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Le stage en entreprise, une véritable antichambre vers l'accès à l'emploi

Par   •  26 Octobre 2018  •  2 526 Mots (11 Pages)  •  460 Vues

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En s’attardant sur le ratio travail/coût, la solution d’apprentissage pourra se retrouver plus avantageuse.

Comme aborder dans l’introduction, le stage permet d’explorer le monde du travail mais cependant il existe des craintes mutuelle aussi bien de la par des étudiants en recherche que de la part des entreprises. C’est donc dans cette deuxième partie que nous allons voir, comment une entreprise gère le recrutement et comment les étudiants a tirer leur épingle du jeu sur le marché du stage.

II : Entreprises et futurs stagiaires : des pressions mutuelles

1. La pression qu’exercent les étudiants entre eux.

Pour les étudiants, le contexte économique difficile est un facteur systématiquement évoqué comme étant lié à l’augmentation des volumes de stages. Face aux difficultés d’intégration du marché du travail l’étudiant doit augmenter au maximum son employabilité, et donc de ce fait leurs exigences se renforcent. Cette employabilité passe par d’indispensables stages de qualités qui vont leur permettre d’arriver sur le marché du travail avec une vraie expérience, ne pas se tromper de secteur pour acquérir une expérience pertinente. Cet enjeu est d’autant plus important que le stage permet d’orienter leur avenir professionnel.

Cependant cette vision des choses est partagée par beaucoup, cette course à la compétence renforce la concurrence entre stagiaires.

Les étudiants estiment que la concurrence entre stagiaires est en constante augmentation, face à une demande relativement faible des entreprises. Les étudiants évoquent difficilement le/les raisons du choix du stage de fin d’études, ils se rendent plus souple face aux critères préalablement fixés. Souvent, la première réponse positive d’une entreprise est celle qui sera acceptée, même si elle doit s’accompagner d’un renoncement.

2. les pression exercées sur les entreprises.

Il existe chez les entreprises une nécessité de rentabilisation de l’investissement sur les stagiaires pour remédier aux problèmes de l’augmentation des charges. Dans ce contexte, le stagiaire doit produire (par une mission utile et bénéfique) et l’investissement qu’il nécessite doit être rentabilisé. C’est pour cela que l’on verra plus d’acceptation de stage longue durée que des stages courts, rémunérés, du type stage de découverte, effectué lors d’une première année. De plus l’existence de l’aléa morale pèse sur l’entreprise, les ressources humaines vont donc décortiquer les CV pour sortir trois critères de sélections : l’établissement, le cursus de formation, la présence d’expérience passées, comprenant les stages et les critères personnels (l’attitude, les motivations, et la personnalité). L’aléa morale est le fait que l’employeur ne peut pas quantifier les qualités de son futur stagiaire, qui représente en plus pour lui une personne de plus au sein de son entreprise et donc des dépenses supplémentaires pour des tâches à réaliser qui seront moindre face à un apprenti par exemple. Les employeurs se montrent donc plus frileux face aux recrutements.

3. Des aspects négatifs qui peuvent s’avérer positifs.

Cependant face aux renforcements des enjeux mutuels, l’offre de compétences des stagiaires augmente et les missions proposées s’enrichissent. Il arrive, avec le contexte économique difficile, que certaines entreprises viennent à changer leurs pratiques vis à vis des travaux stagiaires. Des départements composent leur fonctionnement autour de la présence permanente de stagiaires, qui devient le seul moyen de pouvoir accepter une charge de travail supérieur pour un salarié, faute de recrutement envisagé. Les missions s’apparentant de plus en plus à un poste les contenus des stages sont plus intéressants et passionnants la motivation du stagiaire sera d’autant plus forte et permettra ou non l’enrichissement de la mission et l’accès à davantage d’autonomie. On peut retrouver une analogie d’un salaire d’efficience qui met en place un cercle vertueux dans la productivité du salarié, qui se retrouve ici de par la responsabilité relativement important que peut donner une entreprise a un stagiaire. Celui se sentira d’autant plus considéré et fournira donc, en théorie, un travail de meilleure qualité.

Le rôle tremplin dans l’entreprise est en train de s’affaiblir. En effet l’embauche au terme du stage est rarement envisageable, même si l’on peut retrouver quelques contres exemples pour des collaborateurs que l’on ne souhaitent pas voir partir.

III. Une expérience personnelle dans le monde du travail.

1. Emploi intérimaire

Comme nous avons pu le voir précédemment avec le contrat d’apprentissage, l'opération de « travail intérimaire » (ou « intérim » ou « travail temporaire ») consiste à mettre à disposition provisoire d'entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail intérimaire. Les avantages que peut apporter un contrat intérimaire aux entreprises est la flexibilité du contrat qui contient entre autre une mention appelée « période de souplesse » spécifique au travail intérim. Elle permet d’avancer ou de reporter le terme de la mission dans la proportion d'un jour pour cinq jours ouvrés. La rupture du contrat avant la fin peut être négociée dans la mesure où l'intérimaire n'est pas lésé et peut être «reclassé» dans une autre entreprise au même salaire et dans la même zone géographique. Autant d’avantage et de flexibilité qu’une convention de stage ne pourrait pas offrir. Les contrats intérims étant aussi des contrats précaires, cela prouve la précision et l’utilité d’un intérimaire. En effet celui ci ne sera pas embauché sur une longue période ce qui traduit la charge de travail journalière et la rapidité de réalisation des missions qui peuvent être données. Un travailleur intérimaire sera donc plus efficace pour une courte période de mission. De plus en délégant le contrat de travail à une agence d'intérim, le chef d’entreprise s’appuie sur un réseau de professionnels en ressources humaines et en droit du travail. Il diminue ainsi les risques législatifs et donc prud'homaux.

2. Expérience personnelle en contrat intérimaire

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