Dissertation de Philosophie sur Spinoza
Par Christopher • 8 Décembre 2018 • 1 398 Mots (6 Pages) • 880 Vues
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Mais pourquoi notre corps à besoin de ce plaisir ? Ce que Spinoza à tenté de nous expliquer. Notre corps est composé de parties, beaucoup de parties, qui ont une nature, et donc par conséquent une fonction différente. Certaines parties auront des besoin naturelles, qui seront réguliers, variés (manger boire dormir) tandis que d'autre aurons des besoins irréguliers plus ou moins fort (se reproduire, aimer), qui feront plus appels à des sentiments, à cette envie de plaisir. Ces besoins et sentiments, sont essentiels à notre fonctionnement et notre corps en à besoin. Notre corps et d’ailleurs tout à fait capable de réclamer ces besoins et sentiments et de les recevoir, puisque c'est dans sa nature, nature qu'il est capable de suivre. Spinoza voit ce fonctionnement comme une « ordonnance de la vie » . Une ordonnance c'est l'action de disposer ou d'arranger selon un ordre, un ensemble d’éléments » ici, l'ordonnance de la vie est l'ensemble de besoins et de sentiments donc le corps à naturellement besoin. Cette ordonnance de la vie d’après Spinoza est « parfaitement d'accord avec nos principes et avec la pratique commune » nos principes, sont les principes selon lesquels nous vivons, notre but en quelques sortes. Grandir, notre besoin de bonne santé pour une bonne croissance, notre plaisir de découverte. Étudier pour travailler, notre besoin de connaissances, notre plaisir de progression. Aimer et se reproduire notre besoin d'amour, notre plaisir d'aimer quelqu'un de construire une vie avec lui et d’élever des enfants. La pratique commune, désigne la globalité des principes, auxquels nous sommes censer tous obéir (grandir, aimer, élever etc). Nos besoins, nos sentiments, nos plaisir, correspondent parfaitement au but de notre vie et aux étapes que nous devons traversées.
Pour conclure, Spinoza met en parallèle le plaisir et l'usage qu'en font les hommes, grâce à l'éloge qu'il en fait. En considérant ce plaisir comme nature, mais divin, un homme qui se fait plaisir est un homme sage, et en l’incluant parfaitement dans les étapes et le but de vie des hommes. Donc pour Spinoza, le plaisir ne peut être confronter aux hommes et avoir un impact négatif sur l'être puisqu'il est déjà encrer dans leurs vies. Il s'agit donc d'en faire un usage positif et non excessif pour ne pas basculer dans le dégoût et devenir comme l'envieux.
Nous pouvons aussi nous demander si le plaisir qui nous conduis à l'homme sage, son bon usage ne serait-il pas exclusivement réserver à l'homme emplit de sagesse ?
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