Les repas festifs
Par Stella0400 • 5 Juillet 2018 • 1 329 Mots (6 Pages) • 572 Vues
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Aujourd’hui, le rapport à la nourriture est très différent. Lorsque l’on décrit un repas de fête, bien que la viande ait son importance, elle ne sera pas l’élément LE plus important. Pain, salade et dessert existent, ils ont leur rôle, leur importance, leur qualité, et on fera l’éloge du travail et des techniques utilisés pour arriver à ce résultat.
De plus les décors méritent notre attention aussi. On prendra en compte la beauté de l’endroit, que ce soit pour boire dans un lobby, manger dans un restaurant ou encore choisir une salle pour un heureux évènement. On se sentira bien dans un endroit propre, au décor frais et actuel.
Il faut noter aussi la quantité de viande ou de poisson qui étaient servi anciennement. Aujourd’hui on ne servira pas cinq plats de viandes différentes. Un en général, deux lors de belles prestations. De même il sera impoli de présenter à une personne un plat trop copieux, qui ressemblerait à la quantité nécessaire pour toute une table. Un adulte mangera deux tranches de viandes, et non pas l’équivalent d’un poulet entier.
Pour ce qui est de la boisson, il sera plus chic de présenter un vin de bonne qualité, en quantité mesuré, que d’avoir plus de volume sur un vin nettement plus médiocre. Le but n’est pas forcement (à part chez certains jeunes…) de boire jusqu’à se souler, mais plutôt de boire doucement et de profiter de la finesse de chacune de ses gouttes.
L’élégance du repas de fêtes, ne se représente donc plus de la même manière de nos jours, et les fonctions de cette réunion ne sont plus les mêmes non plus.
En effet, le repas permettait à l’époque de montrer une certaine face. Le faite de servir de la viande en quantité et du vin à flot était une façon de montrer une certaine noblesse, contraire au mode de vie de la classe moyenne à cet époque. Aujourd’hui, l’industrialisation à fait baisser les prix, la classe moyenne française veillera à avoir sa quantité de protéine journalière pour être en bonne santé, et mangera donc de la viande en semaine, même si ce n’est pas tous les jours.
On préfèrera inviter, pour se retrouver entre amis, pour fêter un heureux évènement, que ce soit un anniversaire ou un mariage.
Le monde a été normalisé depuis. Il n’est plus question de boire, manger à en tomber malade, se déshabiller et faire du bruit quitte à déranger les voisins, même à des heures tardives.
La fête est vécue différemment en fonction de la classe d’âge et de l’appartenance sociale. Toutefois, même si elle n’est pas toujours la solution pour s’autoriser tous les excès, elle reste le moyen de casser la routine, de fêter un évènement ou tout simplement de pouvoir se détendre avec de la famille ou des amies de même milieu.
Alors que la nourriture est plus abondante à notre époque, nos besoins semblent plus simple et l’on prendra même plaisir à se retrouver pour déjeuner un dimanche, boire un coup un soir, ou encore discuter autour d’un gâteau fait maison. Ce n’est pas ce que l’on appelle un « repas festif » Dans ce cas, c’est le côté chaleureux et amicale qui prendra le dessus.
On se retrouve en générale entre personne de même classe social, amies du bureau ou belle famille, et la gêne de ne pas vivre comme les personnes des « beaux quartiers » n’existe pas.
Pour conclure, les repas de fêtes ont nettement évolué entre le XIXème et le XXIème siècle. De nos jours la qualité prend le dessus sur la quantité, et il n’est plus question d’épater la galerie avec de la viande abondante !
Cependant avec l’arrivée du hard discount, n’est-ce pas un renouveau de la mauvaise qualité en quantité ?
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