Compte rendu de TP sur les lipides
Par Junecooper • 7 Novembre 2018 • 1 967 Mots (8 Pages) • 1 528 Vues
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Calculer les références frontales de tous les produits déposés sur la plaque chromatographique n°2 (CCM2) et rendre les résultats sous forme d’un tableau clair (5 points).
Rapport frontal
1/ Monoacylglycérol
X
2/ Cholestérol
Rf = 6,1 / 7,2 = 0,85
3/ Extrait de jaune d'œuf
(2 dépôts)
Rf 1 = 6,8 / 7,2 = 0,94
Rf 2 = 4,7 / 7,2 = 0, 65
Rf 3 = 2,1 / 7,2 = 0,29
Rf 4 = 1 / 7,2 = 0,14
Rf 5 = 0,7 / 7,2 = 0,10
4/ Extrait de jaune d'œuf
(5 dépôts)
Rf 1 = 6,8 / 7,2 = 0,94
Rf 2 = 4,7 / 7,2 = 0, 65
Rf 3 = 2,1 / 7,2 = 0,29
Rf 4 = 1 / 7,2 = 0,14
Rf 5 = 0,7 / 7,2 = 0,10
5/ Phosphatidylcholine
Rf = 2,2 / 7,2 = 0,31
6/ Phosphatidylethanolamine
X
A partir de la CCM2, compléter la composition en lipides du jaune d’œuf ? (10 points).
Cette CCM2 nous a permis d’identifier la présence de la phosphatidylcholine en quantité plutôt majoritaire dans le jaune d’œuf. Cependant, la quantité de phosphatidylethanolamine déposé au niveau de la ligne de dépôt ne nous as pas permis de l’identifier sur notre chromatographie, on ne peut donc pas discuter de sa présence dans le jaune d’œuf. De même, le monoacylglycérol ne fut pas relever lors de notre CCM2, ce qui est peut-être du a une quantité insuffisante.
Expliquer, en comparant leur formule chimique, les différences de migration observées notamment entre les acylglycérols, les acides gras et le monoacylglycérol, entre le cholestérol et un ester de cholestérol, entre les acylglycérols et les phospholipides (15 points).
[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]
Concernant les acylglycérols, les acides gras et le monoacylglycérol on observe des différences de migration que l’on peut expliquer grace aux formules chimiques de ces composés. En effet on observe que le triglycéride migre beaucoup plus que les diglycérides. Ceci est facilement justifiable par le fait que nous avons un triacylglycérol composé d’un glycérol avec trois chaines d’acide gras face à des diglycérides formé par un glycérol composé de deux chaines d’acide gras et d’une fonction alcool primaire (voir ci-dessus). Or nous savons que les chaines d’acide gras sont apolaire (excepté la tête polaire négligeable ici car impliqué dans la liason au glycérol) à cause de leurs longue chaine carboné. Dès lors on comprend que le triglycérides est bien plus apolaire que les diglycérides ce qui signifie qu’il a une meilleurs affinité avec la phase mobile et migre donc plus haut.
Concernant la différence notable même si légère des migrations entre le 1,2 DAG et le 1,3 DAG, on pourrait emettre l’hypothèse que le groupement hydroxyle de la fonction alcool primaire chez le 1,2 DAG serait plus « accessible » que le groupement hydroxyle de la fonction alcool secondaire du 1,3 DAG et donc procurerait au 1,2 DAG une polarité légèrement plus forte. Dès lors il serait plus retenu que le 1,3 DAG et on peut ainsi expliquer que le rapport frontale du 1,3 DAG soit légèrement plus élevé que celui du 1,2 DAG.
Pour l’acide gras et sa migration supérieur au DAG mais inférieur au TAG, on peut l’expliquer par le fait qu’il soit composé d’une queue apolaire (enchainement de carbones) suffisament longue pour avoir une polarité plus faible que les DAG mais supérieur au TAG.
[pic 5] [pic 6]
Ensuite, pour le cholestérol et l’ester de cholestérol n’ayant pu avoir le resultat de migraton pour les l’une d’elle nous allons différencier les deux molécules pour expliquer ce à quoi nous aurions du nous attendre. En effet, on constate que la partie polaire (groupement hydroxyle) du cholestérol est modifié dans l’ester de cholestérol pour laisser place à la fonction ester et sa chaine R qui sera composé de carbone et donc completement apolaire. Dès lors ce groupement abaisse fortement la polarité de la molécule et rend donc l’ester de cholestérol très apolaire face au cholestérol. C’est ainsi que l’on s’attend a voir l’ester de cholestérol migré plus, grace à une affinité bien supérieur pour la phase mobile.
[pic 7] [pic 8]
Pour finir, ces deux phospholipides présent ci-dessus ont une forme générale identique. En effet c’est un glycérophosphate associé à deux acides gras et a une choline dans un cas ou une éthanolamine dans l’autre cas. On constate immédiatement la polarité apporté par le groupement phosphate et ses oxygènes qui permette de suite d’expliquer que ces phospholipides migreront moins que les acylgycérols étant donné leur affinité à la phase fixe de silice supérieur. De plus on remarque la présence d’ion azoté (NH3+ ou N(CH3)3+) conférant un aspect polaire encore supérieur. Ainsi cela explique que lors de la CCM1 il n’est pas migré (contrairement au acylgycérols), étant trop polaire et donc trop associé à la phase fixe et qu’il fut nécessaire de faire une CCM2 avec une phase mobile suffisamment polaire pour faire migrer ces phospholipides.
N’hésitez pas à vous exprimer au sujet de remarques judicieuses (influence de la concentration des dépôts, dépôts de mélange, caractérisation complète ou partielle des lipides, etc…) (10 points).
Tout d’abord, concernant le jaune d’œuf, nous avons fait précipiter les molécules hydrophiles, dont les protéines, à l’aide d’une solution de solvant d’extraction (chloroforme/méthanol) permettant l’extraction des lipides du jaune d’œuf.
De plus, on ne peut pas déterminer quels sont les acides gras composant, par exemple, le 1.2 diacylglycérol ou encore le phosphatidylcholine, pour le faire il faudrait avoir recours à des techniques plus précises et plus élaborées.
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