Travail gaz de Schiste
Par Andrea • 3 Juillet 2018 • 1 755 Mots (8 Pages) • 491 Vues
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Troisièmement, une seule phase de fracturation hydraulique nécessite une consommation de plus de 10 000 m³ d’eau ce qui est donc un risque de conflit d’usage surtout lors d’implantation d’exploitation dans des régions arides. Aussi, les risques de contaminations dans les réseaux d’eau potable sont conséquents à cause des fuites non contrôlées résultant de la fracturation hydraulique. On a pu observer des robinets d’eau prenant feu au contact d’une source de flemme à cause du méthane contenue dans celle-ci.
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Les avantages du gaz de schiste
Même si l’impact sur l’environnement n’est pas négligeable, le gaz de schiste a un impact économique très important. En effet, aux Etats-Unis qui sont les premiers producteurs mondiaux, l’exploitation du gaz de schiste a engendré une diminution de la dépendance énergétique, une baisse des prix de l’énergie, de la création d’emploi et une augmentation de la compétitivité des entreprises.
En effet, l’exploitation du gaz de schiste a provoqué une diminution du prix du gaz jusqu’à 4 fois moins cher par rapport à l’Europe suite à une augmentation de l’offre. Aujourd’hui l’exploitation du gaz de schiste représente 23% de la production de gaz en Amérique. Grâce à l’exploitation du gaz de schiste, l’industrie d’extraction de celui-ci possède une source d’énergie bon marché et les entreprises extractrices font un chiffre d’affaire annuel représentant des milliards d’euros.
Les entreprises d’extraction de ne sont pas les seules à bénéficier des avantages économiques de l’exploitation du gaz de schiste. En effet, selon les estimations, celle-ci à généré environ 900 000 emplois en 2015 rien qu’aux USA. Aussi, les propriétaires des terrains où sont implantés les puits de forage reçoivent une redevance de 12,5 % du chiffre d’affaire lié à l’exploitation du gaz de schiste car la loi américaine leur accorde la propriété du sous-sol.
Quant à l’état, il profite aussi de l’exploitation du gaz de schiste à travers diverses taxes qui sont appliquées.
Après, les sources totales de gaz de schiste sont estimées à 207 000 milliards de m³ ce qui représente 30 % de la réserve totale de gaz. Cela équivaudrai à 100 ans d’énergies disponibles. Mais nous ne sommes pas à l’abri d’un épuisement des réserves du à une exploitation trop importe causée par la rentabilité du gaz de schiste.
Pour terminer, le paysage ne subit plus aujourd’hui un impact trop lourd contrairement à un champ d’éoliennes. En effet, la fracturation hydraulique nécessite l’intervention de foreuses géantes qui ne sont présente sur le site durant 2 à 4 mois. Une fois l’intervention terminée, seul un bâtiment au dessus du puits sera présent le temps de l’exploitation. Celui-ci est imposant et use moins de béton qu’un champ d’éoliennes.
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L’avenir de l’exploitation du gaz de schiste
Pour l’avenir, l’utilisation du gaz de schiste dépendra de la conciliation que feront les entreprises entre l’impact environnemental et les avantages économiques.
Pour les Etats-Unis, ils n’hésiteront pas à exploiter ce dernier.
Dans la majeure partie de l’Europe, l’interdiction des extractions est remise en cause car en janvier 2014, la commission européenne autorise l’exploration et l’extraction du gaz de schiste en Europe mais à condition d’éviter toutes fuites de gaz ou de polluants. Ainsi, les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni, la Roumanie et la Pologne commettent des projets d’exploration afin d’envisager une production future. En Allemagne, l’extraction du gaz de schiste n’est pas exclue mais la fracturation hydraulique reste interdite.
Quant à la France, la recherche et la production du gaz de schiste à été suspendue en 2013. Mais cette dernière n’a pas abandonné cette source d’énergie car même si la fracturation hydraulique a été interdite, d’autre méthode d’extraction sont en voie de développement et remettrait en cause l’avenir du gaz de schiste dans le pays.
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Alternatives à la fracturation hydraulique
De nombreuses solutions sont cherchées afin de remplacer la technique de fracturation hydraulique jugée trop dangereuse pour l’environnement.
D’abord, il y’a la fracturation sèche qui n’emploi pas d’eau, pas d’additifs ni de charges explosive. Elle se base sur la perforation pneumatique de la roche mère à l’aide d’hélium liquide. Cette technique apparait en Chine.
Ensuite, la France utilise le Fluoropropane qui est une déclinaison du propane non inflammable. Celui-ci ne nécessite pas de produit chimique et est entièrement récupérable après l’extraction. Son inconvénient est qu’il a un cout très conséquent.
Enfin, la dernière alternative à la fracturation hydraulique serait la fracturation électrique. Celle-ci propage une onde acoustique résultant d’une décharge électrique dans la roche mère afin de provoquer des microfissures.
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Conclusion
En conclusion, le gaz de schiste et son exploitation est un sujet de débat sensible. En effet, les aspects positifs sont de nature économique. Il est vrai que les entreprises d’exploitation du gaz de schiste réalisent un chiffre d’affaire conséquent et augmente la compétitivité de celles-ci. Aussi, celle-ci crée de l’emploi, assure une redevance pour les propriétaires des sites exploités et assure un revenu à l’Etat grâce aux taxes liées à l’exploitation de ce dernier.
En ce qui concerne les aspects négatifs, ils sont d’ordre environnemental. En effet, l’exploitation du gaz génère une énorme consommation d’eau, emploi des produits chimiques susceptibles de polluer la nappe phréatique et le sol en cas de fuite. Aussi les émanations de méthane entrainent un gaz à effet de serre plus nocif que le CO2.
C’est pourquoi, des études sont actuellement menées pour trouver une alternative aux techniques utilisées actuellement pour l’exploitation du gaz de schiste.
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