Plan économie, la rationalité.

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- l'entrepreneur : différentes définitions selon différents auteurs. Cantillon est le premier à définir l'entrepreneur comme celui qui fait face aux risques de l'économie, comme le paysan à la météo. Il s'expose à l'aléatoire et à l'imprévisible. Say, lui-même fils d'un entrepreneur, va peindre le portrait d'un personnage qui face aux risques du marché, est doté de facultés telles que l'intelligence et le courage en étant prêt à les affronter, pas comme les autres acteurs de l'économie. Schumpeter va parler de l'entrepreneur comme celui qui a vocation à innover, et à créer de nouveaux marchés qui vont s'étendre et profiter à l'économie future, et ce,à long terme. Frank Knight va d'abord vouloir marquer la distinction entre le risque probabilisable, et le risque non-probabilisable auquel l'entrepreneur fait face : c'est sa caractéristique, il ne peut prévoir ni les risques ni les profits, et s'expose à l'incertitude radicale.

LA CONTESTATION SOCIALISTE

Les socialistes vont faire naître un contestation de cette politique du capitalisme : mais sans penser aux révolutions du murs de Berlin, ou encore à la contestation par le Socialisme Scientifique de Marx, cette idée de contestation socialiste se retrouve dès le siècle des Lumières : Rousseau, Voltaire, Diderot ou encore Montesquieu vont prôner d'une révolution philosophique pour porter l'idée de liberté, de progrès, et du triomphe de l'éthique protestante selon laquelle l'enrichissement devient un indicateur de salut divin, qui sera repris deux siècles plus tard par Max Weber dans son ouvrage « L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme ».

Mais Marx va en particulier développer une idée de contre-révolution politique depuis le début de l'industrialisation avec la machine à vapeur de Watt en 1820 : de là naît « Das Kapital » et son Socialisme Scientifique, ou Marxisme.

- socialisme utopique français : Saint-Simon prône un capital nationalisé (droit de travail du capitalisme qui est familial, et se transmet de génération en génération, excluant donc les paysans et favorisant la noblesse. Proposition d'une société de la connaissance où les compétents peuvent accéder à la transmission, si l'on nationalise le capital productif pour mettre à la disposition de tous des banques régionales de production), un socialisme de l'efficacité (prône un gouvernement économique constitué de savants, commerçants, industriels, producteurs → technocratie prône la compétence, la productivité et le savoir-faire des métiers). MAIS son erreur est l'oubli du caractère dynamique de la ré-allocation de la propriété (la propriété évolue constamment, elle est dévaluée puis réévaluée et donc ne stagne pas : c'est la dimension économique du marché qui fait survivre la propriété, il faut pouvoir ré-attribuer une propriété). FOURRIER (→ l'associer à l'idée de CORBUSIER) prône le communisme associationniste, dans lequel les sociétés sont refermées mais sociales, avec les activités urbaines modernes associées dans un phalanstère, même en droit. Comme tous les socialistes, idée d'une société parfaite. Mais si toutes les activités au même endroit, et donc plus de propriété ni de production, plus besoin de gagner, donc pas d'incitations pour que chacun travail. Donc limite de ce communisme associationniste. PROUDHON est lui fortement anarchiste et pragmatique : d'un côté, il bannit le capitalisme qui est l'exploitation des faibles par les forts et l'exclusivité de la propriété, d'un autre, il rejette néanmoins la communauté, dans le courant du stakhanovisme, car elle est l'exploitation des forts par les faibles. Il propose donc un État sans sans lois et sans propriété individuelle où chacun sera donc libre d'y avoir accès.

→ MAIS Marx haït ce modèle socialisme en proposant tout l'inverse et une dictature violente du pouvoir. Mais en France pas d'aboutissements de ce communisme ni d'ailleurs du capital productif nationalisé, de phalanstères ou du socialisme associationniste. Néanmoins en ce qu'il s'agit du communisme, on retrouvera le modèle seulement en Russie dès la révolution de 1917, mais conséquences néfastes, violentes et restrictives

LE SOCIALISME SCIENTIFIQUE

Naissance de Marx en 1820, c’est-à-dire l'année de la création de la machine à vapeur de WATT et donc du début de l'industrialisation. Paradoxalement, Marx y voit la fin du capitalisme, et pense que ce système est condamné. Pour lui, l'idée du serf et du suzerain, de l'esclave et du maître, du prolétaire et du bourgeois, est vouée à disparaître car dans sa théorie elle conduit à faire de tous des prolétariats : c'est le matérialisme qui forme les classes et conditionnent donc l'individu. Et selon Marx, l’État n'est que le produite de la lutte des classes : la classe dominante domine la classe prolétaire avec l'ensemble des moyens d'oppression de l’État et la classe économiquement dominante va exploiter l'autre classe à son profit.

MATERIALISME STRUCTURES = CLASSES SUPERSTRUCTURES =

ETAT + DROIT

CONDITIONNEMENT → FORMATION DES CLASSES → NAISSANCE D'UNE

DE L'INDIVIDU BOURGEOISE ET PROLETAIRE CONSCIENCE COLLECTIVE

(technique de production (lutte des classes)

expliquant la structure

de la société)

CYCLE

(premiers moyens de production → maître et esclave → état et droit dans leur forme spécifique)

(nouveaux moyens de production (progrès → serf et suzerain → état et droit nouveaux)

(encore de nouveaux moyens de production → prolétaire et capitaliste → état et droit renouvelés)

Pour poser ce principe, Marx s'est tout d'abord inspiré du matérialisme historique et de la dialectique de Hegel : ce dernier pose l'idée que « L'Histoire est l'histoire de l'esprit ». Il sous entend que par le mécanisme de dialectique, qui est l alogique de l'évolution, on arrive à un développement par la conservation