Économie du travail ECO 3003
Par Andrea • 26 Juin 2018 • 1 949 Mots (8 Pages) • 556 Vues
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sont les conventions et les formes institutionnelles qui doivent être en premier plan alors que pour les néo-classique, ce sont les marchés et les prix qui sont la base d’analyse. Elle s’intéresse à l’étude de la gestion de la main d’oeuvre plutôt qu’à l’ensemble du marché en général.
Les trois théories, que nous venons de voir, s’inscrivent toutes dans le cadre d’une vision ou l’on observe des faits réels et où l’on rejette l’idée qu’un modèle unique de marché puisse être possible. Il y a rejet du marché comme modèle d’étude de base et on s’intéresse principalement aux institutions et aux règles qui régissent les organisations.
QUESTION 2
Tout d’abord, il faut savoir qu’un marché est constitué d’individus et d’entreprises en relation les uns avec les autres pour acheter ou vendre un certain type de bien de consommation ou de facteur de production. Un marché est donc caractérisé par la nature du bien ou du facteur échangé et par l’ensemble des agents qui l’achètent ou le vendent. Dans cette courbe, le salaire est fixé par le marché.
La courbe VPm (valeur du produit marginal) représente ce que le travailleur rapporte à l’entreprise. La productivité marginale varie donc selon le nombre de salariés au sein d’une entreprise. La courbe Vpm est le résultat du produit marginal multiplier par le prix du produit. La courbe de demande de travail de l’entreprise est égale à la courbe de valeur du produit marginal. Donc, l’entreprise doit embaucher des travailleurs jusqu’au point où la valeur du produit marginal (Vpm) est égale au salaire versé au travailleurs (S*) si elle veut maximiser ses profits. Si l’entreprise décide de passer au niveau du salaire S1 au salaire S2, le niveau de salaire diminuera. Nous retrouvons donc cette courbe en deça du point de rencontre de la courbe de la valeur du produit marginal avec la courbe de la valeur du produit moyen.
La courbe de la demande est très variante. Le plus petit changement de prix a pour effet de modifier la quantité de produits. Dans cette courbe, qu’elle que soit le nombre de produits vendus, le prix n’ira ni à la baisse, ni à la hausse, il restera le même. La demande dans un contexte de concurrence parfaite a une vision marginale. De ce fait, une entreprise va engager un travailleur de plus seulement si cela lui donne un profit et que cela n’occasionne pas de pertes. Une courbe de la demande en concurrence parfaite implique qu’une entreprise va engager du personnel simplement si le coût de ses travailleurs ne dépasse pas sa productivité puisque le rendement productif est négatif si il y a un surplus d’employés
«La concurrence parfaite n’existe pas dans la réalité,
elle correspond toutefois à un schéma idéal que les économistes ont tracé.
Cette notion ne doit donc être conçue qu’en tant que base de raisonnement.»
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QUESTION 3
Avec cette hausse de salaire (5%), j’accepte en souhaitant diminuer ou réaménager mes heure de travail dans le but de consacrer plus de temps à mes occupations personnelles, mes loisirs. Cette augmentation me permet de diminuer mon temps de travail et conserver le même salaire final dans un but d’augmenter mes loisirs. Il est important de mentionner que mon augmentation de salaire va grandement influencer mon choix aussi. Tout comme dans la théorie de l’effet de revenu, mon patron pourra comprendre que puisque mon salaire a changé à la hausse, je désire planifier mon horaire d’une autre façon dans le but d’accorder un peu plus d’importance a mes occupations personnelles.
QUESTION 4
Selon la théorie des contrats implicites, le salaire est une des composantes d’un contrat plus large dans lequel il y a plusieurs éléments: le salaire et son évolution prévisible, la productivité et les conditions de sa mise en œuvre (conditions de travail), la stabilité de l’emploi (risque de licenciement). Il s’agit donc d’une convention qui n’est pas toujours entièrement écrite (c’est pourquoi on dit "contrats implicites") portant sur plusieurs dimension de la relation entre le salaire et l’emploi. Une même productivité marginale des travailleurs peut conduire à des salaires différents si les salariés obtiennent une meilleure protection contre les licenciements par exemple. Cette théorie remet donc totalement l’hypothèse néo-classique de la rémunération des facteurs de production à leur valeur marginale, notamment la valeur travail
La théorie des contrats implicites reconnaît la rigidité des salaires , mais ni l’Etat ni les syndicats en sont responables. Elle provient de l’accord tacite entre les employeurs et les salariés. Les salariés craignant les variations à la baisse des salaires vont accepter des salaires réels légèrement inférieurs à ceux qu’ils pourraient exiger en contrepartie d’un certaine sécurité de l’emploi. Ces salaires vont peu varier. La théorie des contrats implicites démontre que celui-ci ne fonctionne pas dans le cadre de la concurrence pure et parfait du néo-classique.
La rigidité de ces salaires s’explique par le fait que le travailleur a peur de prendre des risques quant à leur salaire. Ils préfèrent avoir l’assurance d’un salaire constant, quitte à subir des mises à pied de temps à autre. C’est grâce à des contrats sociaux, comme des conventions collective négociés de bonne foi entre un syndicat et l’employeur que les salaires seront assurés et fixes pour les travailleurs.
La théorie de contrats implicites contredit la théorie néoclassique. On y préfère un salaire fixe à un emploi assuré. Le risque de chômage peut être plus grand. S’il y a des mises à pied, il y aura un taux de chômage à la hausse, mais avec les salaires négociés et conclus, ils sont donc assurés. Dans cette perspective, il s’agit de réorganiser le total du capital humain au sein d’une entreprise au lieu de faire fluctuer les salaires à la baisse. Voilà pourquoi, en période de chômage importante, les salaires ne vont pas à la descendant. Dans le néo classique, le chômage est simplement volontaire et les syndicat sont une nuisance pour le fonctionnement naturel du marché du travail. Dans l’optique néo classique, les institutions viennent mettre de bâtons dans les roue de la concurrence pure. Dans la théorie des contrats
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