Publics de l'action sociale
Par Plum05 • 6 Décembre 2017 • 1 376 Mots (6 Pages) • 726 Vues
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-Accompagner et guider le groupe dans les activités
VI-Déroulement de l’action
L’action se déroulera sur 2 jours pour permettre une meilleure assimilation des informations par le public.
Jour 1 :
Matin : 10h30-11h30
Rassemblement et échanges entre les mamans volontaires pour faire émerger leurs aspirations, elles feront part des sujets qu’elles souhaitent plus spécifiquement aborder parmi les choix des thèmes proposés par la CESF en lien avec l’équilibre alimentaire, ainsi elles pré établiront le contenu de l’atelier.
Ap-midi : 14h00-15h30 : Sensibilisation pour les mamans et enfants aux notions de l’équilibre alimentaire.
Séance d’informations sur les notions de l’équilibre alimentaire, en faisant le lien entre les difficultés d’équilibre alimentaire et de précarité des ressources. Il faudra veiller à ce que cette séquence ne soit pas trop scolaire, mais soit plutôt attractive à la fois pour les enfants et leurs mamans pour permettre une prise de conscience des deux côtés, et que les enfants soient aussi acteurs du changement de comportement alimentaire attendu qui les concerne.
Rappel de conseils simples et ludiques pour conserver une variété nutritionnelle.
Il y aura un temps d’échange entre participantes pour donner des astuces pour bien manger sans trop dépenser et que les enfants puissent faire part de leurs ressenties à leur façon, et aiguiller l’activité cuisine du lendemain.
Le but est de faire prendre conscience aux mamans de l’importance de l’alimentation dans le développement de l’enfant, ainsi que ses répercussions sur la santé de l’enfant. Le lien santé-alimentation sera mis en avant.
Il sera demandé aux participantes et leurs enfants de choisir quel menu elles souhaitent élaborer le lendemain lors de l’atelier cuisine.
A la fin de cette séance, un flyer reprenant l’ensemble des informations données, réalisé par la CESF en collaboration avec l’infirmière (au préalable) est distribué à l’ensemble des mamans.
Le support de communication comporte volontairement peu de texte et est illustré d’images, de logos pour veiller à ne pas pénaliser les mamans ayant des difficultés avec la lecture/l’écriture ; et qu’il soit aussi compréhensible du jeune public.
La CESF veillera pendant cette séance à jouer son rôle de coordinatrice.
Jour 2 : Mise en pratique des informations données.
Lendemain matin : 9h30-12h00 : Séance Atelier cuisine (pour une approche plus théorique des informations).
Les mamans volontaires, ainsi que leurs enfants réalisent ensembles, aidées de la CESF, et dans le respect des normes de sécurité, un menu équilibré pour une mise en pratique de la partie théorie de la veille.
12h00-13h00 : L’ensemble du camp mange le repas réalisé par les mamans et enfants. La CESF analysera à ce moment le comportement des enfants vis-à-vis de ce menu.
16h00 : L’ensemble des enfants réalisera un goûter pour mettre en pratique les conseils de l’atelier de la veille, puis goûteront tous ensemble, en conviant les mamans et papas.
VII-Evaluation
A court terme, la CESF observera et analysera le degré de participation du public au cours des séances, ainsi que le comportement des enfants devant un menu équilibré.
A moyen terme, la CESF se rendra un mois après l’action au camp pour voir si les comportements ont changé et si les conseils sont mis en application au quotidien. Elle y interrogera les femmes à l’aide d’un questionnaire pré établi, en respectant le principe du volontariat de chacune et ainsi favoriser une participation plus réaliste, de sorte notamment à lever les freins liés à l’illettrisme dont souffrent certaines personnes du camp.
Un compte rendu de l’action sera ensuite effectué par la CESF, et remis en réunion aux différents partenaires de l’action.
Sur le long terme, les travailleurs sociaux observeront les changements de comportement lors des accompagnements sociaux (rencontre et suivi avec les personnes des gens du voyage).
VIII-Précautions et contraintes liées à l’éthique
La CESF devra tenir compte des spécificités culturelles des gens du voyage (comme la méfiance à l’égard des institutions et professionnels). Les travailleurs sociaux veilleront également à ne pas se montrer trop intrusif dans le mode de vie des gens du voyage et à ne pas porter de jugement de valeur sur leur mode de vie, ni imposer la culture de référence des travailleurs sociaux aux gens du voyage.
Il faudra aussi se méfier de la résistance aux changements de ceux-ci en suscitant chez les gens du voyage une vraie prise de conscience mettant en avant le bien fondé de l’action, notamment en instaurant un climat de confiance et n’étant pas trop scolaire avec le groupe, mais surtout en étant à leur écoute.
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