leurs semblables quant à la réalité de leur nature. Comment se peut-il que, souvent cités, la réalité factuelle et fondamentale de leur message n’ait pas eu plus d’impact ? Trop simple, trop…évident ? Je pense que seule la capacité de l’homme à résister à un malaise persistant, tantôt gêne, souvent douleur puisse l’expliquer…quoiqu’encore...Une indifférence peut-être ? Un je-ne-veux-pas-savoir ?  Mystère de la nature humaine.

Il se fait que depuis qu’il est question de crise climatique et écologique, et que maintenant que la famille des coronavirus se rappellent à nous, des dizaines de philosophes, savants, penseurs et spécialistes de tous bords ont produit des analyses, remarquables, et avancés des solutions, magistrales, destinées à ‘’sauver la planète’’, (…lisez l’homme), appuyées à des ‘’il faudrait’’ et autres ‘’il suffirait’’…

Pas un seul de ces plans ne sera réalisé

Et cela pour une raison simple. Un grain de sable dont personne ne s’inquiète, empêche la machine humaine de réaliser ce que les caractères remarquables dont elle est pourvue devraient lui permettre. Ce tout petit obstacle, cette gêne infime tient en deux mots jumeaux : identification et dualité.

POURQUOI TOUTE CETTE ANGOISSE ?

En réalité la chose est assez simple…dans son principe, mais complexe dans sa description et surtout dans son assimilation. Tellement simple qu’elle passe sous les radars de notre attention, constamment attirée par la pyrotechnie d’un monde aux mille facettes dans lequel nous nous tenons en pilier centralisateur de toutes les explications. Ce monde, bien que nous ne le percevions pas ainsi est nôtre, exclusivement nôtre.

Il suffit (!) pour comprendre d’examiner attentivement le processus que la Nature a mis en place, au travers de la Sélection de notre génome afin d’en assurer au mieux la survie en vue de sa reproduction. Ce faisant elle a appliqué en le sophistiquant un procédé qu’elle avait déjà essayé sur d’autres primates supérieurs, la conscience rétrospective. Notons au passage que la Nature n’a aucune intention dans le sens où nous utilisons ce mot mais qu’elle est dirigée par une seule évidence, celle d’assurer la continuation de la Vie.

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