Le travail en réseaux
Par Mehdy Her • 14 Décembre 2022 • Cours • 2 143 Mots (9 Pages) • 433 Vues
Le travail en réseau :
Table des matières
Introduction 2
Inconvénients Risques 3
Avantages 4
Conclusion 5
Introduction :
Le travail en réseau est la mutualisation, la collectivisation d’un travail. C’est faire appel à différents services en fonction de l’expertise de chacun. Ainsi, on optimise la réalisation d’une tâche à accomplir. Depuis quelques années, le travail en réseau est devenu moderne. Aujourd'hui, c’est une pratique courante d’organisations en entreprises. Un exemple récent pendant la période de la pandémie du Covid. Cette période à renforcé le travail à distance. Mais au-delà, cette pandémie a bouleversé les modes de fonctionnement des entreprises, notamment à travers l'utilisation du numérique online.
Le travail en réseau apparaît comme une organisation professionnelle incontournable. Il y a différentes raisons à cela. D’un côté, cela permet de reconnaître la place de chacun. C’est savoir pourquoi l’on travail et avec qui. Les professionnels apprennent les uns des autres. C’est une valeur ajoutée, une approche commune, une culture d’entreprise partagée. Cela passe par des campagnes de communications par exemple. L’objectif est de permettre de dépasser les statuts d’entreprise. D’un autre côté, travailler en réseau aujourd’hui est une pratique professionnelle incontournable pour diriger les actions tant généralistes que spécialisées.
Le fonctionnement en réseau est établi sur la base des relations sociales. Il est garant d’une fluidité dans l’entreprise. Au niveau individuel, cela crée une réelle connexion, une attache au travail. Un dynamisme non négligeable au travail. En dépit de ses nombreux avantages, cette pratique présente certains risques. Une mauvaise gestion du travail en réseaux implique parfois une affirmation de la hiérarchie d’entreprise. Alors on perd l’esprit du « collectivisme d’entreprise » et de la « division commune ». A la place, on trouve le « chacun pour soi » dans les entreprises. Ainsi, comment le travail en réseaux s’illustre-t-il à travers l’entreprise ? C’est un phénomène qui d’un côté présente certains avantages et qui de l’autre comporte certaines limites.
Inconvénients :
Une autre dérive plus subtile du réseau est la discrimination contre les services qui ne font pas partie du réseau. Parfois, un réseau est composé de plusieurs associations dans une association interrégionale, ou de plusieurs services dans une association interurbaine, etc. D'autres réseaux sont constitués de services ou d'associations indépendants les uns des autres... mais pas toujours ! En effet, la plupart du temps, les opérations du réseau sont définies par un accord de partenariat, et le choix des partenaires pour cet accord est déterminé au sommet. Dans tous les cas, ces réseaux profitent aux travailleurs et aux bénéficiaires, mais parfois ils sont cadenassés et empêchent les travailleurs d'utiliser des services qui ne sont pas inclus dans les partenaires "officiels", même si les services qui y sont proposés sont très intéressants et même meilleurs que ceux proposés par les membres. Desservant des réseaux plus "officiels".
Risques
Il conviendra de développer une vigilance permanente dans la mise en œuvre des réseaux sur ces dérapages potentiels, car celle-ci représente de nombreux risques.
L’utilisation non contrôlée des réseaux secondaires, comporte un risque. Celui de créer un quadrillage social à l’opposé des libertés individuelles.
De plus, nous pouvons retrouver des risques au cœur du réseau professionnel, notamment avec la sélectivité, car comme nous le savons tous, le réseau marche majoritairement sur le développement du lien entre le relationnel et le professionnel. Celle-ci peut se fixer dans l’élaboration graduelle d’un groupe restreint affectif qui exclut les candidatures externes, que ce soit volontaire ou non. Ce risque comporte un grand nombre de déclinaisons dans les réseaux, comme une irréalité égalitaire entre les individus et le développement de logiques qui s‘éloigne des institutions d’appartenance. Celui-ci peut également être lié à celui de la personnalisation, en se basant sur un fonctionnement maintenu sur les seules relations entre les personnes. Le renouvellement d’une ou plusieurs d’entre elles, entraînera la fin du groupe.
Nous pouvons observer un autre risque, observable dans les fonctionnements et stratégies, de colonisation du réseau par l’une des institutions impliquées. Car il pourrait y avoir une expropriation du réseau par l’un des individus. Ce qui rend un contrôle et une vigilance primordiale à ce niveau-là.
Enfin, un dernier risque est à maitriser, celui qu’un individu, légitime soi-même le développement de productions autonomes. Car le réseau peut se mettre en risque de fragilité dans le cas où un positionnement est possible avec un nouveau concurrent.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’il existe un risque permanent d’affaiblissement des réseaux primaires des individus, lié à l’efficacité d’organisation de l’offre de service
La coopération de multiples intervenants au sein d’un même projet n’est pas évidente car les points de vue des ceux-ci concernant une même situation peuvent souvent différer. Ces points de vue renvoient à des divergences quant aux priorités d’action, sur ce qu’il faut mettre en place pour le bon fonctionnement d’un projet. A cela, s’ajoutent des problèmes de compréhension, de langage et des fortes disparités entre acteurs au niveau des contraintes réglementaires ou temporelles, ainsi qu’au niveau des missions et des rôles spécifiques. Il est donc parfois difficile de se comprendre ou de fonctionner ensemble. La volonté commune de travailler ensemble n’est pas toujours suffisante pour que le réseau sois fonctionnel et stable.
Dans la mise en place d’un réseau, il apparaît indispensable de respecter deux fondamentaux: la mise en place d’un travail de traduction à travers lequel les acteurs du réseau (professionnels ou non) exposeront leur points de vue concernant la situation , préciseront leur mission et leur travail, rappelleront leur rôle et leurs limites, définiront leurs engagements.
La mise en commun des différentes approches des acteurs, où ceux-ci ne devront pas se mettre d’accord sur une vision commune de la situation mais clarifier leurs divergences et leurs complémentarités.
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