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L’intérêt de la psychanalyse

Par   •  24 Juin 2018  •  1 849 Mots (8 Pages)  •  625 Vues

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nerveuse ne se dévoile au grand jour, la répression des pulsions reste quand même néfaste pour un individu : cette répression va à l’encontre de la vie. La force d’un individu est tout d’abord régit par son instinct animal : réprimander cet instinct ne fera que restreindre le potentiel de l’individu, borné sa vie à des comportements acceptables socialement (la « normalité exigée ») et l’empêcher de jouir pleinement de ses capacités innées. Au final, l’individu devra vivre sous une contrainte perpétuelle, et va donc ressentir une frustration quotidienne : l’individu ne sera alors pas heureux.

Tout ceci est vrai si l’on pense que la théorie de Freud est correct. Mais cette théorie est parfois contestable. Le philosophe Sartre, par exemple, considère que cette théorie n’est que « mauvaise foi », que c’est un refus d’assumer sa responsabilité. Pour lui, tout être humain est libre de faire des choix, ce que l’on fait, et de ce que l’on veut : personne ne nous obligea faire ceci ou a faire cela. Il serait donc étrange de dire que l’inconscient intervient, sauf lors du sommeil ou lors d’une séance d’hypnose. On a toujours conscience de nos actes. On peut donc trouver que la théorie de Freud n’est pas toujours aussi solide qu’elle n’y parait. Dans la même optique, cette théorie n’est pas vraiment scientifique, elle ne repose que sur une généralisation de quelques observations cliniques et n’a pas été mise en place sauf par induction (on part de l’effet à la cause et non l’inverse). Et, elle ne repose sur aucune preuve observable. C’est donc de la philosophie, ce n’est alors pas une science, bien que Freud essaie de la faire paraitre. Si cette théorie est fausse, alors ces critiques de l’éducation dite « classique » ne sont alors pas totalement fondées.

Freud propose une alternative à l’éducation « répressive », celle de la sublimation. Avec la psychanalyse, Freud montre que les pulsions sexuelles et les pulsions agressives ne sont pas de simple « maux » à éradiquer : « Elle peut aussi enseigner quelle précieuse contribution à la formation du caractère fournissent ces instincts asociaux et pervers de l’enfant ». Nous sommes tous nés dans un état primitif, régis uniquement par nos instincts. Ces instincts sont des forces innées que nous offre la nature. Les négliger ou encore vouloir les supprimer n’est pas très astucieux. Freud affirme qu’ils permettront à chacun de se créer un caractère. Essayer de les supprimer reviendrait presque a complètement renoncer à la vie. L’homme est aussi prédateur dans le cycle de la vie. Il dispose de forces innées, le tout est de savoir correctement les exploités, sans franchir la limite du socialement incorrect.

Ces pulsions, « … s’ils ne sont pas soumis au refoulement, mais sont écartés par le processus dénommé sublimation de leurs buts primitifs vers des buts plus précieux ». Freud a une solution qui est simple et efficace. Il propose la sublimation de ces pulsions vers d’autres formes d’expressions socialement acceptables. Un enfant qui a un caractère violent ou aggressif peut exprimer ses pulsions agressives dans un sport tel que la lutte, ce qui va soulager son excitation. Cette méthode va aussi le contraindre à respecter des règles de bonne conduite. Cette méthode éducative est, moins éprouvante que le refoulement perpétuel résultant de la méthode répressive, l’individu ne souffre pas, étant donné qu’il soulage pleinement ses désirs,il ne ressent donc aucun malaise psychique. De plus, cette méthode est plus efficace que la méthode par répression, l’individu adhère pleinement à la société. L’individu est à la fois intégré et heureux, il peux jouir pleinement des plaisirs de la vie.

Pour continuer, Freud dit ensuite :" Nos meilleures vertus sont nées comme formations réactionnelles et sublimations sur l’humus de nos plus mauvaises dispositions ". Il veut grâce a cette phrase, dire au lecteur que c’est par la sublimation que l’homme s’adonne à des activités vertueuses. C’est la canalisation des pulsions vers d’autres formes d’expression qui ont amener l’homme à la pratique des activités ludiques. L’individu gagne en capacité, physique et mentale. L’éducation par sublimation, pour Freud, va effectuer son travail d’humanisation, et va aussi améliorer l’existence de l’homme.

Freud conclut " l’éducation devrait se garder soigneusement de combler ces sources fécondes et se borner à favoriser les processus par lesquels ces énergies sont conduites vers le bon chemin. ". Il finit ici en conseillant la sublimation comme méthode. Il donne un conseil et ne semble pas vouloir en faire une nécessité. Il ne veut pas que celui qui lit le texte se méprenne sur ses intentions : Freud ne critique pas l’éducation, mais le moyen employé pour éduquer. Il reformule et propose sa méthode. Il n’est pas assurer qu’un enfant au comportement violent se maîtrise en pratiquant un sport, ses pulsions peuvent être très fortes, il lui faudra parfois plus que ça. Pour pratiquer une activité, il faut soit du temps, soit de l’argent, soit les deux à la fois. Un personne avec peu de ressource et obligé de travailler continuellement, n’aura ainsi aucun moyen de sublimer ses pulsions. Et, par conséquent, si l’on vient à imposer cette méthode comme méthode comme méthode éducative universelle, certains se retrouveraient tout simplement démunis d’éducation.

Freud tente de raisonner en véritable scientifique, sans spéculations et avec preuves à l’appuie : il prône et utilise efficacement sa science, c’est-à-dire, la psychanalyse. Il ne critique aucune méthode en soi, il exprime juste son avis. Freud s’appuie sur sa propre création, sa « science de la psychanalyse ». Sa théorie n’a aucune base scientifique, n’est qu’une simple hypothèse. Sa théorie repose entièrement sur la relation entre le psychisme et l’éducation. Sa méthode de l’éducation par sublimation

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