Le monde technique est-il encore Humain?

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comme étant un être qui pense, il le décrit d’abord comme un être qui produit, qui fabrique, qui utilise ses membres et surtout qui invente ses propres outils et machines. La technique est quelque chose d’important dans l’histoire humaine, elle participe à la conception du genre humain et donc par conséquent se retrouver dans sa définition. La technique est présente depuis l’aube de l’humanité. L’homme et la technique sont indissociables. La technique ne condamne en aucun l’Homme, c’est un pilier. On peut d’ailler rapprocher l’histoire humaine à celle des grandes inventions. Qui ne connaît pas la date de l’invention de la machine à vapeur? Le Néolithique est une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage. Et plus récemment la création de l’ordinateur. On voit bien ici que les techniques sont l’essence même de l’Homme, qu’elles ont un impact disproportionnés par rapport à la politique ou aux guerres. Cependant à l’heure actuelle les techniques utilisées sont vraiment différentes, les supposés dangers montrer dans notre première partie sont-ils liés à la technique elle-même ou à son utilisation irresponsable des Hommes ?

Pour nous aider à répondre à cette question, nous allons utiliser la deuxième partie de « La question de la technique » de Martin Heidegger. Dans le texte la technique dite « moderne » est associée à un vaste réseau pas forcement rationnel de l’ensemble des choses qui existe avec un commandant inconnu. L’exemple prit dans le texte est le Rhin, qui est un exemple concret et particulier qui va nous permettre de mieux comprendre qu’il inscrit dans un long processus, il est utilisé pour sa force hydraulique qui permet de faire tourner des turbines qui elles-mêmes vont produire de l’électricité et l’électricité va permettre de et cætera … On peut également mettre en évidence le caractère du réseau systématique dans la technique moderne. Les différents outils vont s’assembler pour créer un réseau, une chaîne. Les techniques modernes ne sont pas utilisées pour aboutir à un projet humain par le biais de différents appareils mais plutôt à un assemblage qui s’automatise, construit un réseau avec ses propres caractéristiques le tout modéré par l’homme. Le nouveau type de pensée montré dans la première partie est à l’origine de cet assemblage, de plus il est de plus en plus présent dans le monde moderne que l’on connaît. La technique contemporaine est dictée par une rationalité purement calculatoire et opératoire. Malheureusement, cette rationalité « technique » est présente partout, et c’est ce que dénonce Heidegger, ce qui a pour conséquence que notre désir de décider et d’orienter la technique est corrompu. Cependant énoncer que le monde technique n’est pas humain signifie qu’il est par essence différent et qu’a sa base il ne l’était pas. D’où la question : peut-on dire que le monde technique n’est pas par essence humain ? Non, car nous avons vu au départ qu’il peut être humain car « encore » dans la question suppose qu’il l’était.

En conclusion, nous nous sommes demandé si le monde technique était encore humain, nous nous sommes résolu à découper notre réflexion en trois parties: la première visait à voir qu’elles étaient les différents arguments qui prouvaient que le monde technique moderne était inhumain, puis dans un second temps nous avons étudié si les Hommes et les techniques pouvaient être dissociables, cependant nous avons vu que la technique était inscrite dans la définition de l’Homme et donc par conséquent ne pouvait pas se détacher. Dans notre dernière partie nous nous sommes interrogés sur la cause de l’inhumanité de la technique contemporaine, et nous nous sommes aperçus que l’Homme est le responsable de cette caractéristique de la technique, qu’en la gérant avec une rationalité purement calculatoire le coté humain disparaissait. Donc en conséquent, aujourd’hui le monde technique n’est plus humain cependant il peut le redevenir, il suffit uniquement de changer notre mode de pensée