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L'être humain est-il plutôt conscient ou inconscient de lui-même?

Par   •  8 Octobre 2018  •  2 612 Mots (11 Pages)  •  560 Vues

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2. 2 e théories (existentialiste) :

a. Thèse : L’existentialisme est avant tout une remise en question de notre vie en ce monde et est-ce qu’elle vaut la peine d’être vécu. Le pessimisme est le principal fondement des existentialistes, qui ne voient la vie que comme une série de projets et de défis inachevés. Prendre conscience que notre existence est individuel est une grande étape pour un existentialiste, vient ensuite le moment de chercher la raison de notre existence: Le devoir, la foi ou tout simplement pour le plaisir? L’angoisse d’avoir une liberté de choix est quelque chose que l’on doit accepter pour exister.

b. Argumentation : L'existentialisme prouve que l'humain est conscient donc qui a une pleine et claire connaissance de ce qu'il fait ou éprouve, de l'existence ou de la réalité de quelque chose.

Dans la perspective du philosophe Jean-Paul Sartre, l'être humain est totalement libre, il n'est pas défini à la naissance, il est donc déterminé par ses propres actions et choix. Il est capable de se définir lui-même en étant conscient de ce qu'il fait pour devenir comme il est. Puisqu'au cours de notre vie, nous sommes poussés à choisir constamment, l'être humain est totalement libre et par le fait même, nous sommes capables ensuite de réaliser des projets. Pour pouvoir avancer dans sa propre vie et réaliser ce que l'on veut entreprendre, le sens de la liberté à laquelle Sartre fait allusion, et celle de devenir ce qu'on veut par soi-même. Agir dans l'espoir d'arriver à nos buts, de réaliser certains de nos objectifs en étant tout à fait conscients de ce qu'on a fait pour en arriver à ces accomplissements.

L'existentialisme c'est de refuser qu'il y a une direction ''pré'' établi à nos vies, c'est d'embrasser le fait que nous sommes maîtres de nos destins. Le destin ne réside évidemment pas dans notre connaissance absolue, mais elle nous permet de rechercher un sens à notre existence humaine dans lequel chaque individu s’auto-réalise. C'est face à ses questionnements, que l'on peut chercher à comprendre l'absurdité de la vie et à l'angoisse existentielle. C'est ce qu'Albert Camus tente de révéler à travers ses écrits.

On se demande si justement, en pensant à l'absurdité de la vie, on se dirait que la vie ne sert à rien et que notre existence est ridicule dans ce monde, que toute pensée posée sur l'existentialisme mènerait directement au suicide. Mais elle ne désigne pas nécessairement le côté insensé ou dérisoire de la vie, mais plutôt que la vie n'a pas de ligne directrice. C'est avec cette théorie que Sartre et Camus refuse le côté insensé de la vie, qu'ils voient la liberté de l'homme dans celle-ci. D'autant plus qu'en éjectant de leurs croyances l'existence de Dieu, les hommes n'ont aucunes attentes envers les spiritualités, que les hommes doivent croire en eux seuls, en leur capacité de changer leur futur, d'avoir conscience qu'ils sont leurs propres Dieux.

Bien sûr, toute personne peut vivre ses moments de faiblesse, ses moments de déprimes et de désespoir. Où l'on peut remettre en question son existence, et se demander si sa vie vaut la peine d'être vécue, c'est à ce moment que la mort peut prendre un sens et sembler préférable face à l'angoisse qui devient un gros fardeau. On prend alors conscience que les choix qu'on fait dans nos vies respectives peuvent améliorer notre situation courante ou la rendre plus pénible. En d'autres mots, l'homme est conscient de sa liberté humaine, de son pouvoir d'être capable de s'affirmer et de choisir et d'agir par ses propres moyens même si au final, il ne sait jamais si les résultats seront positifs ou négatifs, mais il évolue au fil du temps et c'est ce qu'on doit retenir dans les moments plus durs.

L'existentialisme prouve que chaque individu à conscience de lui-même, en affirmant que chacun sait que peu importe ce qui lui arrive, il a la force de changer la suite des choses, de donner des points positifs à toute situation, en s'améliorant, en changeant des éléments de son existence.

c. Mini-conclusion : Selon le courant philosophique de l'existentialisme, l'essence de la vie humaine n'est pas prédéterminée par des théories comme avec Freud, elle est au contraire, fondée par les gestes et les idées de chacun. C'est avec cette perception que tout être peut prendre conscience de sa chance et l'exploiter de façon à vivre pleinement sa vie selon sa vision idéale. En avançant peu à peu, l'individu se rend compte que ses choix le mène pas nécessairement où il veut aller, et c'est en s'adaptant, s'améliorant qu'il évolue et prend conscience de lui-même.

3. Position personnelle et justification :

a. Position : Conscience ou inconscience, existentialisme ou freudisme, comment prendre position? Bien sûr, il ne s’agit que de mon opinion personnelle et ne constitue aucunement une justification universelle pour chaque personne. Chaque personne est différente sans aucun doute, ce qui se rapporte à l’existentialisme, mais ces mêmes personnes sont sans aucun doute influencés par leurs environnement de vie et leurs entourages lorsqu’ils étaient encore au stade de l’enfance, l’humain est une créature qui s’adapte et les enfants ne font pas exceptions. Comme malheureusement je suis quelqu’un qui a besoin d’expérimenter ou voir quelque chose pour lui donner raison, je ne peux prendre position car je trouve que les deux théories sont véridiques en leurs propres sens si je m’appui sur mes propres expériences personnel.

b. Argument 1 : Débutons par le freudisme, si je prends appui sur cette théorie, le meilleur exemple possible que je puisse donner par rapport à ma propre expérience est mon attitude extrêmement instable lorsque j’étais plus jeune. Bien sûr, rendu à mon âge, j’ai évidemment pris conscience de mon comportement mais à l’âge où j’agissais, je ne prenais point conscience de la gravité de mes gestes.

Pour faire très bref, j’ai eu une enfant très normal même quasi parfaite selon moi jusqu’à l’âge de 6 ans. Maison en campagne, plein d’amis dans le quartier avec qui à chaque jour on jouait tous ensemble, je partais avec le sourire en courant vers mon autobus le matin et le soir dès que j’arrivais je faisais mes devoirs avec mon père pour ensuite enfourcher

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