La politique énergétique de l'Union Européenne
Par Plum05 • 19 Novembre 2018 • 1 057 Mots (5 Pages) • 418 Vues
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-part des énergies renouvelables : de 8,5% en 2005 à 14,1% en 2012.
Cette politique énergétique se fait bien entendu dans un cadre commun à partir de priorités.
Elles sont incluses dans le cadre de la stratégie horizon 2030 et 2050. L’UE veut stimuler la croissance économique car l’emploi reste un élément majeur en termes de consommation, d’investissements et de cohésion sociale. Il faut également garantir un approvisionnement énergétique sûr et compétitif. L’Europe a enfin pour objectif de lutter contre le changement climatique.
Par quels moyens ?
L’UE doit sécuriser et diversifier l’origine de ses approvisionnement en énergie.
Autre exigences : mutualiser et interconnecter les moyens de production au sein de l’UE afin de répondre aux besoins de chaque pays au moindre coût. Cela permettrait de réduire la dépendance énergétique.
Diversifier enfin les fournisseurs et les sources de production : la source principale d’énergie reste le nucléaire mais d’autres sources (on vient de le préciser) doivent être exploitées, pourquoi pas le gaz de schiste ?
Une politique énergétique commune mais difficile à mettre en place.
Les états membres n’ont pas tous le même degré de dépendance et les mêmes priorités : certains pays, comme la France, privilégient encore le nucléaire, d’autres comme la Pologne, se tournent vers l’exploitation du gaz de schiste, même au risque d’être condamnée par la Commission Européenne.
Des chiffres qui montrent l’hétérogénéité des situations :
- le Danemark couvre 87,7% de ses besoins énergétiques grâce à ses gisements de pétrole et de gaz naturel
- Même chose pour la Roumanie dont les importations d’énergie ne représentent que 18,6% de ses besoins
- Au contraire, des pays sont beaucoup plus dépendants : l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne.
- La France reste dans la moyenne avec un taux de dépendance de 47,9% (53,2% pour l’UE).
Chaque pays de l’UE dispose de sources énergétiques propres. Globalement, le pétrole représente 34%, le gaz 23%, le charbon 17% et le nucléaire 14%.
Malgré une volonté commune, on constate une absence de coordination en matière de politique énergétique européenne.
Chaque Etat reste souverain dans sa politique énergétique : la France et le Royaume Uni privilégient encore le nucléaire. Chaque pays a choisi ses propres options en matière d’indépendance énergétique, développant ses propres alternatives sur son territoire, privilégiant ses propres intérêts.
Même en matière de sécurité, les attitudes des populations divergent. La catastrophe de Fukushima (2011) a suscité un débat sur le danger du "tout nucléaire" sans toutefois remettre en cause, en France, le maintien des centrales existantes et même la construction d’un EPR à Flamanville.
De son côté l’’Allemagne a décidé de fermer toutes ses centrales d’ici 2020 tout en réactivant ses centrales à charbon.
Restons lucides quant à la mise en place d’une politique commune au sein de l’UE.
Les objectifs existent, les priorités ont été fixées et des mesures concrètes déjà prises ou annoncées à horizons proche et lointain.
Reste que l’Europe est confrontée à des pays moins "scrupuleux" en matière de préservation de la planète. Que de difficultés à ratifier le protocole de Kyoto, quelles menaces pèsent sur la COP 21 avec la nouvelle administration américaine ?
La politique énergétique, c’est un choix de civilisation dans un monde en transition mais qui se heurte encore aux égoïsmes nationaux.
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