Desirer est ce necessairement souffrir?

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Le désir peut être considéré comme un manque, mais également comme l’énergie qui est déployée par l’homme pour satisfaire ce désir car celui-ci fera tout pour le satisfaire et donc ne pas connaître la frustration ou encore le manque. En ce sens, on peut dire que le désir est le moteur de l’action humaine. Le désir ne dépend pas de l’objet auquel il s’applique, mais il est la puissance même de l’homme qui va persévérer dans son être qui fait donc l’effort de déployer toute sa puissance pour ne pas sombrer dans la souffrance. On peut alors dire que désirer consiste à être, à agir ainsi qu'à devenir ce que l’on est. L’homme qui désire se synchronise avec lui-même, il ne subit pas seulement une nécessité mais devient acteur de son existence. Réaliser ce qu’on est implique d’abord qu'on puisse se connaître nous-même. Le désir devient alors tributaire de la connaissance de soi..

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Ainsi on peut tendre vers un désir sans souffrance, dans la mesure où l’on travaille sur la connaissance de celui-là. Mais nous désirons trop même voire mal, c'est également à cause de ce problème là que la frustration peut être éprouvée.

Alors qu'en tant qu’être humain ce que l’on attend du désir c’est le plaisir. Le sujet nous invite à penser que non seulement le désir ne nous empêche pas de souffrir, mais il est également étroitement lié à la souffrance et à la frustration. En somme, le désir ne doit pas être considéré par rapport à son objet tel un manque, mais en tant que tel, comme mouvement permettant à l’homme de se réaliser. La première condition n’est plus alors de distinguer un bon ou un mauvais objet de désir, mais de prendre conscience de ses propres désirs afin de surmonter le conflit principe de réalité,principe de plaisir. Il faut également sélectionner ses désirs par rapport au fait qu'ils soient vraiment nécessaires ou non. Nous pouvons alors renoncer à certains désirs sans passer à côté du bonheur.

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