Démographie et environnement cas

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Peu importe le métier que l’on pratique, il aura une incidence sur notre environnement et sur notre taux de consommation des ressources. Reste à savoir maintenant si l’impact sera plus ou moins important.

Prenons, par exemple, un promoteur en construction qui achète une portion de terrain dans un secteur de la ville afin de le développer. Il défriche la terre, et par conséquent, pousse les diverses espèces d’animaux vivant dans ce milieu, à s’éloigner. Ce promoteur divise les lots, construit les habitations et les vend. Le profit engendré par la vente de ses terrains lui permet d’acquérir des biens. Son pouvoir de consommation, d’achat est plus grand. Et j’aurais tendance à dire que sa « capacité au gaspillage » et/ou à la surconsommation est aussi décuplée ! En poussant l’idée plus loin, ce promoteur, marié, aura un seul enfant, qui aura ainsi la possibilité d’aller à l’école et d’exercer un métier lui permettant à son tour d’avoir un revenu et donc, de consommer un nombre considérable de biens, de ressources. Il n’aura pas à aller vivre ailleurs pour améliorer ses conditions de vie, conditions qui sont déjà plus que satisfaisantes.

En comparaison, un agriculteur d’un pays en voie de développement cultive le maïs sur sa terre. La sécheresse du climat rend sa tâche difficile. En saison favorable, sa culture parvient à fournir deux repas par jour pour les huit membres de sa famille et il peut, parfois,

se permettre de vendre au marché local, une partie de sa récolte. Le profit de cette vente lui permet d’acheter quelques pans de tissus qui serviront à confectionner des vêtements pour chacun des membres de la tribu. Toute la famille participe à la récolte et aucun des enfants ne fréquentent l’école. Le prix de la main d’œuvre étant trop élevée, il est plus simple que tous travaillent ensemble. À leur tour, certains des enfants, sans éducation scolarisée, se marieront et auront en moyenne de six à huit enfants, et ils vivront de l’agriculture. Ils souffrent de malnutrition, puisqu’ils ne peuvent s’alimenter convenablement tout au long de l’année. Plusieurs mourront des suites de maladie, faute de soins de santé, ou de faim. Pour d’autres, ils chercheront à améliorer leur sort en se déplaçant vers la ville avoisinante pour trouver un travail salarié. Le pouvoir d’achat est moindre dans ce cas, ainsi que le taux de consommation de biens et de ressources.

Dans ces deux cas, les conséquences sur leur environnement seront présentes, mais différentes.

Je termine en disant que j’ai eu la chance de faire une prise de conscience depuis le début de ce cours d’initiation aux sciences de l’environnement. Au fil des lectures des chapitres du manuel, j’ai été frappée par la fragilité de notre écosystème, des conséquences que nous engendrons tous et de notre inconscience et/ou insouciance quant à l’environnement en général. En entendre parler au bulletin de nouvelles et réaliser que je suis une des instigatrices de la dégradation de l’environnement, en prendre pleinement conscience par tous les gestes que je pose au quotidien, c’est attristant. Par contre, je réalise que je peux faire davantage afin de permettre à la prochaine génération de vivre sur une planète en meilleure santé.

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