Les femmes dans l'entrepreneuriat

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La sixième étape consiste en la présentation de ces données, nous avons analysé les résultats de l’entrevue mais nous nous sommes seulement contentés de les pré-tester sans donner de réponse concrète à notre question.

Nous avons terminé par la septième étape qui est une conclusion faisant part d’une critique générale sur la réalisation de notre travail.

1. Question de départ

« Comment peut-on expliquer la diminution du phénomène de « plafond de verre » au sein des entreprises belges ? »

Critères

Principes à respecter

CLARTÉ

La question de départ est claire et pas trop longue. On remarque directement les mots-clés tels que « plafond de verre » et « entreprises » qui sont les concepts définis scientifiquement dans la fiche de lecture 1.

PERTINENCE

Cette question de départ n’est pas descriptive. On parle de « plafond de verre » sans décrire ce phénomène, on sait juste qu’il y a une diminution de ce phénomène dans le monde économique mais ceci reste restreint car ce sont les seules informations que l’on a en lisant cette question.

Il n’y a pas de jugement implicite dans la phrase, le mot ‘diminution’ est un constat qui se prouve. On ne cherche pas à prévoir l’avenir mais à expliquer la situation d’aujourd’hui.

FAISABILITÉ

Il est tout à fait faisable de répondre à cette question à l’aide d’ouvrages, d’articles scientifiques, d’entretiens que ce soit avec des hommes ou avec des femmes… On peut aussi trouver des études comprenant des statistiques afin de déterminer où et pour quelles raisons ce phénomène existe. C’est un phénomène non seulement international mais qui se passe aussi en Belgique donc les informations sont à notre portée pour répondre à cette question.

Le thème de mon travail est le management féminin. En effet le problème que rencontre les femmes au travail prive l’entreprise d’un « management féminin ». C’est en essayant de gravir les échelons qu’elles réussiront à prendre le pouvoir afin de mettre en avant leurs qualités de « leadeuses ». J’ai analysé le phénomène de plafond de verre car c’est un sujet qui touche beaucoup de femmes autour de nous et qui n’est pas assez connu de tous à l’heure d’aujourd’hui. Ce sujet est très actuel et très présent au sein des entreprises car son ressenti n’est pas moindre et il touche une importante partie des femmes.

Pour justifier le choix de mon phénomène je vais me baser sur 3 justifications ; personnelle, actuelle et scientifique.

Tout d’abord, avant la réalisation du travail, je n’avais jamais entendu parler du phénomène de « plafond de verre ». C’est pourquoi je comptais seulement parler du « problème du management féminin ». Mais, petit à petit, après m’être informé, je me suis rendue compte qu’un terme à ce problème existait, le terme « plafond de verre ». Je me suis donc documentée sur ce sujet car, étant moi-même une femme, je me sens concernée et j’aimerais pouvoir l’expliquer grâce à mes différentes recherches. En effet, j’aime avoir du « pouvoir » et « leader » les gens et je rêve depuis mon plus jeune âge de pouvoir créer ma propre entreprise plus tard. C’est donc pourquoi je voudrais tenter de comprendre pourquoi tant de femmes ont du mal à franchir certaines barrières afin de pouvoir dans le futur y accéder sans autant de difficultés.

Ensuite c’est un sujet qui règne depuis plus de 30 ans et qui reste bien présent aujourd’hui car il est insolvable, surtout en Belgique. Nous sommes un des pays les plus touchés par ce phénomène, environ 40% des travailleurs belges pensent que les femmes sont plus capables de diriger une entreprise que les hommes ce qui est une minorité par rapport à certains autres pays où les résultats s’avèrent meilleurs. Un manager masculin reste, selon les belges, plus performant qu’un féminin (Jobat, 2015, para 1-5).

Finalement, selon dit Gianmarco (2013), Managing Partner du cabinet d’avocat Taj, d’un point de vue scientifique, la compétitivité et la diversité sont les deux forces qui règlent le monde économique aujourd’hui. Pour pouvoir être compétent il faut de la diversité, il faut donc pouvoir briser ce plafond de verre afin de permettre aux entreprises de croître, d’innover et de créer.

2. Etape exploratoire

2.1 Introduction

« Le plafond de verre ( glass ceiling ) est une expression apparue aux États-Unis à la fin des années 1970 pour désigner l’ensemble des obstacles que rencontrent les femmes pour accéder à des postes élevés dans les hiérarchies professionnelles. La métaphore, si elle n’explique pas le phénomène, a au moins le mérite d’être parlante : tout se passe comme si un plafond invisible empêchait les femmes de grimper les échelons. Plus largement, l’expression « plafond de verre » est aussi pertinente pour tout emploi où il y a possibilité d’une évolution de carrière » (Sciences Humaines, 2014, para.2).

C’est tout au long de cette synthèse que nous allons tenter de comprendre pourquoi le plafond de verre existe déjà depuis 30 ans et reste encore aujourd’hui insolvable malgré sa diminution ces dernières années. Pour nous aider à répondre à notre question de départ qui est : « Comment peut-on expliquer la diminution du phénomène de plafond de verre au sein des entreprises belges ? », nous allons nous baser sur différentes sources trouvés dans la bibliothèque de l’Université libre de Bruxelles, dans notre bibliothèque personnelle mais aussi sur internet. On retrouve entre autres l’Organisation de Coopération et de Développement économiques qui se charge d’encourager les politiques visant au bien-être social et économique mondial (OCDE, 2011, para.1) mais aussi Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef et directrice déléguée du ELLE ACTIVE (Elle, 2014, para.1). L’article de Martine Brasseur, professeur des Universités Paris Descartes va aussi nous servir au développement de ce travail (Cairn-info, 2010, para.1). Sans oublier Gianmarco Monsellato, avocat associé et Managing Partner du cabinet d’avocats Taj (Cairn.info, 2010, para.1). L’article sur l’égalité de l’homme/femme sur le site Médiaterre va également