Etre heureux, est ce satisfaire tous ses désirs ?

...

On peut atteindre le bonheur également en ayant toujours des désirs, car pour la plus par des hommes, lorsqu’ils sont fondé une famille et qui vivent bien ensemble, ils sont heureux car pour eux, il n’y a pas plus important que leur famille.

L’homme peut être heureux aussi, s’il transforme son réel par des représentations, qui est le fruit de ses désirs, tout en étant inconscient alors qu’il est l’acteur. Il nie le réel et vie dans sa représentation.

Pour autant, ne serait-t-il pas mieux de réguler ses désirs pour vraiment être heureux on lieux de bloqué tout autres désirs par sa volonté, ou encore d’essayer d’atteindre des désirs non nécessaire comme l’amour.

III / La régulation de nos désirs.

Le désir est le moteur de notre existence.

Le bonheur ne peut pas se trouver dans la satisfaction de tous les désirs, mais il ne peut pas se trouver non plus dans leur suppression total, il faut donc les réguler.

Pour mener une vie heureuse, il faut apprendre à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas.

Pour Epicure, la recherche du bonheur exige une maîtrise de ses désirs, par laquelle nous apprenons à réduire nos désirs «naturels et nécessaires » à nos besoins naturels. En effet, il existe 3 types de désirs, les désirs naturels nécessaires (manger, satisfaire les besoins pour ne plus avoir de troubles, viser l’ataraxie et l’aponie), les désirs naturels non nécessaires (l’amour, l’amitié, désire de vérité, de sagesse) et les désirs vains (amour des autres, les honneurs).

Pour que le désir participe au bonheur, Epicure nous propose de les classer et de réguler.

Le classement permet de distinguer les désirs qui procurent de la douleur des autres. La régulation permet de choisir ou de refuser.

Seuls les désirs qui permettent l’ataraxie et l’aponie sont à satisfaire. Pour atteindre l’ataraxie, il faut philosopher. Par le raisonnement on peut se libérer des peurs. Chaque peur repose sur des opinions fausses. Comme par exemple, les hommes ont peur de la mort, et associe la mort à la douleur, mais on ne peut ressentir de la douleur, que si l’on existe.

Epicure ne rejette pas le désir, il conçoit même qu’il peut être le but de la vie, c’est-à-dire l’hédonisme (doctrine dont l'élément fondamental est la recherche du plaisir). Cet hédonisme a longtemps valu des critères à Epicure. Encore aujourd’hui l’épicurisme est confondu avec le plaisir, à tout prix avec l’opulence. Il ne faut pas rechercher le plaisir à tout prix, car il n’y a pas de bonheur sans plaisir, mais il n’y a pas de plaisir sans prudence et modération.

Ainsi le désir peut participer au bien être lorsqu’il est prudent. Il est réfléchi et non déréglé. Pour Epicure une vie heureuse veut dire vie prudente, vie tempérée, vie bonne, vie juste. Etre heureux, c’est donc être vertueux.

La tempérance n’est pas une faiblesse mais une force.

Conclusion :

Pour être heureux il ne faut pas rechercher à satisfaire tous ses désirs. Une telle recherche nous entraînerait dans un cercle vicieux, qui ne s’arrêtera pas car cela ne fera que nous satisfaire d’un bien être passager. C’est pour cela que le seul moyen de trouver le bonheur c’est de réguler ses désirs, être vertueux.

Plus l’H désire,plus il agit, plus il est joyeux, plus il peut contrôler son désir.