Dissertation Philosophie : « L’Homme doit-il craindre que la machine pense à sa place ? »

...

tout un mécanisme, elle agit par automatisme, elle implique un « aveuglement causal ». Une machine fait ce qu’on lui dit de faire, elle analyse et traite l’information et nous donne une réponse, elle n’existerait pas sans l’homme, si on ne lui demande pas quelque chose elle n’existe pas, on pourrait dire qu’elle est comme mise sur « arrêt » lorsque nous n’avons pas besoin d’elle, elle attend qu’on lui demande de faire quelque chose pour exister. Néanmoins la machine reflète l’intelligence de l’Homme, en effet grâce à elle nous avons pu faire de nombreuses découvertes, mais si l’humain n’existerait pas, la machine n’existerait pas non plus, elle est l’aboutissement des connaissances de l’Homme, elle permet à l’humain de progresser, elle n’est qu’un complément pour l’humain. De plus, elle agit sans comprendre ce qu’on lui demande, par exemple si on lui demande de nous dire ce qu’est un arbre ou de nous afficher un arbre, elle le fera, mais ne saura pas ce qu’est un arbre, elle donne toutes les informations qu’on lui demande sans comprendre. En effet comprendre est le fait de saisir par l’esprit ou par l’intelligence, une action, des paroles, … en interagissant avec une personne, en pensant, en réfléchissant, c’est le cas pour l’humain or, une machine ne possède pas d’esprit et ne représente que l’intelligence artificielle, ainsi nous pouvons encore dire que la machine ne comprend absolument rien (on sait que l’intelligence artificielle a été créée par l’Homme donc on peut encore dire qu’elle n’existe uniquement grâce à l’Homme). D’ailleurs, la machine a été créée par l’Homme, et l’Homme peut éteindre, arrêter tout ce qu’il crée, l’être humain crée, programme et alimente la machine. La machine ne comprend pas, elle ne pense pas, en effet comme vu précédemment la machine traite, calcule… Cette fois-ci, si penser serait seulement comprendre alors l’Homme ne devrait pas craindre que la machine pense à sa place car elle en est incapable, elle intègre et assimile des données sans les comprendre. Cependant la machine n’est pas uniquement synonyme de progrès, elle est aussi synonyme de danger.

Enfin, la machine est basée sur les jugements, les pensées ou encore les intentions de son créateur, en effet elle peut simplifier la vie mais elle peut aussi être un facteur de risques. La machine est un objet technique crée par l’Homme, l’humain peut juger si oui ou non cet instrument pourra répondre à ses attentes. De même qu’un objet obtient tout son sens grâce à l’Homme, or un objet diffère d’un être humain, un être humain n’existe que par lui-même alors qu’un objet nécessite le jugement d’un humain pour exister. En effet juger est le fait de se faire une opinion sur quelqu’un ou sur quelque chose, ou bien le fait de considérer si quelque chose est vrai ou non. Par ailleurs, on ne peut pas demander à une machine ce qu’elle pense sur un sujet car elle ne pense pas, elle ne comprend pas, elle exécute les ordres de l’être humain. D’une autre part, une machine s’arrête quand c’est impossible, elle ne juge pas moralement, en effet la machine n’est pas capable d’adapter un comportement au bien ou au mal, … mais c’est son créateur qui lui impose son comportement, elle reçoit une éducation morale par son créateur, c’est-à-dire qu’elle développe ses intentions. Cependant est-ce moi qui détermine la machine ? Ou est-ce la machine qui me détermine ? D’une part ce sont les machines qui augmentent la puissance de l’homme mais dans des proportions inimaginables et qui entrainent la déshumanisation, en effet le système électronique d’une machine agit de façon autonome mais il influence les jugements de l’Homme. Pour autant on ne peut pas nier le fait que la délégation de nos jugements aux machines soit dangereuse, en effet l’humain est responsable de l’utilisation de machines dangereuses, c’est lui qui cause la crainte des machines, par la création de machines incontrôlables. Nous retrouvons un certain décalage entre la machine produit de l’Homme et la machine indépendante de l’Homme, en effet ce décalage implique le doute, la peur ou encore le risque. Ici, si penser serait de juger alors cela impliquerait une morale, des valeurs, or une machine ne juge pas, elle « subit » les jugements de l’Homme ce qui implique qu’elle soit dangereuse ou non. L’Homme ne doit pas craindre que la machine ne pense pas à sa place, car c’est lui qui lui impose ses jugements, sa morale, ses valeurs ou encore ses normes, mais d’un autre côté la machine peut être synonyme de massacre si les intentions de créateur sont mauvaises.

Pour conclure, la machine a été créée par l’Home pour l’aider dans sa vie de tous les jours, cependant celle-ci peut nous dépasser à un certain moment. De plus, l’Homme crée la machine et, la machine crée l’Homme du futur, l’humain est ainsi coincé entre sa propre vie et les machines. Cependant si l’Homme craint que la machine pense à sa place alors, il craint lui-même car il est à l’origine de la création des