Présentation du chantier Gléhen Pierre et fils

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Pour conclure, ces affectations ont été un bon moyen de découvrir le chantier et de découvrir une partie des machines et des procédés de la construction navale en aluminium thème qui constituera la prochaine partie.

III] Procédés mis en œuvre

1) La soudure MIG

Dès mon premier jour sur le chantier on m'a dit que je devait savoir « pointer » les pièces du bateau, c'est à dire à faire des points de soudure pour faire tenir les pièces entre elles.

Tout le bateau est, de ce fait, assemblé comme ça, puis les soudeurs de metier viennent souder le tout en bonne et due forme sur toute la longueur des pièces.

Je me suis donc entrainé à souder des chutes d'aluminium avec un poste à souder MIG et ce n'est qu'à la fin de la deuxième semaine que j'ai commencé à savoir pointer correctement.

Le poste à souder M.I.G. ( pour « Metal Inert Gas ») est composé d'un dévidoire de fil automatisé qui fait office d'anode et de métal d'apport, d'un générateur et d'une bouteille de gaz d'Argon sous pression qui va servir à chasser l'air du bain de soudure pour eviter l'oxydation de celui-ci lors du refroidissement du métal.

Au contact de la pièce à souder reliée à la masse du poste, le fil commence à fondre puis un arc se forme entretenant la fonte du fil et de la pièce.

La technique est assez difficile à maitriser car l'écart entre l'anode et le métal à souder doit être bien précis, et l'angle du fil par rapport à la soudure également, sans quoi le métal d'apport forme des grosses gouttes qui n'adhèrent pas à la matière. La vitesse de déroulement du fil doit également être prise en compte

2) Mesure et la fabriquation des différentes pièces

La prise de mesure et la fabriquation des différentes pièces demande aussi un certain niveau de rigueur et de savoir faire.

La marge d'erreur est d'environs 3mm pour chaque pièce. Quand la pièce à découper fait plus de 4m de long, l'écart est vite atteint, entre le manque de précision de la mesure avec des mètres souples et celui des machines de découpe.

Une fois la pièce découpée, j'ai appris à mes dépens qu'il vaut mieux qu'elle soit trop longue que trop courte, car si elle est trop longue on peut toujours la raccourcir alors que dans le cas contraire il faut la refaire entièrement.

Les différentes machines que j'ai utilisé aux cours de ces deux première semaines ont été : le poste à souder, la scie à ruban, la disqueuse la scie circulaire et la presse à découper. Et c'est de loin le poste à souder qui m'a demander le plus d'entrainement pour arriver à le maitriser, les autres machine étant plutôt d'un fonctionnement instinctif.

En conclusion, cette première periode à été très enrichissante pour moi. La strategie d'une entrée en matière directe a portée ses fruits, même si cela m'a un peu effrayé au début ( on ne m'a expliqué le fonctionnement de l'entreprise que le dernieer jour de l'alternance).

Le fait de me faire travailler en autonomie m'a énormément fait progresser même si j'ai passé des demi-journée entière à bloquer sur tel ou tel process. Enfin je pense que cette première experience présage un très bon déroulement de mon alternance.