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Faut-il chassé les poètes de la cité ?

Par   •  26 Mai 2018  •  1 473 Mots (6 Pages)  •  986 Vues

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II. La politique pourrait se passer de l'art ?

Le problème qui se présente est que l'imitation est nécessaire à la cité, notamment pour les discours où l'homme politique se met en scène, il essaye d'apporter de la conviction dans ce qu'il dit, de mettre du rythme, cela implique un certain « art » de faire des discours. La poésie est un art de rendre un discours vraisemblable, le politique s'appuie sur l'imaginaire, il s'adresse à des êtres pas totalement rationnels, qui écoutent à moitié donc il sait qu'il doit recourir au vraisemblable. Le vraisemblable n'est pas le vrai mais ce qui semble être vrai. La différence entre le discours vraisemblable et discours vrai est qu'il s'en tient au vraisemblable, c'est la critique que fait Callicles à Socrate dans le Gorgias texte III, la philosophie s’intéresse seulement au vrai et devient impuissante politiquement, par exemple a se défendre dans un tribunal comme Socrate, Calliclès aura raison puisque Socrate mourra. Le politique se met en scène et se distingue de l'homme de science, qui lui se fit à la rationnalité, le politique lui se fit à l'émotion. La mine grave et compassé du politique qui vient devant les caméras après les attentats du 13 janvier par exemple, et dans ces circonstances le vraisemblable est nécessaire, le politique est obligé de mettre tout en scène, de produire une émotion pour qu'on soit attentif quand il parle.

La politique peut etre pensée comme réglementation des émotions, pendant l'affaire Dieudonné, ce qui lui a été reprocher c'était qu'il insitait à la haine, de suciter des émotions qui détruisait le lien politique. Cela rejoint le livre Le Politique de Platon, le rôle du politique est de tisser ensemble les émotions des citoyens pour que l'unité de la cité soit sauvegarder. D'un point de vue platonicien il ne faut pas chasser les poètes de la cité et le politique lui même doit se faire poète. Le politique aurait comme fonction de ne pas dissoudre l'ordre social. Pour Platon le problème de l'artiste n'est pas qu'il imite, c'est qu'il produit chez ceux qui l'écoutent un certain désintéressement du vrai.

III. Corruption par l'imitation

L'artiste à tendance à produire en spectacle, des œuvres que l'ont regarde pour elles-même sans se soucier du vrai. L'émotion esthétique éprouvée à la lecture d'un poème, au spectacle d'une pièce de théâtre, d'une œuvre plastique ou de toute autre œuvre d'art,... n'est qu'un leurre, une illusion. Elle renforce l’emprise de la doxa - l’opinion - sur la pensée. Ainsi, par exemple, l’amour de la chanson populaire qui est à l’image des joies et des souffrances de la vie quotidienne, de ses contradictions et incertitudes, contribue à renforcer la doxa comme seul référent. Platon pose ici le problème, les œuvres déshabitue les citoyens du vrai, il n'éduque pas leur désir de vérité, mais une cité ne peut pas se passer de vérité dans chacun de ses actes.

Conclusion

Pour Platon, la philosophie est dans les lois la plus grandes des tragédies, la plus belle des œuvre arts. Si l'imitation n'est pas contraint pour Platon, il y a deux types artistes, ceux qui se complaisent dans le spectacle de leur propres œuvres et ceux qui nous conduisent au vrai. Il ne veux pas chasser l'art de la cité, mais produire un art de nature supérieur qu'il appel la philosophie.

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