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La récession au Brésil

Par   •  28 Avril 2018  •  4 345 Mots (18 Pages)  •  331 Vues

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Une puissance agricole et industrielle

Le Brésil est la 4ème puissance agricole du monde. En effet, il est :

- le 1er producteur mondial de café, de canne à sucre et d'oranges

- le 2èmeproducteur de poulets

- l’un des 1ers producteurs de soja

- il possède le plus grand troupeau de bétail du monde.

Il est le 3ème exportateur mondial de produits agricoles et agro-alimentaires.

Le Brésil est également une puissance industrielle : l'exploitation de sa richesse en minerais fait de lui le 2ème exportateur mondial de fer et l'un des 1ers producteurs d'aluminium. Ses secteurs industriels majeurs sont le pétrole et l'aéronautique. Dans quelques années, il se peut même que le Brésil devienne autosuffisant en pétrole. En effet, des gisements ont été découverts récemment. Le Brésil est également un pays propice à l’implantation d’entreprises transnationales. C'est le cas de nombreux fabricants d'automobiles qui y trouvent une main d'œuvre qualifiée et moins coûteuse que celle des pays de la Triade.

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De bons échanges commerciaux

Les flux d'échanges de marchandises entre le Brésil et les autres pays, notamment avec l'Union européenne, les États-Unis et l'Amérique du Sud, sont très intenses. Il exporte en grande majorité des produits agricoles et agroalimentaires. On notera que ses exportations industrielles sont relativement bonnes selon les secteurs. Mais le Brésil est également un grand importateur. Il achète par exemple à l'étranger, des engins mécaniques, des matériaux électriques et des produits chimiques.

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La politique internationale

Au cours des deux mandats du président Lula (2002 et 2006), le rôle diplomatique du pays a été renforcé. Lula a hissé les Brésil parmi les nations que l’on écoute. Grâce à lui, le Brésil est devenu l’un des acteurs incontournables de la scène internationale. De plus, le Brésil est aujourd’hui à la tête d'une coalition d'Etats du Sud : le G20.

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Le Brésil, un pays émergent

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Entre Sud et Nord

France

Brésil

Niger

IDH (2009)

0, 961

(8e rang mondial)

0, 813

(75e rang mondial)

0, 340

(182e rang mondial)

Taux d'alphabétisation

(2007)

99%

90%

28,7%

PIB (2010)

2 108 228 millions de dollars

2 013 186 millions de dollars

10 164 millions de dollars

Mortalité infantile (2011)

3,60‰

21,17‰

122,22‰

Figure 1 : Comparaison de différents indices du Brésil par rapport à ceux d'un pays riche et ceux d'un pays pauvre. Source: maxicours.com, 2015

Observations :

- Avec un IDH de 0,813, les Brésil se situe au 75ème rang mondial. C’est un IDH relativement bon.

- La majeure partie des Brésiliens est alphabétisée.

- Son taux de mortalité infantile demeure encore élevé.

- Son PIB reste très moyen.

Le Brésil se trouve dans une situation intermédiaire entre les résultats des pays du Nord (riches) et ceux des pays du Sud (pauvres). C’est donc bel et bien une puissance émergente, c'est-à-dire qui sort de sa situation de pays du Sud grâce à sa croissance économique, aux importants progrès accomplis en terme de mortalité infantile et d'alphabétisation, mais il n'a pas encore résolu totalement certains problèmes, comme par exemple celui de l'accès aux services de santé pour tous...

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Les inégalités sociales

Le Brésil est l'un des pays au monde où les inégalités sociales sont parmi les plus fortes. Des millions de brésiliens ont accès aux services de santé, vont à l'école et ont un revenu suffisant pour vivre correctement. Mais une bonne partie de la population privée des soins les plus élémentaires, reste analphabète et vit sous le seuil de pauvreté. Les plus pauvres vivent dans des favelas. On les trouve sur le bord des routes et à l'entrée des villes. Elles sont habitées par une grande partie de la population rurale qui, en quête d'un travail, a quitté villages et terres reculées pour tenter sa chance en ville. C'est ce que l'on appelle l'exode rural. Mais la ville est incapable de fournir du travail et d'accueillir confortablement ces millions de personnes. Elles se réfugient alors dans les favelas, où elles vivent dans des conditions très précaires. Par des mesures sociales, le président Lula s'est engagé contre la pauvreté. Un exemple parmi d'autres, le programme Bolsa-Familia. Il s'agit d'une sorte de revenu minimal garanti aux familles les plus pauvres. En 2001, 35% de la population du pays vivait en-dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 1,5 euro par jour. En 2008, ils étaient 11% de moins (soit 24,1%). Ce programme a contribué à sortir 30 millions de personnes de la pauvreté, et la classe

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