L’élasticité-prix mesure
Par Plum05 • 11 Mars 2018 • 1 040 Mots (5 Pages) • 468 Vues
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J. Séguéla ne concerne en fait que le groupe social le plus favorisé, le plus aisé de la
population et non l’ensemble de la société française.
Que cherche à signifier l’individu portant une Rolex ?
L’individu, en portant une Rolex, cherche à signifier son appartenance à un groupe social aisé, une Rolex étant un produit de
luxe très onéreux. Il s’agit d’une consommation ostentatoire. Ce faisant, il marque également sa distance par rapport aux
autres groupes sociaux (composés des individus qui ne peuvent pas s’offrir de Rolex), il se démarque, se distingue, des autres
groupes sociaux : c’est l’effet de distinction. Par conséquent, la dimension sociologique du port d’une montre Rolex est double :
marquer son appartenance à un groupe social en permettant aux membres de “se reconnaître”, ET marquer sa distance par
rapport aux autres groupes sociaux de la société en “se distinguant”.
Donnez des exemples de consommation indiquant une position sociale élevée.
Une voiture de luxe de marque Ferrari ou Rolls Royce, un foulard Hermès, un sac Louis Vuitton, des chaussures Louboutin ou
Gucci sont des biens Veblen, à savoir des biens de luxe, porteurs d’un effet de distinction ; ils correspondent à des
consommations ostentatoires destinées à monter à autrui son statut social (élevé).
Exercice 4 (5 points)
Consigne : après avoir présenté le document, vous analyserez l’impact d’une modification du revenu des ménages sur
leur consommation.
Vous rédigerez une quinzaine de lignes en vous organisant en AEI (A : affirmation d’une idée, E : explication de cette idée, I :
illustration de cette idée).
Présentation du document : Le document est un graphique publié par l’INSEE en 2012 et intitulé Revenu disponible brut
des ménages et évolution du pouvoir d’achat et dépense de consommation finale des ménages en volume. Les unités
présentes dans le document sont des pourcentages de variation (taux de variation).
Introduction : En 2011, la dépense de consommation des ménages augmente de 0,3 % après avoir augmenté de 1,4 % en
2010. Le pouvoir d’achat, qui désigne la quantité de biens et services que l’on peut acquérir avec une unité de revenu
disponible, a, quant à lui, augmenté de 0,5 % entre 2010 et 2011.
(Affirmation) - Or, sur la période 1960-2011, les deux courbes suivent des évolutions très proches : de fait, l’évolution de la
consommation semble liée à celle du pouvoir d’achat. (Explication) – Ainsi, si le pouvoir d’achat progresse nettement, la
consommation fait de même comme c’est le cas dans les années 1960-70 ; par contre, si le pouvoir d’achat n’augmente que
faiblement, on ne peut pas s’attendre à ce que la consommation soit dynamique comme dans les années 2008-2009. Toutefois,
les variations de la consommation sont plus faibles que celles du pouvoir d’achat, ce qui peut s’expliquer par le fait qu’une partie
croissante de l’augmentation des revenus distribués ne sera pas affectée à la consommation mais à l’épargne. (Illustration) –
Ainsi, durant les Trente Glorieuses, période marquée par une forte croissance économique et une augmentation des salaires, le
pouvoir d’achat des Français progresse fortement : ainsi, par exemple, selon l’INSEE, en 1962, le pouvoir d’achat augmente de
10%, la dépense de consommation des ménages augmentant alors, quant à elle, de 7%. Par contre, en 1993, alors que le
pouvoir d’achat n’augmente que de 0,75%, la dépense de consommation des Français baisse légèrement, ces derniers
préférant alors
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