ADM1400, TN1, théories de l'organisation
Par Ninoka • 22 Octobre 2018 • 1 920 Mots (8 Pages) • 809 Vues
...
Ai-je l’impression d’avoir été le rouage de cette machine ? La réponse est certainement oui. Je suis celle qui a fait naître cette entreprise, l’a fait grandir et fonctionner selon les règles que j’avais établies suivant les normes du Ministère de la Famille.
Mon organisation ne peut être nommée bureaucratique car l’ensemble des tâches sont réalisées par une personne uniquement allant du domaine décisionnel jusqu’aux tâches de manœuvre, donc difficile d’y avoir une hiérarchie au sein de l’entreprise,
Ma machine a été créée avec les gens avec qui j’ai dû être en contact, soit les enfants ainsi que leurs parents qui ont dû s’adapter aux règles de l’entreprise. Par exemple un enfant faisant de la fièvre ne pouvait fréquenter mon établissement pour éviter la propagation de virus, donc les gens doivent d’adapter à la machine et non l’inverse.
Les effets pervers de la mécanisation pour ma part étaient que le travail jour après jour était routinier, ennuyant et désintéressant, les journées étaient toutes semblables à quelques détails près. Il était malheureusement impossible de briser cette routine car une stabilité est absolument indispensable pour le bien-être des enfants dans ce domaine.
Étant l’unique membre de mon organisation ou presque, il en ressort que je me suis lassée de gérer ce type d’entreprise, devenue ennuyante au fil des années ce qui a résulter par la fermeture définitive de l’entreprise en 2012.
Tel que mentionné précédemment, la structure mécaniste est nécessaire dans ce type d’environnement, il en est de même pour les centre de la petite enfance, et les garderies privées ou non. Dans les établissements plus grands les tâches peuvent toutefois être plus variées et moins mécanisées étant donné le volume de clientèle et les enfants étant répartis par groupe d’âge aide à rendre le travail plus diversifié donc moins routinier.
Mon organisation vue comme un organisme
Les besoins de mon organisation comblés étaient l’autoréalisation, car j’ai réussi à implanter une entreprise légèrement rentable et par conséquent cela a fait en sorte de combler un sentiment d’estime de moi-même par ma réussite. Le besoin d’appartenance social est difficile à combler étant donné le nombre de personnes côtoyé au quotidien. Le besoin de sécurité étant nul, il fallait faire des économies par moi-même et aller avec le régime public d’assurance et le seul cheminement de carrière possible était une expansion, c’est-à-dire une affiliation avec un CPE ce que je ne souhaitais pas. Le côté physiologique était comblé en parti, compte tenu que je dirigeais l’entreprise donc je ne devais côtoyer d’autre personne que les enfants et quelques minutes par jour seulement avec les parents donc ambiance de travail plutôt agréable.
Sécurité d’emploi très minimale, les parents se devaient de me donner deux semaines d’avis s’ils voulaient quitter le service de garde.
L’environnement était un système plutôt fermé car le service de garde était davantage axé sur les règles internes. Cette approche est nécessaire dans ce secteur d’activité, un environnement ouvert aurait été souhaitable mais compte tenu de la taille de l’organisation cela était impossible.
L’environnement était plutôt stable, car peu de variation de clientèle, du moins dans les débuts. Toutefois, cela devint légèrement plus complexe quand j’ai démarré la halte-garderie car il y avait plus de va-et-vient de clientèle. Par sa nature et sa structure mécaniste je peux affirmer avec certitude que l’environnement était simple.
L’entreprise était mécaniste car l’environnement était relativement stable sans trop d’évènements imprévisibles dans l’ensemble. Les services donnés étaient efficaces, les tâches étaient clairement définies, ainsi que l’autorité facilement identifiable. L’engagement envers les responsabilités tenait largement compte de mon propre emploi.
Les organisations concurrentes à la mienne étaient sans doute organisé de façon similaire, donc aussi stricte, car ce domaine se doit d’être géré de cette manière. Mon entreprise était de l’espèce bureaucratie mécaniste et, elle était efficace car les tâches et le milieu étaient simples et stables.
Mon organisation a su s’adapter à l’environnement en changeant légèrement la vocation de l’entreprise au cours de son existence. Pour la concurrence, je ne peux malheureusement me prononcer car je n’étais avec personne de mon secteur qui aurait tenté de s’implanter donc, je ne dispose d’aucune donnée à cet effet.
Au départ je n’accueillais que des clients à temps plein, par la suite j’ai ouvert la porte à un nouveau type de clientèle, afin d’aider les clients qui n’avaient besoin que de service occasionnellement sans aucune entente ou contrat, mon entreprise a su s’adapter à l’environnement.
Mon organisation vue comme un cerveau
Comme je traite d’une entreprise de petite taille le seul mécanisme qui organisait tout, part de mes connaissances générales et de mes recherches en cas d’incertitude. Les informations privilégiées étaient tout ce qui se rapportait au soin de l’enfant, la psychologie etc. Évidemment dans mon cas, j’avais accès à toutes les informations de l’entreprise et la diffusion de l’information se faisait de façon informelle.
Toutes les décisions étaient prises par moi-même, certaines prises par instinct par exemple : quand vient le temps de combler une place vacante dans le service de garde et qu’il y avait plus d’un client intéressé, mais aussi de par mon expérience de vie en tant que parent, de mes formations dans le domaine ainsi que mes recherches concernant le travail. Je fonctionnais de la même manière lors de prise décisionnelle dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle.
La formation en continue était très importante, autant pour être à jour pour tout ce qui touche la petite enfance, que dans les cours de premiers soins. L’objectif étant de démontrer un certain professionnalisme auprès des parents-utilisateurs, car une éducatrice à jour niveau formation démontre un intérêt pour son métier.
Les obstacles nuisant à la formation étaient principalement le budget, car les formations gratuites n’existent pas et ces dernières sont assez onéreuses ainsi que le manque de temps, les heures libres pour la formation par semaine étaient très
...