"Le Référendum" de Jacques Robert
Par Ramy • 17 Juin 2018 • 1 178 Mots (5 Pages) • 732 Vues
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peut appeler la «Nation». Les citoyens vont alors choisir des représentants, le peuple va alors selon l’auteur «choisir avec discernement», c’est à dire par l’intermédiaire du vote ceux qui vont les gouverner en leur nom à tous.
Cette théorie de souveraineté nationale est reprise par l’abbé Siéyes qui est l’un des collaborateurs de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’idée de la souveraineté nationale se retrouvera dans l’article 3 de cette déclaration.
Pour l’auteur, Rousseau soutient la théorie que tous les hommes sans exception ne doivent être trop éloignés de l’exercice de la souveraineté dans la mesure où elle s’exerce par tous les différents composants du peuple.
De Rousseau ressort donc la théorie dite de la souveraineté populaire, pour lui la souveraineté appartient au peuple, elle appartient aux différents éléments composants le peuple, elle est partagée et divisée entre les citoyens.
Transition entre I et II:
Aujourd’hui les précurseurs des Lumières sont considérés comme des précurseurs dans la mesure où l’on utilise leur pensée et critères pour différencier les régimes politiques les uns des autres. C’est ainsi que «nos» démocraties modernes se sont tournées vers une démocratie directe ou représentative ou directe selon pour l’auteur leurs traditions, spécificités ou préférences historiques.
II.A. Démocratie représentative:
Le premier groupe de régimes politiques démocratiques est composé de pays ayant adoptés une démocratie représentative suite aux théories de Montesquieu sur la souveraineté nationale. Selon Les dires de l’auteur «une délégation générale» du peuple, qui est un composant de la nation confie ses pouvoirs à des Assemblées qui sont les chambres de parlements d’aujourd’hui composées de représentants élus par le peuple.
Les élus du peuple sont liés à lui par un mandat dit représentatif, dans la mesure où les élus doivent pas obligatoirement répondre aux demandes de leur électorat quant à la réalisation de leur volonté. Contrairement au mandat impératif, le représentant n’a pas obligation de rendre des comptes à son électorat qui il représente la nation et non le peuple
Dans ce type de démocratie, le régime politique va s’apparenter alors au «parlementarisme» qui selon l’auteur repose sur la puissance d’une assemblée qui fut élue par le peuple. Ceci explique donc pourquoi ce type de régime est assez «réticent» comme le dit l’auteur pour ce qui est des référendums, celui-ci est inutile dans la mesure où seul le peuple vote dans le cadre du référendum, mais comme celui-ci a déjà donné sa confiance a l’assemblée, le référendum ne trouverait point d’utilité.
Transition II.A et II.B:
Nous avons aussi les régimes démocratiques qui se sont inspirés de Rousseau quant à sa théorie de la souveraineté populaire.
II.B Démocratie directe:
Le second groupe pour l’auteur est lui composé de pays dont le régime démocratique a opté pour des mécanismes de consultation du peuple qui sont plus directs qui ont pour habitude d’associer régulièrement le peuple à la prise de décision au sein de l’Etat.
C’est ainsi que ce type de régime contrairement au régime de démocratie représentative va prôner le référendum dans la mesure où celui-ci est un moyen réel d’avoir un contact entre le peuple et ceux qui gouvernent.
Conclusion générale:
Malgré les inspirations qu’on suscités les théories respectives de Rousseau et de Montesquieu, nous n’avons pas que des régimes politiques qui sont seulement directs ou représentatif. Nous avons des régimes démocratiques qui se basent sur une organisation composée des deux systèmes, on appelle ces régimes démocratiques: les régimes démocratiques semi-directs ou semi-représentatifs. C’est le cas par exemple
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