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Macroéconomie: l'analyse des équilibres

Par   •  18 Août 2018  •  4 806 Mots (20 Pages)  •  450 Vues

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La condition d’un profit maximum est l’égalité de la productivité marginale du travail (f’(N)) c’est la productivité de la dernière unité de travail employé et du taux de salaire réel (W/P). Les entreprises ne peuvent continuer d’employer des travailleurs que si les taux de salaire diminuent puisque la productivité du travail diminue quand la quantité de travail augmente.

B) L’offre de travail

Ce sont les travailleurs qui offrent le travail et demandent un emploi pour le travail. Cette offre dépend du taux de salaire et le travailleur a le choix entre accroitre son temps de travail et son revenu ou bien accroitre son temps de loisir et réduire son revenu. Alors 2 effets sont à l’œuvre :

- Effet de substitution

- Effet de revenu

Plus le taux de salaire augmente + l’individu va être incité à travailler + mais cela va enlever du temps de loisir -> effet de substitution

Même si le taux de salaire augmente on préfère le loisir, à partir d’un moment l’utilité du loisir devient supérieure à celle du travail.

Revenu des salariés : w*H -> taux de salaire horaire * nombre d’heures de travail

Plus le taux de salaire augmente, plus l’offre de travail va augmenter : fonction croissante

NO= f(w/p)

NO’ > 0

C) Equilibre sur le marché du travail

Le plein emploi : tous ceux qui touchent le taux de salaire en vigueur trouvent un emploi. Tout le reste sont des chômeurs volontaires. Il y a un équilibre lorsque l’offre est égale à la demande. Plus l’offre est forte plus le taux de salaire risque de baisser.

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Paragraphe 2 : La fonction de production macroéconomique

La fonction de production détermine le volume de la production Y qui correspond à la valeur N. Fonction Y= f(N) ; Y’= f(N)>O ; Y’’ = f’(N)

Dérivée première positive

Dérivée seconde négative

Paragraphe 3

Les agents reçoivent le revenu Y (équivalent au PIB) qu’ils utilisent soit pour consommer, soit pour épargner, et cet arbitrage dépend du taux d’intérêt. L’épargne est donc une fonction croissante du taux d’intérêt (effet de substitution), et elle détermine l’incapacité d’investissement de l’économie, et elle permet de répondre aux besoins d’investissements. L’investissement étant une fonction décroissante du taux d’intérêt.

r= taux d’intérêt réel

i= taux d’intérêt nominal

Epargne= f (i ou r)

E’>0

Investissement= f (i ou r)

I’

Le taux d’intérêt: le prix qui permet d’équilibrer l’offre et la demande d’épargne, donc l’investissement.

Paragraphe 4 : le marché de la monnaie

Dans l’analyse néo-classique, la monnaie ne détermine pas les variables réelles mais seulement sur le niveau général des prix et donc cela permet aussi de déterminer l’équilibre entre l’offre et la demande. La monnaie est neutre au sens où elle ne transforme pas les anticipations des agents économiques. On vit dans un monde de certitude, c'est-à-dire que la monnaie ne change rien, le temps n’existe pas.

MV = PT

M= k*P*Y

M0=Md (offre de monnaie = demande de monnaie)

P= M/k*Y= Mo/Md

k : variable de comportement

L’offre est déterminée par la production.

Paragraphe 5 : l’équilibre général

Dans l’analyse néo-classique : équilibre général. Keynes : équilibre global.

Section 1 : l’analyse de Keynes

Les concepts

On peut définir l’analyse keynésienne comme une économie monétaire de production. Keynes veut déterminer les facteurs qui gouvernent les volumes, la variables de la production et de l’emploi et il veut analyser les causes de leurs variations. C’est une analyse macroéconomique (Elle se fait au niveau global, ce qui est très difficile, puisqu’on nous sommes des individus et qu’on a tendance à réfléchir de manière individuelle).

L’analyse de Keynes est à court terme. Exemple : A court terme ce qui explique la consommation c’est le revenu mais à long terme c’est les facteurs psychosociologique.

Toutes les fonctions économiques sont analysées au niveau global : consommation globale,... C’est une analyse en termes de circuit : elle prend en compte les relations entre les agrégats (épargne, conso, production, emploi,…).

Le monde dans lequel se déroule l’activité se caractérise par l’incertitude non probabilisable. Cela signifie que les éléments futurs ne peuvent être anticipés, on peut donc se tromper. Les agents économiques sont placés face à l’aléa du futur non probabilisable et ils ont tendance à conformer leur décision à celle de l’opinion commune telle qu’il se la représente. Leurs anticipations influencent les décisions courantes de production.

Le marché keynésien est le mécanisme par lequel se manifeste la confirmation ou la non confirmation des anticipations relatives aux quantités échangeables et à leurs prix. Les volumes de production et d’emploi sont variables et le plein emploi des facteurs de production est rarement réalisé spontanément. Les volumes de la production et de l’emploi sont déterminés par la demande efficace en anglais que l’on traduit en français par demande effective.

Paragraphe 1 : la demande effective (efficace) et le problème de l’équilibre

A) L’analyse de la

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