Le bien-être au travail

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SOURCES

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

Introduction

En octobre 2012, Carglass reçoit le Prix de l’innovation RH du cercle Humania pour son projet SMILE. Ce projet s’intéresse à l’importance de l’attitude positive au travail. En 2013, c’est STEF qui remporte ce prix pour son idée de “ journée découverte des métiers” qui permet de “ redonner à chaque salarié les clefs de son avenir professionnel”.

Ce qu’ils ont en commun ? Ils ont mis le bien être au centre de leurs innovations.

Depuis quelques années, c’est le nouveau leitmotiv des Directeurs d’entreprises et surtout du service des ressources humaines.

Nous devons toujours avoir à l’esprit qu’une entreprise a pour but d’augmenter ses bénéfices. Nous pensons que les ressources humaines sont un support qui peut permettre cette augmentation.

Par conséquent, nous nous sommes questionnées : le bien-être au travail engendre-t-il une performance accrue des salariés ?

Pour répondre à cette problématique, notre première partie est composée de la définition des termes souvent utilisés et pourtant très complexes : le bien-être au travail et la performance. Cette partie nous permettra de mieux comprendre notre sujet qui fut mouvant à travers le temps.

Puis, nous nous intéresserons au lien entre la performance et le bien être grâce à un questionnaire et l’analyse de celui-ci. Cela nous donnera le ressenti des salariés d’entreprises diverses. Cette analyse sera ponctuée d’interview de professionnels de la santé au travail nous aidant à mieux comprendre le sujet.

Pour finir, nous nous tournerons vers la pratique avec des préconisations pour développer les actions qui peuvent être mis en place dans une entreprise. Nous nous appuierons sur ceux qui est présent aujourd’hui dans les entreprises françaises et internationales grâce à des exemples ainsi que sur des préconisations de différents organismes comme le Ministère du Travail.

Première Partie : Définitions des termes

- Le concept du bien-être

- Hier

La question du bien-être en entreprise a pris de plus en plus d’importance au fil des années. Elle a pris de l’ampleur pour les employeurs mais aussi pour les salariés. De plus en plus de sociétés « vendent » leur climat social, avantage directement lié au bien-être au travail pour attirer des salariés. De même, les salariés dirigeront leurs recherches d’emplois vers des entreprises qui sont réputées pour leurs conditions de travail. En outre, il est désormais facile pour une entreprise de « faire sa publicité », notamment grâce aux réseaux sociaux. Il existe aussi un classement des « Best workplaces en France » donnés par l’Institut « A Great place to work ».

Intéressons-nous au concept du bien être avant cette émergence d’informations.

En premier lieu, il est difficile de trouver une définition du concept du bien-être. D’autant plus que les études portées sur le sujet et les définitions données sont vites critiquées, controversées de par la subjectivité du thème abordé. Voici une définition proposée : « le bien-être est considéré comme un sentiment, un état. Il n’est pas expansif comme l’émotion. Il s’installe et peut durer dans le temps, en laissant généralement une sensation agréable de plénitude et d’épanouissement tant recherchée » (Pigeot, 2002, p.13).Il apparait, pour comprendre cette notion, d’également définir son contraire qui semble être la souffrance au travail. Selon Christophe Dejours, « La souffrance au travail, c’est le vécu qui surgit lorsque le sujet se heurte à des obstacles insurmontables et durables, après avoir épuisé toutes ses ressources pour améliorer l’organisation réelle de son travail vis-à-vis de la qualité et de la sécurité. En d’autres termes la souffrance pathogène commence lorsque le rapport du sujet à l’organisation du travail est bloqué » (Dejours et Molinier, 1994, p.249).

- L’historique

Comme nous l’avons cité précédemment la notion de bien-être au travail est une notion relativement récente. Les mentalités ont fortement évoluées. Les hommes ne travaillaient pas pour une certaine reconnaissance ou la recherche d’un épanouissement mais par simple nécessité. Avant la fin du XIXème siècle, nous travaillons simplement pour vivre. Les travaux concernaient principalement l’agriculture. Le travail de la terre rythmait l’année, à chaque saison son labeur. Nous pouvons d’ailleurs décrire le travail comme besoin fondamental sur la pyramide Maslow, les besoins physiologiques.

L’exode rurale n’avait pas encore eu lieu, nous vivions dans les campagnes. Les habitations, les fermes étaient comparables à une entreprise. Toute la famille était employée, chacun apportait sa contribution. Le surplus de produits était vendu si besoin sur des marchés, les bêtes faisaient aussi l’objet de commerce.

Les fermes, au fil des ans, se sont d’ailleurs développées et sont devenues de « vraies » entreprises, des exploitations agricoles. Cela s’explique aussi par la concurrence entre les agriculteurs. Ils ont dû, pour survivre économiquement, s’allier de façon avantageuse et créer des structures plus considérables.

Nous pouvons évoquer comme période cruciale pour notre thème, l’industrialisation. Suite à la Première Guerre Mondiale, les paysans ont progressivement quitté leur campagne pour travailler dans les villes. Villes qui accueillent les usines comme principales entreprises. La culture de la terre ne rythme plus les saisons et laisse place à la naissance du monde ouvrier. Les conditions de travail sont autres, certain diront plus rudes. Une nouvelle organisation prend effet. Les difficultés dans le monde du travail émergent, les problématiques sont autres, les salariés vont alors se mobiliser.

De cette mobilisation, vont naitre des organismes de défenses aux salariés : les syndicats. Même si la confédération générale du travail est née en 1895, c’est après la guerre que les syndicats vont être plus contestataires et surtout plus entendus. Ces organisations syndicales vont jouer un rôle