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Journal de bord ombre de l'ombre

Par   •  1 Mars 2018  •  2 234 Mots (9 Pages)  •  710 Vues

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[pic 15]Encore une question ! Pourquoi le maçon a-t-il fait le mort ? Est-ce un complice de l’histoire ? (Page cent treize: « Mais le plus extraordinaire de ces histoires croisées fut qu’une demi-heure plus tard, deux brancardiers entrèrent dans la chambre du journaliste pour constater la mort du maçon. Ils l’emportèrent, descendirent deux étages par l’escalier. Arrivés au sous-sol, ils déposèrent le corps sur une planche. Là, le maçon se mit debout, sortit de sa poche une pièce de dix pesos toute neuve et leur donna. ») J’aimerais tant savoir !

Quand je te parlais de mes interrogations, voilà que les personnages s’en pose aussi et exactement dans le même genre que moi. A la page cent dix-neuf, le poète se demande « Trois types nous tombent dessus à coups de revolver ; la veuve prétend qu’elle n’y est pour rien ; le joueur de trombone et son frère sont refroidis ; on retrouve le cadavre d’un Anglais qui ne s’est vraisemblablement pas suicidé. Tu y comprends quelque chose ? »

A vrai dire comme lui, je ne comprends plus rien. Mais j’aimerais surtout, encore une fois, que ce roman soit moins tiré à la longue.

Tu sais, à force d’avoir de nombreux dialogues, je ne sais même plus me remémorer toutes les attaques et meurtres réalisés tout au long du roman. Donc comme Manterola, je vais refaire un point sur le sujet afin que mes idées soient bien claires.

- Premièrement, le meurtre du joueur de trombone (José Zevada) lors d’une manifestation ;

- Deuxièmement, Froilan Zevada, meurt deux jours après son frère en tombant par la fenêtre d’un immeuble situé en face des bureaux de la rédaction du journal où travaille Manterola ;

- Troisièmement, l’attaque par balle du groupe d’amis par un trio d’hommes armés. (Tous trois sont morts).

J’ai envie de te dire, que si j’avais Manterola en face de moi, je lui dirais merci pour le résumé des méfaits qu’il explique aux [1]pages cent trente-quatre et cent trente-cinq car ce bref discours m’a permis de tout bien me remettre en tête car j’étais un peu perdu dans toutes ces histoires.

Ah ! Tu vas finir par me trouver chiant à toujours vouloir des rebondissements mais en voilà enfin un après quelques pages sans grand intérêt. Quelqu’un a essayé d’empoissonner Manterola. Mais pourquoi ? Sans vouloir porter le préjugé, le type de méthode laisse fort penser à une femme. En effet, le cyanure, me fait penser à la veuve noire représentée dans certains livres ou films. Est-ce qu’ici aussi, ça serait le cas ? (Page cent quarante : « Regardez-la ! Mais regardez ! S’exclama la nonne en pleurant. Je venais de lui apporter les chocolats ! Sur le lit gisait le corps tordu d’une femme aux yeux exorbités, les mains crispées. On apprit deux heures plus tard qu’elle avait été empoisonnée par le cyanure contenu dans un des chocolats. »)

[pic 16]Tu sais cher journal, je voudrais faire une petite parenthèse par rapport aux meurtres et aux agressions. Et te parler de mon interrogation, depuis le début sur le choix du titre « Ombre de l’ombre » mais à la page cent trente-neuf, il prend tout son sens. En effet, c’est grâce au poète que j’ai pu comprendre le titre du roman car sur cette feuille, il dit ceci à l’avocat à la page cent trente-neuf : « Tu te rends compte ? Nous voilà pareils à l’ombre d’une ombre. Eux, les conspirateurs de la maison de la veuve Roldan, si tant est que la conspiration existe, sont une ombre. Sans profil, sans objectif clair. Du moins à nos yeux. Et nous, qui les poursuivons par à-coups, comme des enfants qui courent à l’aveuglette et trébuchent, nous sommes l’ombre de cette ombre. Tu te rends compte ? » De plus, je suis rassuré, le poète se tourne vers la même hypothèse que moi : la conspiration de la veuve contre leur groupe qui essaie de trouver un fin mot à ces histoires sordides.

[pic 17]

Le dix-huit Novembre 2015.

Me revoilà cher journal, en ce jour, je pense que ça sera mon dernier jour de lecture. Je vais enfin savoir la fin sur ce livre qui m’a jusqu’à présent assez déçu. Je m’attendais plus à un roman policier plus de type « action »

[pic 18]et non pas des dialogues sans fin comme celui-ci contient.

Oh ! Un peu de suspense, enfin… ! Qu’est-il arrivé à Executor ? Va-t-il s’en sortir ? Histoire à suivre. (Page 201 : « Il sentit tout d’un coup le regard de quelqu’un. À sa gauche, assis par terre, appuyé contre le mur, se trouvait Executor, sans chapeau, la tête inclinée sur une épaule, les yeux à moitié hagards, la chemise ouverte, les manches retroussées. »)

Je n’en reviens pas cher journal, toutes ces fusillades, tueries, c’était pour atteinte Manterola ?! Mais pourquoi ?! (Page 203 : « Si je vous disais que Gomez a voulu vous faire tuer une fois, et Martinez Fierro une autre, qu’est-ce que vous me répondriez ? »)

Enfin ! On est enfin sûre à la page deux cent soixante-deux que c’est la veuve qui a empoisonné et donc tué son colonnel de mari. Mais vu comme c’est expliqué tout au long du livre, je l’avais deviné par moi-même. De plus, presque trois cent pages pour ça, c’est vraiment décevant encore une fois.

[pic 19](Page deux cent soixante-deux : « Comme une veillée funèbre, les collègues de Mantérola, en bras de chemise, la cigarette éteinte entre les dents, rendaient les derniers honneurs à une veuve empoisonneuse de son mari, concubine d’un colonel corrompu, qui venait d’être assassinée par un Espagnol voleur de bijoux et mourait dans les bras d’un journaliste de faits divers qui aurait voulu pouvoir l’aimer. »)

Voilà cher journal, les derniers mots que je t’écris sur cette histoire. J’ai été assez déçu du livre en général. L’histoire est trop tirée sur la longueur. Par contre, le fond de l’histoire est très intéressant car tu sais bien, que je trouve nos politiciens fourbes et attachés qu’à une chose, leur argent, leur fortune. Dans le livre, c’est pareil, tous ces meurtres, tout ça pour qu’une compagnie pétrolière ait le monopole sur des zones pétrolifère. Pour ce faire, elle a voulu payer des hommes pour devenir les nouveaux dirigeants de ces espaces pétroliers afin qu’ils fassent tout ce qui était bon pour cette entreprise et devenir tous, des hommes encore plus fortunés qu’ils ne le sont déjà. (Page deux cent septante-trois : « Si j’ai bien compris, le gouvernement refuse de rendre

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