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Stage Al Omrane Rabat

Par   •  2 Octobre 2018  •  4 993 Mots (20 Pages)  •  588 Vues

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Partie 1 :

- Aperçu du secteur de l’habitat :

Le secteur de l’immobilier a connu une ascension fulgurante durant la première décennie de ce millénaire, grâce aux programmes étatiques visant en premier lieu l’éradication de l’habitat insalubre, qui avait atteint des proportions très pernicieuse, ainsi qu’aux opportunités qui se sont offertes par le secteur et qui ont attiré les investissements du privé.

Effectivement, la demande croissante en matière de logement de manière générale, et le déficit énorme en matière de logement social, conjuguée à une baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers, et à des exonérations fiscales ont poussé les promoteurs immobiliers à mettre les bouchés doubles pour tirer profit au maximum de cette conjoncture. Ces derniers ont développé un savoir-faire et une qualité de prestations reconnus et primés sur le plan national et international.

Il faut bien évidemment souligner le rôle que joue le secteur du bâtiment au niveau de l’économie nationale, puisqu’il représente une locomotive de développement en ce sens qu’il crée de la richesse, génère de l’emploi, et mobilise l’épargne public, et un créneau porteur pour d’autres industries, telles la cimenterie, la céramique, les produits métallurgiques,… grâce à ses effets d’entrainements.

Le ministère de tutelle conscient de l’impact de son secteur sur le plan social et économique, et ayant pris connaissance des problèmes auxquels il est confronté, a lancé plusieurs programmes structurant. Je citerai à cet égard, le programme de 200 000 logements, le programme villes sans bidonvilles, et dernièrement celui du logement à 140 000 dhs. Le ministère a aussi initié la réalisation de nouvelleszones urbaines pour résorber l’afflux massif en matière de logement que connaissent les grandes métropoles du royaume Tamesna à Rabat,Tamensourt à Marrakech, sont les premières nouvelles villes à avoir vu le jour dans le cadre de ce programme. Par ailleurs, les premiers coups de pioches ont déjà été entamés au niveau de Sahel Lkhyayta à Casablanca, et Chrafate près de Tanger.

Pour assurer la mise en œuvre réussie de ces programmes, le ministère se devait d’adopter des mesures d’accompagnement, qui permettraient d’attirer davantage le secteur privé vers le segment du logement social, et de donner les moyens aux plus démunis de bénéficier de crédits logements. A cet effet, des incitations fiscales ont été mises en place par l’Etat en faveur des promoteurs immobiliers ayant réalisés des projets de construction de logements sociaux. Je cite la convention conclue entre les promoteurs immobiliers, et l’Etat, qui stipule que pour tout projet de construction de plus de 2500 logements sociaux, ils sont exonérés :

- Des droits d'enregistrement et de timbre.

- Des droits d'inscription sur les livres fonciers.

- De l'impôt des patentes.

- De l'Impôt sur les Sociétés.

- De l'Impôt Général sur le Revenu.

- De la taxe urbaine.

- Et de tous les impôts, taxes, redevances et contributions perçus en faveur des collectivités locales et de leurs groupements.

Par ailleurs, il fallait aussi mettre en place des mécanismes d’appui à la demande, plus précisément celle qui vie dans la précarité et qui constituent la cible du logement social. Ainsi, le Fonds de garantie en faveur des populations à revenus modestes et/ou irréguliers

(FOGARIM) a été créé pour couvrir les prêts octroyés par les établissements des crédits à ces personnes, afin de leur permettre d’acquérir ou de construire des logements sociaux.

Il est à noter que près de 270 000 personnes démunies, exclues du crédit bancaire, ont eu accès au système FOGARIM pour bénéficier d’un logement social.

L’Etat devait aussi se doter d’un opérateur qui s’occuperait de la réalisation des stratégies gouvernementales en matière d’habitat, au côté des promoteurs immobiliers privés. Cet organisme se devait d’intervenir sur le terrain, pour concrétiser les divers programmes lancéspar l’Etat touchant principalement au logement social. Dans ce cadre-là, le Holding d’aménagement Al Omrane s’est substitué aux opérateurs publics de l’habitat assurant plus de visibilité au niveau de la gestion, et davantage de célérité, et d’efficacité au niveau de ces actions.

En outre, le secteur doit faire face à plusieurs contraintes d’ordres administratifs, tel la lourdeur des procédures administratives de délivrance des autorisations, mais aussi sur le plan organisationnel avec une dominance du secteur informel, et fiscal avec la présence d’une panoplie de taxes. De surcroît, le renchérissement continu des prix, dû essentiellement à la rareté du foncier, et au phénomène de la spéculation, pause une importante entrave à l’achat.

A présent, l’industrie immobilière a connu une stagnation à cause des effets latents de la crise économique mondiale. La conjoncture a été marquée par une hausse des taux de crédit, et un fléchissement de la demande des MRE, ainsi que par le retrait de plusieurs groupes internationaux. On a aussi assisté à une stagnation de l’offre au niveau des grandes villes, et un désintéressement du privé pour le logement social, qui ne fait plus leurs comptes.

Le secteur en chiffres :

- Le secteur du BTP emploie 8% de la population active (2ème plus grand employeur après le secteur du service)

- Il représente près de 7% de la valeur ajoutée réalisée.

- Il détient 30% des crédits octroyés par les banques.

- La demande totale en logement social s’élève à 125 000 unités/ an.

- Présentation de la société Al OmraneRabat :

Historique et création du groupe Al Omrane

Al Omrane Rabat est le nom d’une filiale du Holding d’aménagement Al Omrane créée en 2007 et né de la fusion de l’ANHI, de la SNEC et de la société

ATTACHAROUK, qui fut une réussite sur tous les plans.

Acteur

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