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DM de philosophie sur la culture

Par   •  21 Novembre 2018  •  1 815 Mots (8 Pages)  •  698 Vues

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Mais pouvons-nous cependant lui échapper ? Ne sommes-nous pas comme dit précedemment des êtres de culture ? Il nous faut non pas tout accepter au nom de la culture mais en trouver une qui puisse réconcilier nature et culture.

III-Trouver une culture qui essaie de réconcilier nature et culture

A-Relativisme culturel

B-L’échappement et le retour à soi

III-A-

Échapper à toute culture semble voué à l’échec. Il reste alors à examiner un autre sens des termes. « Se cultiver » signifie « sortir de soi » ou, selon Hegel, « s’aliéner » pour revenir à soi en se considérant différemment. Cette idée engage une vision alternative de la culture et de l’idée d’échappement. Se cultiver est un processus grâce auquel nous pouvon acquérir des connaissances construisons notre jugement. L’école par exemple, nous donne la possibilité de nous instruire dans plusieurs matières extrêment variées allant des mathématiques, à la biologie jusqu'à la sociologie. Celui qui voyage s’ouvre aussi à la diversité tout en réalisant ce qu’il y a de commun ou d’universel entre chaque individu. Un homme qui choisit d'être cultivé est apte à saisir le sens des différences mais aussi l’existence de ressemblances entre les sociétés. Se cultiver signifie simultanément défendre ce que l'on est mais aussi s’ouvrir sur ce que sont les autres. Il faut comprendre qu'ici, que nous n'avons pas à accepter quelque chose au nom d'une quelconque culture mais bien de l'utiliser pour pouvoir nous épanouir. Elle est cependant indispensable sinon nous serions tous des « Victor de Laveyron », Homme biologiquement mais animaux par nos comportements. Elle doit accompagner nos choix mais pas nous contraindre.

III-B-

Cette difficulté de comparer les cultures, leurs modes de pensée a eu des effets sur la compréhension de celle-ci. En effet, par opposition à l'ethnocentrisme, s'est crée le relativisme culturel. Elle repose sur une thèse qui soutient que les croyances et les activités mentales d'un individu dépendent de la culture à laquelle il appartient : il importe de reconnaître la diversité des cultures ainsi que leur égale dignité. Cette reconnaissance s'accompagne d'une tolérance à l'égard des autres cultures, car elle veut comme principe une impossibilité de juger moralement les actes d'un Homme. Par exemple, la pratique de la polygamie au Moyen-Orient ou du canibalisme en Océanie dans certaines tribus n'est pas une marque de sauvagerie, de barbarie mais fait partie intégrante du mode de fonctionnement d'une société donnée. Le relativisme culturel énonce des normes et des règles morales qui changent d'une culture à l'autre. Il n'existe donc pas de modèle culturel universel : les normes ne sont ni absolues ni universelles, mais le résultat de coutumes et de pratiques sociales. Aussi ces règles ne peuvent-elles être comprises qu'à l'intérieur de la société où elles ont pris forme. L'Homme ne peut tout accepter au nom de la culture car il existe pas une mais DES cultures et aucune d'entre elle ne serait être absolue, supérieure à telle point qu'elle devrait guider nos choix, nos actions.

CCL : Néanmoins, le relativisme culturel pose problème : cette attitude risque de nous amener à accepter des comportements que l'on condamnerait par ailleurs, comme la cruauté. La solution pourrait consister à suspendre tout jugement moral dans le cadre de l'étude des populations, et à refuser de penser les cultures sur le mode du progrès ou de l'évolution, tout en maintenant par ailleurs l'exigence du respect de la dignité de l'être humain comme idéal. La culture n'est pas une entité supérieure et si elle entre en conflit avec d'autres, alors il semble légitime que la morale et la justice, la plus impartiale possible puisse faire comprendre et limiter l'hybris de celle-ci car si la culture nous façonne, elle ne doit nous détruire.

Peut-on tout accepter au nom de la culture ?

A première vue, il semble évident que nous devons tout accepter au nom de la culture. En effet, au sens anthropologique et ethnologique, cela correspond à nos institutions, à notre société en générale. Il est cohérent de penser que nous devons nous y plier car sinon la vie entre homme serait certainement compliqué.

Cependant, doit-on entièrement accepter tout ce que nous impose la culture ? Est-elle une entité supérieure à laquelle nous devrions nous soumettre ? D'aucune manière. Nous pouvons lui donner notre consentement mais nous soumettre à chaque instant serait utopique et même destructeur pour les individus.

La question pose donc problème : la culture est fondatrice de notre société mais si nous nous y plions entièrement, nous nous nuisons directement.

Dans quelle mesure l'Homme doit-il accepter quelque chose au nom de la culture ? Est-elle suffisament importante pour nous contraindre ?

En somme, pouvons-nous tout accepter au nom de la culture ?

Nous tenterons d'y répondre en trois étapes. La première qui consistera à voir que oui nous pouvons tout accepter au nom de la culture car nous somme nous-mêmes des êtres de culture et qu'elle nous façonne. Puis la seconde que la culture finit par nous nuire, nous détruire et qu'enfin, il peut-être intéressant d'en trouver une qui puisse allier culture et nature.

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