SCO 5004 révision intra
Par mauve • 9 Février 2019 • Fiche de lecture • 1 790 Mots (8 Pages) • 725 Vues
Quels sont les objectifs généraux de l’audit?
L’auditeur qui réalise un audit d’états financiers doit s’assurer :
- D’obtenir l’assurance raisonnable que les ÉF sont exempts d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraude ou d’erreurs et en conséquence de pouvoir exprimer une opinion indiquant si les ÉF ont été préparés dans tous leurs aspects significatifs, conformément au RIFA.
- De délivrer un rapport sur les ÉF et de procéder aux communications exigées par les NCA, en fonction de ses constatations
Qu’est-ce que le risque d’anomalie significative?
Risque que les ÉF comportent des anomalies significatives avant l’audit
Comment l’auditeur évalue les risques (CI)?
- Demandes d’info (direction, audit interne, employés, etc)
- Procédures analytiques
- Observations physiques et inspections
Qu’est-ce qu’une anomalie significative?
Une erreur volontaire ou non volontaire qui pourra influencer la décision des utilisateurs des ÉF.
Qu’est-ce que le SSG?
Le plus grand montant d’erreurs non corrigées qui pourraient exister dans les ÉF publiés et que ces derniers reflètent tout de même une image fidèle de la situation financière, des résultats et des flux de trésorerie de l’entreprise.
Avec quoi détermine-t-on le SSG?
- Jugement professionnel
- Perception des besoins des utilisateurs des ÉF
Quelles sont les caractéristiques des utilisateurs des ÉF?
- Connaissance raisonnable des affaires de l’entreprise
- Volonté d’en apprendre d’avantage
- Capables de prendre des décisions raisonnables
- Utilisateurs en tant que groupe et non individuels
Comment détermine-t-on le SSG?
- On applique un % à une référence choisie ex. 5% du BAI (1er choix)
- Si bénéfice volatil autres choix, ex. :
- Actifs totaux 1-3%
- Capitaux propres 1-5%
- Produits/charges 0.5-2%
Spécifiques à l’industrie :
- OSBL 1/1-2% des R/dépenses
- Fonds mutuels ½-/% actif net
- Secteur immobilier : 1% des produits
Qu’est-ce que le SST?
Un coussin, une marge de manœuvre : c’est le montant que l’auditeur établit en dessous du SSG pour ramener à un niveau suffisamment faible la probabilité que le total des anomalies non corrigées et non détectées excède le SSG
En général [50-75%] du SSG (Ex. SSG=400k, 50% du SSG = SST=200k, comme ça on aura une plus grande chance que la totalité des anomalies ne soit pas plus grande que le SSG de 400k) ** On arrondi tjs le SST à la baisse ex. SST=43666, sera 40000
Que sont les procédures analytiques?
Des évaluations des informations financières qui reposent sur l’analyse de corrélation plausibles entre des données tant financières que non financières.
- Comparaison de données (ex. ventes avec budget des ventes de la période)
- Investigation des écarts ou incohérences
Que peuvent révéler les procédures analytiques?
- Aspects de l’entité qu’on ne connaissait pas (Info que client a oublié de mentionner?)
- Opérations/ événements inhabituels
- Montants, ratios et tendances inhabituels ou inattendus (Ex. ratio des stocks a bcp changé, stocks s’écoulent moins. Donc est-ce que certains stocks sont désuets et devraient ê radiés, est-ce qu’ils sont surévalués, etc.)
- Éléments inhabituels découlant de fraude (bizarre, ne sait comment expliquer)
Décrivez des exemples de procédures analytiques
- Comparaison des soldes de comptes
- Les périodes précédentes (analyse horizontale)
Ex. Ventes 2016 1000000$ vs 890000$ 2015, var. 12%
- Les infos du secteur
- Les budgets et prévisions
- Relations entre les soldes de comptes
- Et des infos non financières
- Et des infos financières
- Pour lesquels il devrait y avoir des tendances prévisibles (ex. marge brute) (analyse verticale, à partir du poste des ventes)
Ex. ventes 2015= 9800000$ 2016= 10750000$ = var 9.69%.CMV=48% en 2016 vs 41.8% en 2015, etc.
- Comparaison des ratios/relations avec
- Les périodes précédentes
- Les infos du secteur
Que sont les assertions?
Affirmations de la direction, explicites ou non, qui sous-tendent les ÉF et auxquelles les auditeurs se réfèrent pour examiner les différents types d’anomalies susceptibles de se produire.
À quels niveaux doit-on évaluer les RAS lors de la planification?
- Au niveau des ÉF (RI et RLC)
- Au niveau des assertions pour :
- les catégories d’opération
- Les soldes de comptes
- Les infos à fournir dans les ÉF
On prend en compte les assertions pertinentes pour cq compte. Ex. RI et RLC pour l’assertion « réalité » pour cq compte de « ventes »
Qu’est-ce que le RAS?
Le risque qui existe dans l’entreprise
Que comprend le RAS?
Il comprend le risque inhérent (RI) et le risque lié au contrôle (RLC)
RAS= RI X RLC
**Le RI et le RLC peuvent changer d’une assertion à l’autre, d’un compte à l’autre, d’une opération à l’autre etc.
Contrairement au RA et au SSG qui demeurent pareil pour tout l’audit.
Qu’est-ce que le RI?
Le risque inhérent est celui qui existe dans l’entreprise sans tenir compte du contrôle interne ou du travail de l’auditeur. On n’a aucune influence sur le RI, il peut seulement être évalué (qualitatif ou quantitatif %)
Ex. personne rentre mauvais chiffre ds facture. Mauvaise estimation pour créance douteuse.
Le RI varie en fct de l’assertion ou du compte audité. Ex. comptes d’actifs et produits seront plus
souvent surévalués et comptes de passifs plus souvent sous-évalués.
Quels facteurs peuvent influencer le RI?
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