Dissertation de philosophie sur le Désir
Par Raze • 28 Décembre 2017 • 1 220 Mots (5 Pages) • 760 Vues
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Selon Marx, le désir nait de la comparaison aux autres. « Nos besoins et nos jouissances ont leur source dans la société » Marx explique que lorsqu’un individu désire quelque chose, cela vient de la pensée de la société et non du goût ou de l’affection de l’individu. Autrement dit, dans sa thèse, Marx cherche à expliquer qu’un individu ne désire pas quelque chose parce que cela lui plait mais il désire quelque chose en fonction de ce qu’en
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pense la société. Pour lui, le désir est relatif au contexte socio-économique, une même quantité de richesse peut être satisfaisante ou non selon qu’elle est supérieure ou inférieure aux richesses possédées par les autres. Les individus vivent en fonction des autres, et se comparent aux autres, il explique son idée avec cette citation, tirée de Travail salarié et Capital « Qu’une maison soit grande ou petite, tant que les maisons d’alentour ont les même taille, elle satisfait a tout ce que, socialement, on demande à un lieu d’habitation. » Ici, il reprend le fait que si la maison d’un voisin fait la même taille que celle d’un individu quelconque, il n’aura pas de désir, alors que si la maison de ce voisin s’agrandit, il faudra donc agrandir la sienne en conséquence car l’individu va alors désirer agrandir sa maison. A travers cette thèse, Marx exprime qu’à la différence de la satisfaction biologique, la satisfaction sociale est une jouissance symbolique pour l’individu.
Selon Rousseau, on ne peut pas être heureux si on ne désire plus. D’après lui, la jouissance est le plaisir accompagnant la satisfaction d’un désir. Lorsque Rousseau dit « Malheur à qui n’a plus à désirer ! » dans La nouvelle Héloïse pour lui, l’homme perd tout ce qu’il possède, car on jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère ou désire, et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux, pour lui, le bonheur est dans le désir et non dans la possession d’un objet. Rousseau dit : « Tant qu'on désire, on peut se passer d'être heureux » dans La nouvelle Héloïse, selon lui, un individu est heureux lorsqu’il désire quelque chose, mais il affirme que l’on ne peut être heureux si on ne désire plus, puisque le fait de désirer permet a l’individu de satisfaire un plaisir. Il faut se donner la peine de désirer pour prendre plaisir au désir car il n’est pas supportable de se priver du plaisir de désirer.
Ainsi, nous avons pu remarquer qu’en fonction des philosophes, le désir n’est ni nécessaire ni contingent, mais chacun d’eux a une vision différente de ce qu’est le désir et comment celui-ci est ressenti et vécu par les individus. C’est pourquoi le désir peut être considéré comme l’essence même de l’homme puisque chaque homme a sa vision du désir.
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