Peut-on éviter les crises?

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II-Mécanisme classique

A-Un mécanisme classique

La plupart des économistes s'accordent pour considérer que les crises financières suivent un même schéma en plusieurs phase.

- La première phase est constitué d'une expansion qui suit généralement une période de récession. Les acteurs économiques retrouvent une confiance sur l'avenir, consomment et investissent d'avantage et sont par des taux d'intérêts bas

- Cette expansion et cette confiance suscitent une phase d'euphorie marqué par un emballement de l'investissement, une hausse rapide de la valeur des actifs et qui concoure à créer les conditions de la prochaine crise avec l'apparition de bulles spéculative.

- Ces bulles fragilisent l'économie et les marchés financiers et entraînent un retournement de conjoncture qui s'appuie généralement dur la remontée des taux directeurs des banques centrales.

- La confiance qui prévalait jusqu'alors s'effrite et laisse place à une période de pessimisme qui se manifeste notamment par une aversion aux risques.

- Un mécanisme de déflation par la dette vois alors le jour. En effet la réduction du crédit limite les investissements et ne permet plus de financer l'économie. L'obsession des agents économiques est alors de se désendetter en vendant massivement leurs actifs qui voient leurs valeurs chuter et provoque une augmentation de la dette réelle.

B-Un contexte favorable

La crise de 2008 présente néanmoins des spécificités:

- La montée des déséquilibres financiers internationaux. Les principaux déséquilibre sont lié au déficit de la balance commerciale américaine qui a amené les États-Unis à s'endetter auprès du monde entier.

- En outre, les excédents commerciaux de la Chine sont venu alimenter en liquidité le marché américain qui connaissait déjà une politique de taux d'intérêt très bas et a donc favorisé l'emballement des agents économiques.

- De nombreux économistes mettent en avant le creusement des inégalités comme facteur aggravant de la crise. Les ménages touchés par la crise ont du s'endetter de manière très significative afin de conserver leurs pourvoir d'achat jusqu'au point où cette endettement n'était plus soutenable. Enfin la crise a été rendu possible par des défaillances multiple des règles de marchés. On peut ainsi citer comme exemple l'octroie de crédits inconsidéré par les banques, le contournement des règles prudentielles par des circuits de financement opaque(shadow banking, edge founds, application massive de la titrisation pour échapper aux règles de surveillance. Cette crise a révélé l'existence de nombreuses situations d'aléa morale qui n'étaient pas maîtrisées.