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Macroéconomie : les grandeurs du travail.

Par   •  2 Juillet 2018  •  1 573 Mots (7 Pages)  •  405 Vues

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- La flexibilisation de l’emploi

➔ Le dynamisme de l’emploi

La rotation de la main d’œuvre est : les créations + les destructions. Elle s’est multipliée par 5 en 30 ans.

➔ Les modèles d’appariement

- Courbe de Beveridge 1934 : Elle met en évidence une observation très frappante en économie. En effet, elle montre qu’il y’a corrélation négative entre les taux de vacance d’emploi et le taux de chômage. C’est négatif car même avec peu de chômage, le taux de vacance d’emplois est très élevé. Il y’a à la fois du chômage et des emplois à pourvoir alors qu’en théorie, les chômeurs pourvoient les emplois. Cela s’explique donc par l’imperfection de l’information… Si elle était parfaite, les emplois seraient toujours pourvus. On retrouve ce phénomène jusque dans les années 90 contrairement à la courbe de Philips.

➔ Lutter contre le chômage structurel lié à la désinformation en fluidifiant le marché de l’emploi par la limitation des coûts d’embauche et de départ pour les entreprises.

Conclusion :

. Pour certains, pour lutter contre le chômage, il faut au contraire faciliter les créations et les destructions d’emploi, ce qui s’appelle la flexibilisation du marché de l’emploi, en d’autres termes, rendre la création et la destruction moins couteuse.

La flexisécurité/flexicurité

Flexisécurité : Elle allie la flexibilité à la sécurité. Elle reprend donc la flexibilité du marché de l’emploi, les politiques actives de l’emploi (ceci est la flexibilité). Ensuite, elle reprend la protection sociale généreuse, (ceci est la sécurité). On représente la flexisécurité par le triangle d’or.

La protection sociale de l’emploi/ loi de protection de l’emploi (LPE) (en France) est au cœur de la réforme de la flexisécurité. Cette loi va permettre certaines lois axées sur la sécurité comme l’encadrement du temps partiel ou encore la couverture maladie complémentaire proposée par les entreprises, mais ce sont les loi axées sur la flexibilité (une mobilité interne facilitée, fait que les entreprises peuvent faire varier le salaire et le temps de travail, et, si l’employé refuse, il peut être licencié) qui vont susciter la critique car les LPE sont trop centrées sur les emplois alors que le principe de flexisécurité qui est plus centrée sur les individus et leur employabilité. On protège plus les personnes que les emplois et le problème est là. Le chômage est alors resté très stagnant. Les LPE furent donc un échec, De fait, en 2013, on commence à amorcer le processus de loi du travail.

➔ A PARTIR DE LA, NOUS ASSISTONS A UNE GRANDE FLEXIBILISATION :

- En 2015 : Loi Macron

- En 2016 : Réforme El Khomri

TROISIÈME PARTIE : Les mutations du travail

L’impact du progrès technique

➔ Le progrès technique pour les keynésiens : Il génère du chômage car il augmente la productivité des facteurs, donc, permet la croissance avec une diminution des travailleurs.

➔ Progrès technique = Croissance « résidu de Solow » : Le résidu est la part de la croissance qui ne s’explique pas par la Productivité Globale des Facteurs (PGF). Le PT tombe du ciel et vient booster la croissance.

- Il y’a donc :

- le progrès technique incorporé : il a impact sur l’efficacité des facteurs car ces derniers augmentent, c’est comme ça que l’on perçoit son influence. Et,

- le progrès technique non incorporé : influence l’efficacité des facteurs par d’autres impacts

➔ Paradoxe de Solow : Depuis les années ’70, il y’a eu une baisse du résidu mais pas forcément du progrès technique. Le progrès technique est plus qualitatif, et ça, ce n’est pas mesurable.

L’organisation du travail

Notion de travail et d’emploi : quelle distinction ?

Travail : Activité de l’homme appliquée à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose. Emploi : travail rémunéré

➔ Repenser le travail. Stigler

Friod : Exemple des intermittents

Revenu de base

- Revenu de base : c’est un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans condition de ressources ni obligation de travail, selon (BIEN). Il reconnaît la participation de l’individu à la société indépendamment de la mesure de l’emploi.

- Impôt négatif : impôt progressif sur le revenu. Taux fixe. Ceux qui gagnent plus payent plus. Et, une somme fixe pas mois pour tout le monde. C’est donc une mesure très distributive. En France : prime pour l’emploi.

- Projet open UDC : Financement du revenu universel avec une crypto monnaie qui génèrerait des algorithmes chaque mois pour que des participants reçoivent la même quantité d’unités pas jours ou pas mois

- L’expérience la plus poussée à ce jour dans le champ de crypto monnaie vouée au versement d’un revenu de base : Sou de Mayene.

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