Essays.club - Dissertations, travaux de recherche, examens, fiches de lecture, BAC, notes de recherche et mémoires
Recherche

Organisation des plantes à leurs et vie fixée.

Par   •  31 Mai 2018  •  1 516 Mots (7 Pages)  •  448 Vues

Page 1 sur 7

...

A la périphérie des fleurs, on trouve les sépales qui sont souvent verts avec l’apparence de petites feuilles et qui constituent le calice. Puis on trouve les pétales de formes et de couleurs très diverses qui composent la corolle. Ces deux couronnes externes protègent les couronnes d’organes reproducteurs situées au centre.

Les étamines, organes mâles de la fleur, sont faites d’un filet (fine tige) portant les anthères (sac à pollen). Enfin, le pistil (le plus au centre de la fleur) est l’organe femelle de la fleur et contient les ovules répartis dans plusieurs loges appelés carpelles.[pic 2]

Source : http://m.pourcher.free.fr/files/cours/TS-THEME1A-Chapitre-5-La-vie-fixee.pdf

- La reproduction des fleurs.

Si les grains de pollen produits par les étamines se déposent sur le pistil d’une fleur de la même espèce, ils germent : un long tube pollinique contenant le gamète mâle pousse dans le pistil jusqu’à un ovule pour le féconder.

Après fécondation, les ovules se transforment en graines et les ovaires en fruits : les pétales flétrissent, le pistil grossit et le plus souvent c’est lui qui engendre le fruit contenant les graines.[pic 3]

Source : http://m.pourcher.free.fr/files/cours/TS-THEME1A-Chapitre-5-La-vie-fixee.pdf

De nombreuses fleurs sont hermaphrodites (possèdent étamines et pistil) et peuvent donc théoriquement pratiquer l’autofécondation. Cependant, une fécondation croisée présente l’avantage de produire la diversité génétique. L’évolution a fréquemment favorisé l’apparition de mécanismes empêchant l’autofécondation ou favorisant la fécondation croisée.

- La vie fixée impose le transport du pollen et des graines.

- la dispersion du pollen par les animaux résulte d’une coévolution.

La fécondation croisée impose le transport du pollen. Certaines espèces sont pollinisées grâce au vent (anémogamie) ou à l’eau (hydrogamie) mais, par ces moyens de transport, seule une petite partie du pollen produit sera déposé sur le pistil d’une fleur de la même espèce.

Le transport est plus spécifique quand il est réalisé par un animal (zoogamie). Ces relations étroites se sont construites au cours de l’évolution : les fleurs ont développé des caractères attirant les animaux (odeur, couleur, nectar) et les animaux pollinisateurs ont développé des organes adaptés à l’accrochage du pollen (poils, peignes, etc.). On a donc ainsi une coévolution, dans laquelle les adaptations des deux espèces partenaires s’influencent mutuellement. On constate alors des adaptations parfois très étroites entre les dispositifs développés par la plante et les insectes pollinisateurs.

- la dispersion des graines par des animaux : résultat d’une coévolution.

Après la fécondation, la fleur se transforme en fruit et les ovules fécondés en graines. Ces dernières peuvent se retrouver à terme sur le sol et germer, donnant naissance à un nouvel individu. Sans transport, les graines ne peuvent éventuellement germer qu’au pied de la plante mère. La colonisation de nouveaux milieux est alors limitée et les nouveaux plants subissent la concurrence de leurs parents pour l’accès à la lumière et aux ressources du sol.

L’eau ou le vent peuvent transporter les graines de certaines plantes. Des animaux transportent graines ou fruits accrochés sur leurs poils ou leurs plumes ; d’autres consomment les matières organiques des fruits et rejettent dans leurs excréments des graines capables de germer. Là encore, la collaboration entre animal disséminateur et plante produit souvent une coévolution se traduisant par des relations parfois très spécifiques et étroites entre les deux partenaires.

Conclusion :

La vie fixée à l’interface entre deux milieux, le sol et l’atmosphère, implique que les plantes ne peuvent se déplacer ni pour chercher des substances nutritives, ni pour se défendre contre les agressions extérieures, etc. Au cours de l’évolution, différents processus lié à l’alimentation (surfaces d’échanges grandes, systèmes de conduction des sèves), à la protection (contre les prédations, les agressions du milieu ou les variations saisonnières) ou la reproduction (collaboration animal-plante pour la pollinisation et/ou la dispersion des graines) ses sont mis en place et ont été sélectionnées pour permettre l’adaptation des plantes à la vie fixée.

...

Télécharger :   txt (10.5 Kb)   pdf (49.5 Kb)   docx (15.8 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur Essays.club