Le développement cognitif intellectuel de l'enfant

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A la fin de ce stade, il est capable d'actions aux conséquences intéressantes. Certains objets vont disparaître de sa vu, l'objet qu'il lance par terre fait du bruit. Des connexions se font, il arrive à relier les perceptions à ses mouvements. L'intelligence sensorimotrice tend à la réussite de l'action et non pas à la vérité C'est une expérience vécue et non pas pensée.

A la fin de ce stade, l'enfant commence à se situer comme un objet parmi les autres dans un univers composé de lui même, d'objets permanents. Un univers qui est lui même structuré d’une façon spatio-temporelle qui est le siège, objective des choses. C'est à partir de ces tâtonnements multiples et successifs, à partir d'expériences multiples que l'enfant en grandissant arrive à s'approprier une représentation beaucoup plus juste du monde.

- La période préopératoire (2 – 6/7 ans) :

On a vu qu'à la fin de la période précédente, l'enfant à acquis une expérience suffisante pour que ses imitations puissent être différés. Le bébé arrive maintenant a faire de nombreux gestes, à marcher, à parler. Grâce au langage et la coordination, l'enfant va faire de grands progrès tant au niveau de son comportement que de sa pensée. C'est l'apparition de la fonction symbolique. Sous forme d'activité ludique, l'enfant prend conscience du monde en reproduisant ou en déformant certaines situations trop complexes qui l'on frappé. Maintenant l'enfant construit une intelligence de penser qu va nécessiter l'évocation. Il arrive maintenant à une imitation différée d'une scène à laquelle l'enfant à assisté (imiter les cris d'enfants qui vient de partir), il est capable d'avoir des souvenirs imagés, capable de représentations gestuelles et vocales. Il est dans l'acquisition du langage.

Toutes ces fonctions que PIAGET appelle sémiotiques, lui permettent d'avoir une meilleure connaissance du monde, et lui permettent de s'en détacher. C'est l'époque intuitive, prélogique selon VALON. C'est le stade préopératoire, PIAGET va même a pensé à pré-catégorielle.

L'enfant découvre de nouveaux moyens par des coordinations intériorisés, des schèmes. Il arrive maintenant à une certaines compréhension soudaine, il arrive à combiner l'intérieur de son esprit en différents schèmes. Il ne trouve plus par essais erreurs dans ses actions mais par réflexion qui lui fait découvrir de façon adéquate. Il en arrive petit à petit à des tâtonnements intériorisés. C'est en pensé que l'enfant combine les moyens qu'il connaît pour atteindre le but. Il va combiner en pensé la manière pour trouver la combinaison la plus efficace pour atteindre le but.

On en arrive à ses fonctions sémiotiques, c'est le pragmatique, c'est le sémantique, c'est le langage, c'est le développement des pensées. Il est capable de faire semblant de dormir, de se fâcher, c'est le jeu des fictions.

Il est capable de dessiner un bonhomme, sa famille. Le dessin est un outil puissant car cela lui permet de représenter ce qu'il ne peut pas dire, c'est le rapport/lien entre l'image et l'intelligence. Il est capable de faire une représentation verbale (le chat fait miaou). Il dispose du jeu qui vient transformer le réel. Il arrive à accommoder le modèle extérieur au travers du jeu. Pendant cette période, il continu son développement intellectuel, sa compréhension du monde par le jeu symbolique, l'imitation du langage, le dessin, l'apprentissage de l'écrit plus tard.

C'est une épreuve où l'égocentrisme de l'enfant évolue vers une pensée intuitive.

- Le stade des opérations concrètes (7 – 11/12 ans) :

Il s'agit d'opérations sur des objets réels. C'est la pensée opératoire concrète. Toujours pour comprendre le monde, l'enfant passe de l'action à l'opération, il arrive très bien à structurer ses représentations d'une façon stable. L'enfant fait d'énorme progrès dans la socialisation, le dessin, le langage sont des outils précieux pour exprimer sa pensée, sa représentation du monde.

Avec le stade des opérations concrètes, il n'est plus limité à son seul point de vu. Les opérations concrètes sont des actions possibles dans la réalité, qu'il est capable de manipuler. Il est capable de faire des séries de même couleur, il est capable de grouper, de classer, il acquiert des leçons de observabilité, de conservation. Il comprend la vitesse, il découvre sa propre pensée. C'est à partir des ces temps que PIAGET dit que l'enfant acquiert le réalisme objectif.

Maintenant il arrive à cerner des éléments, il acquiert la notion de réversibilité. Il apprend beaucoup avec les règles des jeux, les billes, la marelle, des jeux qui se transmettent d'un enfant à l'autre. L'enfant développe des jeux de construction, construction mécanique où il cherche des solutions aux problèmes. Il en arrive a des créations intelligentes.

- Le stade des opérations formelles ou fonctionnelles (11 – 14ans) :

L'enfant arrive maintenant à se dégager du concret, il arrive à situer dans le réel tout un ensemble de transformation possible. Le raisonnement se détache des données concrètes. C'est à partir de 12 ans que la pensée peut opérer dans l'abstrait, sur des énoncés verbaux et non plus sur des énoncés manipulables. La pensée devient réflexion, il peut former des hypothèses et les vérifier. L'opération formelle/fonctionnelle est le raisonnement sur des signes, phrases et représentations.

A partir de 12 ans, s'applique les données symbolisées, ou formalisées, l'enfant est capable de représentations intériorisés. C'est aussi l'age des idéaux, des théories, c'est le début du développement intellectuel qui est poursuivi par le développement de la pensée qui devient beaucoup plus abstraire.

Pour PIAGET, l'intelligence est l'adaptation. Elle consiste à l'équilibre entre les actions de la personne et le milieu. Il tente d'en comprendre des choses, il assimile.